Autour de la Lune
vateurs d
le disque lunaire. En passerait-on assez près pour résoudre certaines questions de physique ou de géologie insolubles jusqu'alors? C'était la question, la seule qui préoccupat maintenant les hardis voyageurs. Quant au sort que leur réservait l'avenir, ils n'y voulaient même pas songer. Cependant, que deviendraient-ils au
s ces conditions, au point de vue de la visibilité des détails du disque, les voyageurs se trouvaient
amène la Lune à seize lieues; de plus avec le puissant engin établi à Long's Peak, l'astre des nuits, grossi quarante-huit mille
de ces immenses dépressions improprement appelées ?mers?, mais il ne pouvait en reconna?tre la nature. La saillie des montagnes disparaissait dans la splendide irr
rait alors une sphère parfaite; mais, bient?t entra?née dans le centre d'attraction de la Terre, elle s'allongea sous l'influence de la pesanteur. A devenir satellite, elle perdit la pureté native de ses formes; son centre de
tiale, mais huit à neuf fois supérieure à celles dont sont animés les express de chemins de fer. La direction oblique du boulet, en raison même de son obliquité, laissait à Michel Ardan quelque espoir de heurter un point
et nous ne tombons pas. La force centripète nous maintient sous l'infl
i enleva à Michel Ardan
s sont généralement dressées d'après l'image fournie par les lunettes, et l'on sait que les lunettes renversent les objets. Telle était la Mappa sel
ons rigoureusement déterminées par l'Observatoire de Cambridge. Il se trouvait mathématiquement à son périgée et au zénith du vingt-huitième parallèle. Un observateur placé au fond de l'énorm
leurs sentiments se concentraient dans une pensée unique: Voir! Représentants de la Terre, de l'humanité passée et présente qu'ils résumaient en eux, c'est par leurs yeux que la r
igoureusement déterminées. Pour les faire, ils avaient
disque lunaire, ?comme les yeux parsèment la queue d'un paon?, le premier, il reconnut des montagnes et mesura quelques hauteurs auxquelles il attribua e
diquent de vastes mers qui ne sont en réalité que des plaines. A ces monts et à ces étendues d'eau, il donna des dénominations terrestres. On y voit figurer le Sina? au milieu d'une Arabie, l'Etna au centre d'une Sicile, les Alpes, les Apennins, les Karpathes, puis la Méditerranée, le Palus-Méotide, le Pont-Euxin, la mer Caspienne. Noms mal appliqués, d'ailleurs, car ni ces montagnes ni ces mers ne rappellent la configuratio
rossière et grosse d'erreurs. Mais aux montagnes lunaires, il imposa le nom des gran
cioli par l'exécution, elle est inexacte sous le rapport des mesures. Plusieurs réductions en furent publiée
teur, dressa une carte de la Lune, haute
publication d'une magnifique carte sélénographique, d'après les mesures lunaires rigoureusem
artes de la Lune, puis un certain Lorhmann, de Dresde, auquel on doit u
les configurations de montagnes et de plaines ne sont justes que sur sa partie centrale; partout ailleurs, dans les parties septentrionales ou méridionales, orientales ou occidentales, ces configurations, d
s du père Secchi, les magnifiques épreuves de l'amateur anglais Waren de la Rue, et enfin une carte sur projection orthog
cane en possédait deux, celle de MM. Beer et Moedler, et celle de MM. Chapuis e
objets. Elles auraient donc rapproché la Lune de la Terre à une distance inférieure à mille lieues. Mais alors, à une distance qui vers trois heures du matin ne dépas