Le Naturalisme

MM

ta?l.-Chateaubriand.-Lamartine et Victor

montées sur l'échafaud avec André Chénier

ue hasardeuse, un Boccace aussi inférieur a

des romans où la vertu persécutée triomphait toujours en dernier ressort. De la plume de Mme de Genlis jaillit un jet continu, égal e

l en est tant de féminines, est une autre femme d'une culture prodigieuse et d'une int

travaux, ou pour mieux dire, comme des expansions lyriques, des valvules qu'elle ouvrit pour épancher son c?ur, dont les passions ardentes ne démentaient point son sexe. Ell

même que Napoléon ne dédaigna pas de critiquer dans son style césarien, et par un articl

ne mine exploitée bient?t par le romantisme, en faisant conna?tre dans son magnifique livre De l'Allemagne, le

les règles classiques. Comme si le Classicisme, à sa dernière heure, e?t voulu se parer d'une jeunesse nouvelle et d'une forme enchanteresse, il s'incarna dans André Chénier, le poète le plus grec et le plus classique qu'ait jamais eu la France, en même temps que le premier lyrique du XVIIIe siècle. De sorte qu

a?l se montra assez indifférente à la nature, muse de l'auteur des Confessions, Chateaubriand se précipitait en Amérique par désir de conna?tre et de chanter un paysage vierge, de décrire avec plus de poésie que son

. Non pas que René laissat de s'idéaliser en montant sur le piédestal de son orgueil malad

René n'est pas inférieur à Werther de G?the, comme analyse d'une noble maladie, la souffrance vague et sans borne des ames de notre siècl

de la vérité, partagent le sort de l'illustre auteur des Martyrs.

de qualités éminentes? Quelqu'un lit-il aujourd'hui ses romans? D'aucuns s'enthousiasment-ils de Rapha?l le platonique

ue: du vif intérêt romanesque qu'ils savent éveiller, et d'un certain réalisme ... que le grand poète nous pardonne! à gros coup de pinceau, qui, en dépit de l'esthétique idéaliste de l'auteur, se fait jour ici ou là. Et je dis à gros coups

Monseigneur Bienvenu. Ce qui tend uniquement à produire une impression de réalité, Victor Hugo ne sait ou ne veut pas l'observer. En juste chatiment de ce défaut, ses romans tendent à deve

briqué au go?t du consommateur. Cette entreprise industrielle était réservée à Dumas, mulatre que rien n'arrêtait n

lanc et le carmin de la do?a Elvira du sonnet, n'étaient à lui que parce qu'il les achetait; s'il est certain que l'on a prouvé irréfutablement l'impossibilité physique d'écrire autant qu'il publiait; si quand il eut un procès avec les directeurs de la Presse et du Constitutionnel, ceux-ci établirent que, sans préjudice de ses autres travaux, il s'était engagé à leur donner chaque année un plus grand nombre de pages que n'en peut écrire le copiste le plus dil

s très fécond. Un théatre fut fondé uniquement pour représenter ses ?uvres, un journal uniquement pou

?t moderne. Alexandre Dumas appelait l'histoire un clou auquel il suspendait ses tableaux; et parfois il assurait qu'il était permis de la violer,

ritique sévère, son incomparable imagination, mais combien différemment! Chateaubrian

ernes,-une génération tout entière. Le don d'imaginer, nul ne l'a eu peut-être aussi puissamment qu'Alexandre Dumas, quoique d'autres l'aient possédé de qualité meilleure et plus exquise. Car, en imagination comme en tout, il y a de

du plus grand nombre des intelligences. Si sa forme e?t été plus choisie et plus élégante, ou sa person

lier entier de modistes lit à tour de r?le; le roman qui a les marges graisseuses et les feuilles froissées; le roman mal imprimé, suite de feuilletons collectionnés; avec des gravures mélodramatiques et de mauvais ton; le

uvres de Dumas, on ne sait si l'on doit s'étonner dava

eul qui l'immortalise. Dix ou douze ans après la mort de Dumas, nou

te, populacière et humanitaire. Touchée habilement, elle obtint des triomphes aussi brillants qu'éphémères. Cependant, Sue était p

sance où elle poétise et transforme tout, et sans remplace

oman idéaliste; à c?té d'elle, Alexandre

quels elle fut l'unique compétiteur digne de Balzac, comme Mme de Sta?l l'avait été de Chateau

ils furent scandalisés par la propagande anti-conjugale et anti-sociale de ses premiers livres. Aujourd'hui, dans le vaste ensemble des écrits de George Sand,-ces livres, forme première de son talent flexible et changeant,-sont un détail, digne sans doute qu'on en tienne

une courtoisie, qu'elle était un écho qui grossissait la voix; et, ma foi, il ne se trompait point en ce qui est de la

lé?doscope. Valentine, Lélia, Indiana ne nous persuadent rien du tout; leur but doctrinaire ou révolutionnaire de

puissante, plus ou moins choisie, mais toujours comme faculté souveraine. Nous pouvons dire qu'ell

Eugène Sue, nous parlons seulement de George Sand qui vaut infiniment plus qu'eux. Ce qui a

ier jour de sa vie, elle écrivit ou publia des romans, où l'on ne remarquait ni infériorité ni décrépitude dans la composition et le style, mais où le coup

George Sand était morte, bien

ourq

éraire actuel; qu'elle cultivait la littérature d'imaginat

nd; c'est qu'on considérait ses écrits comme on considère ceux d'un classi