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Le Naturalisme

Chapter 10  No.10

Word Count: 2477    |    Released on: 06/12/2017

MM

lexis.-Méthode de travail.-Combien elle diffère de la méth

s Goncourt, non pas tant pour m'astreindre à l'ordre chronologique que pour n'en venir pas au romancier qu'on discute tant,

ères de Goncourt ont de si rares et de si belles qualités artistiques,

uté-le temps seul décidera s'il le mérite-mais parce que, quand bien même on pourrait nier la

ueuses. Il refuse, en vain, le titre de chef d'école, assurant que le naturalisme est ancien, que ce n'est pas lui qui l'a inventé, qu'il ne l'impose à personne et qu'avant lui d'autres auteurs le suivirent. Il est clair qu'un homme seul, pour si remarquable que soit son

s ardents de Zola, nous a donné une q

naquit à Pa

eines du sang itali

était i

ance et durant ses études. La rhétorique ne se logeait pas dans les cellules de

s essais passèrent inaper?us, et quoique Villemessant, qui aimait à protéger les débutants, lui confiat la section bibliographique du Figaro, ses articles de critique n'eurent pas un sort meilleur que ses travaux de littérature légère. Les Contes à Ninon où les belles pages ne manquent pas, furent accueillis avec indifférence, et le pauvre commis de librairie, enterré derri

spects de la société fran?aise sous le règne de Louis Napoléon. Il lui fallait un éditeur qui s'associat à ses plans et ne craign?t pas d'entreprendre la publication d'une suite aussi vaste d'?uvres d'un auteur presque inconnu. Il obtint enfin que Lacroix se risquat à lui

e lapins, de poules et de dindons, il commen?a la vie de producteur méthodique et infatigable qu'il mène depuis lors. La fortune

lui. Ce lui fut donc une douce surprise, quand Charpentier, l'appelant dans son cabinet, lui déclara que ses livres faisaient de l'argent, qu'il ne voulait pas abuser d'un contrat léonin et que non-seu

l prit courage. Au lieu de dépenser dans un gai et poétique far niente

e, prosa?que pour ainsi dire. Son jardin, son cabinet de travail, ses amis peu nombreux, sa famille, quelques

estaurer le système nerveux et ne pas dépenser plus de substance cérébrale qu'il n'est nécessaire; il s'éveille, fait de l'exercice, rédi

cte comme la marche d'une pendule .

sera frappé du contraste. Dévorés parleur imagination ardente, la plupart

us le jouet d

t le moins, venait leur accorder ses faveurs les plus douces et ensuite s'envolait comme un oiseau. En entendant le bruissement de ses ailes, Alfred de Musset allumait des bougies, ouvrait les fenêtres de part en part pour que la Muse entrat.

vec le seul portrait de Zola que j'aie pu me procurer, j'ai compris, mieux qu'en lisant un volume d'histoire de la littérature moderne, quelle distance sépare Graziella de L'Assommoir. La pensée se grave sur le

eut donner ce signalement tout aussi bien de la tète apollonienne et imberbe de Byron et de Lamartine que des têtes élégantes et rêveuses de Zorrilla, d'Espronceda et de Musset. Quant à Zola

ction mystérieuse, cette attitude aristocratique, un peu théatrale, que Chateaubriand eut dans son

ibre intellectuel nettement indiqués par les dimensions et les proportions harmoniques

d au prosa?sme, à la conception mésocrat

fait qu'il traite dans ses romans des sujets bas, laids ou vulgaires. Goethe pense

ement dépourvus de ce que les Fran?ais appellent rêverie, et je fais allusion, en somme, à l

lave des jupes. A cet orgueil de continence, Zola joint un autre orgueil de tendresse conjugale. Il parle toujours de sa femme, non pas d'une manière galante ou passionnée,-ce qui n'est pas dans ses notes,-mais affectueusement

es ?uvres enflamment de rougeur le visage des dames qui les lisent par hasard, le chroniqueur des abominations, des impuretés, des péchés et

itude avec Zola est le b?uf? Comme lui, il est vigoureux, puissant et lent. Comme lui, il ouvre peu à peu le sol et on voit l'effort, de son opiniatreté quand il remue profondément la terre en

aire, en supportant crispante sur sa dure peau les piq?res de la critique. Une personne sensible, timide, et chatouilleuse serait morte si on avait déchargé sur elle les i

délits de tous ses personnages, comme il accusa Balzac de libertinage, parce qu'il dépeignait des m?urs licencieuses. On crut même Zola vieux, laid, ou ridicule. On le prit pour un client du cabaret qu'il décrivait. On jura qu'il

t de lui imposer le sien. Sur ses lèvres, ce n'est pas le doux sourire de Daudet que l'on voit; c'est une moue de défi et d'orgueil. Il ne séduit pas, il défie. Il ne se repent pas ni ne se corrige, il accentue sa manière à chaque livre. Des éditions innombrables, une célébrité bruyante, des traductions dans toute

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