Suzanne Normis
passions deux mois tous les ans, et ces deux mois valaient mieux à eux seuls que le reste de l'année. Ce qui m'avait empêché d'y rester plus
ne fait qu'ajouter un peu de luxe autour de nous, rester attaché à une cha?ne? Coupons la cha?ne,
'à ce jour je bénis la bonne pen
années qui s'écoulaient, je me prenais à chercher ma femme auprès de moi; mais, dans mon chagrin, j'éprouvais une sorte d'apaisement, qui bien certainem
ncevoir, je ne rencontrais qu'une difficulté: l'empêcher d'apprendre trop et trop vite, afin de ne pas fatiguer ce jeune cerveau. Mais là encor
l'étude, et jamais nouveau propriétaire n'apporta plus d'ardeur à la création d'un jardin. Nos jardiniers --les vrais--regardaient avec stupéfaction la mignonne Suzanne bêcher et
de chenilles qui devenaient des papillons. Mais à nous deux, nous ne pr?mes jamais qu'un goujon, goujon unique et par cela même précieux, que Suzanne voulait à toute force faire empail
procurait je ne sais comment. Je soup?onne cependant Pierre d'avoir été son complice. Il apportait dans les remises des paquets mystérieux qui devaient contenir les outils en question. D'ailleurs, Pierre n'avait
ignée, avec les araignées dedans. C'est la vieille bonne qui n'était pas co
ne; je n'osais, craignant de rendre Suzanne encore plus
lle viendrait s'installer chez nous jusqu'à notre retou
ondue aux premiers rayons du soleil; mais, bien chaussés de chaudes galoches en bois, nous ne craignions pas la rosée. Suzanne me tenait par la main, suivant son
s-tu? c'est ici que nous avons pêché ce fameux goujon! Pauvre petit, comme il ét
main. J'aimais autant qu'elle ces l
regard, et le chemin où il pousse des fraises, et l'avenue d'orm
ce doux paysage et se
i dis-je, prêt à braver ma belle
uisque tu es toujours avec moi. Av
me! Moi aussi, j'étais h