Suzanne Normis
pour ma belle-mère un puissant dérivatif à ses ennuis; mais je dois à la vérité de reconna?t
brèche au sujet de l'éducation de Suzanne,
issez pas voir un peu les autres! Puisque vous ne voulez pas la mettre en pension, laiss
e, répondis-je aussit?t. Dès demain, je
us-m
u'y a-t-il là d
e vous en préviens, mon gendre. Enfin, c'est vous qui l'aurez voulu. Pourquoi ne v
ion de ces charmantes mondanités san
os. Je crois même qu'entre ses dents elle m'appela I
ion, je dirais presque sa répugnance, je compris que ma belle-mère avait eu raison, et qu
anc,--elle et moi nous affectionnions cette couleur,--elle avait l'air d'un flocon de laine tombé de quelque toison. Je restai au fond de la salle, tremblant, oui, tremblant, je l'avoue, de la peur qu'elle ne fit quelque gaucherie, qu'elle ne par?t ridicule; à l'idée de la voir traverser ces rangées de ch
tits gardons,--car un gar?on se f?t jeté par terre vingt fois avant d'arriver, et, une fois assis,
sieur?--Quelle jolie enf
en livrée dans l'antichambre, et le piétinement de nos chevaux dans la cour, entraient pour quelque peu dans cette
ginèrent que je lui soufflais les réponses, je m'en aper?us à la froideur qu'on me témoigna les jours suivants; grace à mon sexe, j'avais eu assez de peine à me faire tolérer pourtant!--j'étais le loup dans la bergerie,-- et voilà que ce loup soufflait sa fille, comme un vulgaire camarade d'école!
écoutait avec beaucoup d'attention,
ement, mo
mes pensent-elles que tu
rce
lable circonstance, ou bien fallait-il me rejeter sur la faiblesse humaine en général? J'essayai de faire un peu de philosophie très-v
n de mal, moi non plus, et qu'on nous accuse injuste
bien raison de le dire: il était grand temps d'accoutumer Suzann
nnes étrangères qui la caressaient, se souvenant toujours que des étrangères, tout aussi aimables, nous avaient accusés, elle et moi, de ce que, dans son honnête petite ame, elle n'était pas loin de consid
ntée? lui dis-je un jour qu'elle avait remporté un vér
inerve enjuponnée, c'est que j'aie bien répondu, et que tu
monce pour moi! Car, lorsque Suzanne commett
zon, vous vous en moquez?
la voiture, et
rasser. Je me soucie de tout ce monde comme d'un pruneau (elle n'aimait
le lui demandai, et, parmi une pluie de baisers, j
ussi, elles n'aiment que les beaux habits,--et ?a leur est bien égal de
arrément dans son coin, le nez en l'air
damentales, bases de notre société, et Suzanne à huit ans n'avait plus d'illusions! I
is de plus en plus la pensée de ma belle-mère. En effet, il est bon de s'accoutumer à ce monde dans lequel nous sommes appelés à