La guerre et la paix, Tome II
qui n'était autre que le comte élie André?évitch Rostow, fit cette course dans les premiers jours de mai: la forêt é
ns un des massifs, et il vit quelques jeunes filles accourir à la rencontre de sa calèche. La première, une brune, qui avait la taille très mince, les yeux noirs, une robe de nankin, avec un mouchoir de poche blanc jeté négligem
jusqu'à cette fillette, à la taille flexible, qui tout entière à sa folle mais heureuse insouciance, semblait songer si peu à lui, qu'il se demanda avec
offrant à ses invités des chasses, des spectacles, et des d?ners avec accompagnement de musique. Toute vis
t entièrement. Cependant il lui arriva à plusieurs reprises de regarder Natacha qui riait et s'
dans sa chambre, dont les volets étaient fermés, et il en voulait à ce vieil imbécile (comme il appelait Rostow) de l'avoir rete
et argentée de l'autre; dans le bas, un fouillis de tiges et de feuilles ruisselait de gouttelettes étincelantes; plus loin, au delà de la noire charmille, un toit brillait sous sa couche de rosée; à droite s'étendaient les branches feuillues d'un grand arbre, dont la blanche écorc
prie! dit une des voix, que le
dormiras-tu? repr
faute! Encore une fois...? Et ces deux voix m
au! Eh bien, mainte
Quant à moi, ?a m
s'être penchée en dehors de la fenêtre. Tout était silencieux, immobile; on aurait dit que les ombres et les rayons
avec émotion: ?Il n'y a jamais eu de nuit aussi ravissante, jamais, jamais!...!? La voix de Sonia murmura une réponse. ?Mais viens donc, regarde cette lune, mon c
c garde, tu
tte, et la voix mécon
'il va être
tout mon plaisir!
ndré sentait, à ses légers mouvements et
up. Eh bien, allons dormir, puisqu'il le fa
t espéré entendre parler de lui... toujours elle, c'est comme un fait exprès! Et il s'éleva dans son coeur un mélange confus de sensations e