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La petite roque

Chapter 5 No.5

Word Count: 3518    |    Released on: 30/11/2017

ntal s

our lui maintenant, parti dans ses souvenirs, allant doucement, à travers les choses anciennes et les vieux événements qui se réveillaient dans sa pensée, comme on va, en se promenant, dans les vieux jardins de famille où l'on fut élevé, et où chaque arbre, chaque chemin, chaque pl

ssé à la muraille, les mains appuyé

aite.... Ah! la jolie... jolie... jolie... et bonne... et brave... et charmante fille!... Elle avait de

emandai: ?Pourquoi ne

à moi, mais à ce mot

et elle fut demandée plusieurs fois... elle n'a pas voulu! Elle semblait triste à cette époque-là. C'

de ces humbles et cruels drames des c?urs honnêtes, des c?urs droits, des c?urs sans reproches, dans un de ces

die me poussant tout

riez d? l'épouser,

lit, me reg

épouse

e Pe

rquo

l'aimiez plus qu

yeux étranges, ronds, e

i?... comment? qu'est

'elle que vous avez tardé si longtemps à épouser

fa?on désolante et ridicule, comme pleure une éponge qu'on presse, par les yeux, le nez et la bouche en même temps. Et il toussait, crachait, se mouchait dans le

e de me sauver et je ne savais plu

al résonna dans l'escalier: ?Est

je criai: ?Oui, mad

?Monsieur Chantal, mon ami Chantal, écoutez-moi; votre femme vous appell

iens... pauvre fille!... je vi

, essuyait toutes les marques de l'ardoise, puis il apparut, moitié blanc et moitié rouge, le front

us demande pardon, je vous demande bien pardon, Monsieur Chantal, de vous av

ui... oui... il y a des

'idée d'une petite ruse. Comme il s'inquiétait, en se regardant dans la glace, je lui dis: ?Il suffira de raconter qu

chacun voulut chercher le grain de poussière qu'on ne trouva point, et on racon

avait d? être bien jolie en effet, avec ses yeux doux, si grands, si calmes, si larges qu'elle avait l'air de ne les jamais fermer, com

savoir si, elle aussi, l'avait aimé, lui; si elle avait souffert comme lui de cette longue souffrance secrète, aigu?, qu'on ne voit pas, qu'on ne sait pas, qu'on ne devine pas, mais qui s'échappe, la nuit, dans la solitude de la chambre noire. Je

ent un bijou pour voir dedans: ?Si vous aviez vu pleure

lit: ?Comment

i, il p

ourqu

t très émue.

tre s

on s

aimée autrefois; et combien il lui en avait

èrent tout à coup, si vite qu'ils semblaient s'être clos pour toujours. Elle glissa de sa cha

s! au secours! Mlle

comme on cherchait de l'eau, une serviette et d

remords et de regrets. Et parfois aussi j'étais content; il

u plomb dans une plaie fermée. Maintenant ne seront-ils pas plus heureux? Il était trop tard po

ouffrance étouffée et cruelle; et peut-être aussi que cette courte étreinte fera passer dans leurs veines un peu de ce frisson qu'ils n'auront point connu, et leur jettera, à ces morts ressuscités en

IE PR

ue ni les jurés, ni le président, ni le procureur d

devenue grosse à l'insu de ses ma?tres, avait accouché, pendant la n

nuits à le couper et à le coudre pendant trois mois. L'épicier chez qui elle avait acheté de la chandelle, payée sur ses gages, pour ce long travail, était venu témoigner. De plus, il demeurait acquis que la sage-femme du pays, prévenue par elle de son état, lui avait donné tous les rens

tre cette tra?née qui avait souillé leur maison. Ils auraient voulu la voir guillotiner tout de suite,

se-Normandie, assez instruite pour son éta

barbare dans un moment de désespoir et de folie, puisque t

ayant sollicitée avec une grande douceur, lui fit enfin comprendre que tous ces ho

lle se

ites-nous d'abord quel e

e l'avait cac

ardant ses ma?tres qui venaie

eph, le neveu

t crièrent en même temps: ?C'est f

it: ?Continuez, je vous prie, et d

auvre c?ur solitaire et broyé, vidant son chagrin, tout son chagrin maintenant devant c

rambot, quand il est ven

il fait, M. Jo

on est seule... toute seule... comme moi. J' suis seule sur la terre, m'sieu... j' n'ai personne à qui parler... personne à qui compter mes ennuyances.... Je n'ai pu d' père, pu d' mère, ni frère, ni s?ur, personne! ?a m'a fait comme un frère qui serait r'venu quand il s'est mis à me causer. Et puis, il m'a demandé de descendre au bord de la rivière, un soir, pour bavarder sans faire de bruit. J'y suis v'nue, moi.... Je sais-t-il? je sais-t-il après?.

fort qu'on dut lui laisse

un ton de prêtre au confess

?a arriverait sans elle. Et puis j'ai fait mon trousseau, nuit à nuit, jusqu'à une heure du matin, chaque soir; et puis j'ai cherché une autre place, car je savais bien

ne vouliez

r s?r no

'avez-vous

e je n'aurais cru. ?a m'a pris dans ma c

sur le carreau, pour n' point gater mon lit. ?a a duré p't-être une heure, p't-être deux, p't-être trois; je ne sais p

ai tombé sur les genoux, puis sur le dos, par terre; et v'là que ?a me reprend, p't-être une heure encore, p't-être deux, là toute seule..., et puis qu'il en sort un autre..., un autre p'tit..., deux..., oui..., deux... comme ?a! Je l'ai pris comme le premier, et puis je

et à pleurer jusqu'au jour que j'ai vu venir par la fenêtre; ils étaient morts sous l'oreiller, pour s?r. Alors je les ai pris sous mon bras, j'ai descendu l'escalier, j'ai sorti dans l' potager, j'ai pris la

e lever. On a fait venir le médecin qu'a tout compris. C'est la v

p sur coup pour ne point pleurer. Des

dent int

t avez-vous en

dem

que vo

celui qui était da

st dans les fraisie

er si fort qu'elle gémis

lie Prudent f

LES

d'An

récemment paru, un livre honnête, chose rare et charmant aussi, le Tonnelier, par Georges Duval. Un gros chat blanc, qui appar

ermittente, légère, passait dans l'air, où passaient aussi parfois des fr

dos, les pattes en l'air, ouvrant et fermant ses griffes, montrant sous ses lèvres ses crocs pointus et ses yeux verts dans la fente presque close de ses paupières. Je caressais et je maniais la bête molle et nerveuse, souple comme une étoffe de soi

te, plus raffinée, plus rare que la robe tiède et vibrante d'un chat. Mais elle me met aux doigts, cette robe vivante, un désir étrange et féroce d'étrangler la bête que je caresse. Je sens en elle l'envie qu'elle a de me mordre et de me déchirer, je la sens et je la prends, cette envie, comme un fluide qu'elle me communique, je la pren

ar le cou, je la fais tourner et je la lance au loin comme la pierre d'une

'aper?us tout à coup quelque chose de gris qui se roulait dans les hautes herbes. J'allai voir; c'était un chat pris au collet, étranglé, ralant, mourant. Il se tordait, arrach

je ne bougeai pas, et, le c?ur battant, je le regardai mourir avec une joie frémissante et cruelle; c'était un chat! C'

ort, encore chaud, j'allai l

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