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Le parfum de la Dame en noir

Le parfum de la Dame en noir

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Chapter 1 No.1

Word Count: 4156    |    Released on: 30/11/2017

par où les ro

que la petite église e?t été certainement envahie par une foule avide de contempler les héros d'un drame qui avait passionné le monde, si la cérémonie nuptiale n'avait été tenue tout à fait secrète, ce qui avait été assez facile dans cette paroisse éloignée du quartier des écoles. Seuls, quelques amis de M. Darzac et du professeur Stangerson, sur la discrétion desquels on pouvait compter, avaient été invités. J'étais du nombre; j'arrivai de bonne heure à l'église, et mon premier soin, naturellemen

gubre dedans. Le ciel, qui para?t plus éloigné de ce saint lieu que de partout ailleurs, y déverse une lumière avare qui a toutes les peines du monde à venir trouver les fidèles à travers la crasse séculaire des vitraux. Avez-vous lu les Souvenirs d'enfance et de jeunesse, de Renan? Poussez alors la porte de Saint-Nicolas-du-Chardonnet et vous comprendrez comment l'auteur de la Vie de Jésus, qui était enfermé à c?té, dans

juste si une trentaine de passagers dont les cabines se trouvaient sur le pont, eurent le temps de sauter dans les chaloupes. Ils furent recueillis le lendemain par un bateau de pêche qui rentra aussit?t à Saint-Jean. Les jours suivants, l'océan rejeta des centaines de morts parmi lesquels on retrouva Larsan. Les documents que l'on découvrit, soigneusement cousus et dissimulés dans les vêtements d'un cadavre, attestèrent, cette fois, que Larsan avait vécu! Mathilde Stangerson était délivrée enfin de ce fantastique époux que, grace aux facilités des lois américaines, elle s'était donné en secret, aux heures imprudentes de sa trop confiante jeunesse. Cet affreux bandit dont le véritable nom, illustre dans les fastes judiciaires, était Ballmeyer, et qui l'avait jadis épousée sous le nom de Jean Roussel, ne viendrait plus se dresser criminellement entre e

l'église, - voyez-vous, dans la vie, il faut être décidément optimiste. Tout s'arrange! même les malheurs de Mlle Stan

e André Hesse... J'at

l'effroyable aventure qui nous mena?ait; mais, quand je me reporte à cette époque et que je fais abstraction de tout ce que j'ai appris depuis - ce à quoi, du reste, je m'appliquerai honnêtement au

qui s'était aper?u de mon attitude singuli

ais rien!?

André Hesse. En vérité, on avait cru Larsan mort si souvent quand il s'appelai

ma?tre Henri-Robert. Je parie

n pale!? fit remarqu

t vers nous. Il nous serra

njour, messieurs... Je

ns un coin, et je le vis s'agenouiller sur un prie-Dieu comme un enfant. Il

lui; il était tout entier à sa prière et peut-être à son chagrin. Quel chagrin? Ne devait-il pas être heureux d'assister à une union désirée de tous? Le bonheur de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson n'était-il point

te antique divinité, cette froide beauté pa?enne qui suscitait, sur ses pas, dans les fêtes officielles de la Troisième République, auxquelles la situation en vue de son père la for?ait d'assister, un discret murmure d'admiration extasiée; il semblait, au contraire, que la fatalité, en lui faisant expier si tard une imprudence commise si jeune, ne l'avait précipitée dans une crise momentanée de désespoir et de folie qu

viens, par exemple, c'est de l'expression étrange que prit soudain son regard en ne découvrant point parmi nous celui qu'elle cherchait. Elle ne parut redevenir

ore ses yeu

i. Depuis longtemps, M. Darzac avait perdu son père et sa mère; il n'avait ni frère ni soeur et semblait avoir rompu toute relation avec son pays, d'où il n'avait rapporté qu'un ardent désir de réussir, une faculté de travail exceptionnelle, une intelligence solide et un besoin naturel d'affection et de dévouement qui avait trouvé avidement l'occasion de

ui l'avaient assaillie au Glandier et en cour d'assises; mais on e?t pu croire que la guérison, désormais assurée, de Mathilde, et que la perspective de leur prochain hymen auraient la plus heureuse influence sur l'état moral et, par contrecoup, sur l'état physique du professeur. Or, nous remarquames tous au contraire que, du jour où il s'adjoignit ce Brignolles, dont le concours devait lui être, disait-il, d'un précieux soulagement, la faiblesse de M. Darzac ne fit qu'augmenter. Enfin, nous constatames aussi que Brignolles ne portait pas chance, car deux facheux accidents se produisirent coup sur coup au cours d'expériences qui semblaient cependant ne devoir

et je priai assez sèchement Brignolles, qui manifestait le désir de nous accompagner, de rester à son poste. En chemin, M. Darzac me demanda pourquoi j'avais ainsi bousculé ce pauvre Brignolles; je lui répondis que j'en voulais à ce gar?on d'une fa?on générale parce que ses manières ne me plaisaient point, et d'une fa?on particuli

x; il lui semblait qu'on lui avait, depuis qu'il était arrivé dans ce pays, enlevé un poids de dessus la poitrine!... ?Je respire!... je respire!... nous disait-il. Quand je suis parti de Paris, j'étouffais!? Cette lettre de M. Darzac me donna beaucoup à réfléchir et je n'hésitai point à faire part de mes réflexions à Rouletabille. Or celui-ci voulut bien s'étonner avec moi de ce que M. Darzac était si mal quand il se trouvait auprès de Brignolles, et si bien quand il en était éloigné... Cette impression était si forte chez moi, tout particulièrem

nécessité d'en prendre le plus grand soin. Rouletabille et moi avions décidé de surveiller le Brignolles, mais nous f?mes satisfaits d'apprendre

an Remo, M. Darza

ec ce pauvre Brignolles? ête

on!? avais

tionnait quand les événements lui permettaient d'être gai, et qui avaient retrouvé dans sa bouche une sa

us e?mes peu d'occasions de le voir - que sur le seuil même de cette église où il nous apparut comme transformé. Il red

e qu'il est à la noc

gno

Stangerson, qui resta, lui, les bras croisés toute la cérémonie, sans rien voir, sans rien

stie, ma?tre André Hesse

fit-il. J

ez-vous donc pas, mon

i-Ro

u'il avait redouté jusqu'à la de

se moquait, je ne puis me faire à cette idée que Fr

. ..

ore plus sombre que l'église et j'aurais pu penser que je devais à cette obscurité de ne point apercevoir, en un pareil moment, Joseph Rouletabille, si la pièce n'avait été si petite. De toute évidence, il n'était

fait inexplicable. êtes-vous bien s?r d'avoir reg

artout et je l'ai a

mendiant qui se tenait sous le porche avec sa timbale qu'un jeune homme qui ne pouvait être, en effet, que Rouletabille était sorti de l'église quelques minutes aup

deux heures à la gare de Lyon; cherchez-moi notre petit ami et amenez-

sur moi?

ue chance de le rencontrer. Je vous laisse à penser combien tristement je fus accueilli sur le quai de la gare. M. Darzac était navré; mais, comme il avait à s'occuper de l'installation des voyageurs, car le professeur Stangerson, qui se rendait à Menton, chez les Rance, accompagnait les nouveaux mariés jusqu'à Dijon, cependant

st fini!... Il ne

nta dans s

moment même, il m'inspira. Il ne faisait point de doute pour moi depuis longtemps que ce Brignolles était un méchant homme, et surtout un jaloux, et qu'il ne pardonnait point à son parent le service que celui-ci lui avait rendu en le casant dans un poste tout à fait subalterne. Il avait la mine jaune et les traits longs, tirés de haut en bas. Tout en lui paraissait amertume, et tout en lui était long. Il avait une longue taille, de longs br

t son passage dans une foule où il se montrait toujours plus pressé que les autres? Que faisait-il?... Déjà on fermait les portières; on en entendait le claquement brutal... Et puis ce furent les brèves invitations des employés... ?En voiture! Messieurs!... en voiture!...? quelques galopades dernières... le coup de sifflet aigu qui commandait le départ... puis la clameur enrouée de la locomotive, et le convoi se mit en marche... Mais pas

ui!? fi

subit effroi, et sur un ton si étrange que je ne pus m'

mes amis!.

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