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Les Dieux ont soif

Chapter 7 No.7

Word Count: 3546    |    Released on: 04/12/2017

chataignes." Ce jour-là, 13 juillet, elle et son fils avaient d?né, à midi, d'une bouillie de chataignes. Comme ils achevaient cet austè

u ci-devant ou appeler Brotteaux, pour épargner à une femme élégante de grimper par une échelle de meunier; mais il parut dès l'abord

ois dans l'atelier de David, dans une tribune de l'assemblée, aux Jacobins, chez le res

ts: ces artifices violents de la mode trahissaient la hate de vivre et la fièvre de ces jours terribles aux lendemains incertains. Son corsage à grands revers et à grandes basques, tout reluisant d'énormes boutons d'acier,

elier, et, approchant de ses yeux gris son lorgnon d'or à deux branches, elle examina les toiles du peint

tableau si noble et si touchant d'une fem

é par électre sa s?ur, et que, s'il l'avait pu ach

uillard qui me voilait les formes grecques et que je ne pouvais dissiper. Je m'imaginais le texte original plus nerveux et d'un autre accent. éprouvant un vif désir de m'en faire une idée exacte, j'allai prier M. Gail, qui professait alors le grec au Collège de France (c'était en 91), de m'expliquer cette scène mot à mot. Il me l'expliqua comme je le lui demandais et je m'aper?us que les anciens sont beaucoup plus simples et plus familiers qu'on ne se l'imagine. Ainsi, é

s, ne tarissait pas sur celle-là. Encouragé par un signe que lui f

sance à des ordres sacrés qu'il a commis ce crime dont les Dieux doivent l'absoudre, mais que les hommes ne pardonneront jamais. Pour venger la justice outragée, il a renié la nature, il s'est

toile et la regard

à peu près terminées; la tête e

ble.... Et Oreste vous re

it le peintre avec

on était accomplie, car, sous l'ancien régime, un homme n'e?t jamais, en compagnie, touché seulement du doigt le siège où se trouvait une dame, formé par l'éducation aux contraintes, par

olutionnaires. C'était une personne très répandue, fréquentant guinguettes, théatres, traiteurs à la mode, tripots, salons, bureaux de journaux, antichambres de comités. La Révolution lui apportait nouveautés, divertissements, sourires, joies, affaires, entreprises fructueuses. Nouant des intrigues politiques et galantes, jouant de la harpe, dessinant des paysages, chantant des romances, dansant des danses grecques, donnant à souper, recevant de jolies femmes, comme la comtesse de Beaufort et l'actrice Descoings, tenant tout

fa?on de brassière, se gardait de descendre jusqu'aux reins pour n'en pas cacher l'élégante cambrure. Il portait à la ceinture un énorme sabre, dont la poignée en bec d'aigle resplendissait. Une culotte à pont, d'un bleu tendre, moulait les muscles élégants de ses

fet le militaire qu'il avait rencontré, quinze jours auparavant

e Rochemaur

Comité révolutionnaire de la

es jupes, miroir d'amour et

our une marchande de modes à qui elle s'intéressait. Il y traiterait un sujet approprié: une femme essayant

utefois elle n'en vint, sur cet article, à rien de précis, et l'on sentait qu'elle avait mis cette commande en avant uniquement pour engager la conversation. En effet, elle était venue pour tout autre c

arat, et que, du reste, elle n'avait que faire d'un introducteur: Marat, bi

elin a

à l'infortune et pitoyable à toutes les souffrances. Il vous recevra si vous avez quelque rév

, qui était capable d'en rendre de plus grands encore, et qu'elle souhaitait mettre ce législateur en rapport avec des hommes bien intentio

lle, de faire coopérer les ri

promis au banquier Morhardt

sistait à faire tomber ces actions à six cent cinquante livres par des motions spoliatrices, afin d'en acheter le plus grand nombre possible à ce prix et de les relever ensuite à quatre mille ou cinq mille livres par des motions rassurantes. M

, l'idole du peuple, était d'une probité jalouse, soup?onneux et ne se laissait point approcher. Il importait de circonvenir Marat, de s'assurer sa bienveillance pour le jour où il serait dictateur, et tout présageait qu'il le deviendrait: sa popularité, son ambition, son empressement à recommander les grands moyens. Et peut-être, après tout, que Marat rétablirait l'ordre, le

dule: ils espéraient le gagner par des flatteries et surtout par une familiarité condescendante, qu'ils croyaient de leur part la plus séduisante des flatteries. Ils comptaient, grac

folle imagination lui représentait l'homme des caves, aux mains encore rougies du sang de Septembre, engagé dans le parti des financiers dont elle était l'agent, jeté par sa

, qui habitait non loin, dans la rue des Cordeliers, près de l'église. Apr

ême à l'égard du citoyen Marat, qui, sans doute, avait rendu des services à la République, mais ma

en qui elle avait mis son espoir: Danton repoussant l'idée d'un imp?t sur les riches, Robespierre s'opp

bles auprès de Leclerc et de Jacques Roux!... Ro

i l'eussent indigné: il était allé dans

citoyenne Rochemaure à la citoyenne Gamelin. I

it encline à se plaindre, n'en ayant que trop sujet et trouvant dans ses plaintes un soulagement à ses peines. Elle révélait abondamment ses maux à ceux qu'elle croyait capables de les soulager, et madame de Rochemaure lui semblait de ceux-là. Aussi, mettant à

ara?trait son fils, dont la fierté n'e?t point approuvé de telles plaintes. Elle s'effor?ait d'émouvoir dans le moins de temps possible une dame qu'elle jugeai

des souffrances d'évariste et de sa mère et rechercha les moyens de les adoucir

il y a encore de l'argent

évariste un emploi chez Morhardt ou chez les frères Perreg

ait à un homme de ce caractère; et, après un moment

votre fils. Je suis en relation avec les membres du Comité de Salut public; je connais Robespierre l'a?né

naissante, mit un doigt sur sa bouc

calier sombre, dont les degrés de bois et de c

de femmes du peuple écoutaient, par petits groupes, des citoyens qui parlaient à voix basse. La foule, consternée, gardait un silence coupé par intervalles de gémissements et de cris de c

: il avait été assassiné dans sa baignoire, par une

ait enfuie; mais la plupart dis

ous, comme un tro

ongea

devinait tout, qui osait tout révéler!... Que faire, que devenir? Nous avons perdu notre conseiller, notre défe

qui veulent nous exterminer. Sa mort est le

n savait seulement que c'était une jeune femme envoyée par les tra?tres fédéralistes. Montrant les ongles et les dents, les citoyennes vouaient la crimine

ale. On l'avait surpris disant que Marat avait mérité son sort en provoquant sans cesse au pillage et au meurtre. Et ?'avait été à grand-peine que les milic

dans ses yeux ardents. A sa douleur filiale se mêlaient une so

onge

ériront tous." Et il songeait au tra?tre Wimpfen qui naguère encore, à la tête d'une horde de soixante mille royalistes, marchait s

seules conna?tre et déjouer! Qui saurait après lui dénoncer Custine oisif dans le camp de César et refusant de débloquer Valencie

de moment en moment, grand

; les aristocra

e la liberté, une vieille paysanne qui portait la coiffe limousine s'approcha de lui et lui demanda si ce

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