F. Chopin
ssait tous les étés chez Mme Sand, à sa campagne de Nohant, formèrent, durant quelques années, ses meilleurs mo
nant le parti de ne rien voir. Il survint pourtant de tels faits, de tels dénouements qui, en choquant par trop ses délicatesses, en révoltant par trop ses habitudes de comme il faut moral et social, finirent par lui rendre sa présence à Nohant impossible, quoiqu'il semblat d'abord y avoir éprouvé plus de répit qu'ailleurs. Comme il y travailla avec plaisir, tant qu'il put s'isoler du monde qui l'entour
ppela aussit?t mortel. En effet, il ne survécut pas longtemps à la rupture de son amitié avec Mme Sand qui eut lieu à ce moment. Mme de Sta?l, ce c?ur généreux et passionné, cette intelligence large et noble, qui n'eut que le défaut d'empes
ans doute, il est des sentiments qui courent sur l'ourlet de ce précipice qu'on nomme le Mal, avec assez d'empire sur eux-mêmes pour n'y pas tomber, alors même que le blanc festonnage de leur robe virginale se déchire à quelque ronce du bord et se laisse empoussiérer sur un chemin trop battu! Le
ractions d'un aimant terrestre pour quitter la terre et planer au-dessus! êtres insubstantiels, quand la vie réelle ne saurait offrir à ses sentiments les horizons calmes et infinis d'un bonheur consacré et sacré, ils ne trouvent de refuge à la pureté de leur essence, à la noblesse de leur naissance, aux privilèges de leur consanguinité, qu'en changeant de nom et de latitude, de nature et de forme; en devenant protection consciencieuse ou tendre reconnaissance, dévouement positif ou bienfait désintéressé, pieuse sollicitude pour l'harmonie des nuances de la vie morale ou constant intérêt pour les quiétudes nécessaires du bien-être physi
ts charnels que d'aspirations intenses, plus d'avides convoitises que d'adorations sincères, plus de concupiscence et d'idolatrie que de bonté et de générosité... l'équilibre se perd, et... celui qui pensait ne jamais quitter le gradin fleuri, se voit un beau jour éclaboussé par les fanges du précipice! Peu à peu il cesse d'être éclairé par les chatoyants rayons d'un amour qui ne demeure pur, quand il est inavouable, qu'aussi longtemps qu'il s'ignore, le poète ayant bien reconnu qu'il n
éalité fiévreuse, passe de cette fièvre à une autre qui devient une insanité ou un délire, aboutissant à un état qui donne, avec le dégo?t de la satiété ou l'irrationalité du vice, le dédain de l'indifférence ou la dureté de l'oubli envers l'autre, dont il devient l'éternel tourment, si ce n'est l'éternelle horreur. Alors certes, l'amour n'a eu que des commencements!... Mais, restant chez l'u
tre, par une fausse honte qui sophistiquait sur la prétention de conserver la constance sans la fidélité. Le moment vint où cette existence factice, qui ne réussissait plus à galvaniser des fibres desséchées sous les yeux de l'artiste spiritualiste, lui sembla dépasse
pouvait se séparer et qu'il voulait quitter. En supposant qu'il ait comparé les délicieuses impressions qui inaugurèrent sa passion, à l'antique cortège de ces belles canéphores portant des fleurs pour orner une victime, on pourrait encore croire qu'arrivé aux derniers instants de la victime qui allait expirer, il mettait un tendre orgueil à oublier les conv
qui l'avaient ranimée jadis! Il s'adonnait avec une sorte de br?lante douceur à la ressouvenance enamérée des jours anciens, défeuillés désormais de leurs prismatiques signifiances. Se sentir frénollir en contemplant la défiguration dernière de ses derniers
des accents pleins de suavité, par des formes qui charmaient l'?il éperdu, par des blancheurs qu'on e?t dit empruntées aux lis des jardins, par des chevelures qu'on e?t cru nouées avec les rayons d'un soleil d'hiver, tiède et caressant... Ceux qui n'ont jamais connu la syrène attrayante et la fée mal
mais de ce que l'on n'a point aimé d'un amour indigne... le respect qu'on doit à son honneur en brisant un lien qui devient déshonorant! C'est là qu'il faut un male courage, que tant de males héros n'ont pas eu. Chopin a su le déployer, se montrant ainsi vrai gentilhomme, digne de cette société qui l'avait enchassé dans ses
de son caractère, selon les nobles accoutumances de son ame, en refusant fermement, avec une force virile, d'accepter le tissu de joies éphémères, d'illusions à courte échéance, de douleurs consumantes, si bien symbolisées dans l'antiquité (elle les connut aussi!), par cette fameuse robe de Déjanire
n, il lui demandait avec cette timidité craintive des malades et cette tendre délicatesse qui lui était particulière: ?Est-ce que Gutmann n'est pas bien fatigué?...? Sa présence lui étant plus agréable que toute autre, il craignait de le perdre, et l'e?t perdu plut?t que d'abuser de ses forces. Sa convalescence fut fort lente et fort pénible; elle ne lui rendit plus qu'un souffle de vie. Il changea à cette époque, au point de devenir pres
iscences méridionales et ensoleillées. Lorsque la révolution de février éclata, il était encore alité; par un mélancolique effort, il fit semblant de s'intéresser aux événements du jour et en parla plus que d'habitude. Mais, l'art seul garda toujours sur lui son pouvoir absolu. Dans les instan
ent pour sa tombe. à ce concert, son public, aussi choisi que fidèle, l'entendit pour la dernière fois. Après cela, il partit en toute hate pour l'Angleterre, sans attendre presque l'écho de ses derniers accents. On e?t pensé qu'il ne voulait ni s'attendrir à la pensée d'un dernier adieu, ni se rattacher à ce qu'il abandonnait par d'inutiles regrets! à Londres, ses ouvrages avaient déjà trouvé un public intelligent; ils y étaient généralement connus et admirés[36]. Il quitta la France dans cette disposition d'esprit que
; en négligeant les prescriptions des médecins, les précautions qui lui rappelaient son état maladif. Il joua deux fois en public et maintes fois dans des soirées particulières. Chez la duchesse de Sutherland, il fut présenté à la reine; après cela, tous les salons distingués recherchèrent plus encore l'av
eterre, mais il ajourna longtemps son départ. Qui pourrait dire le sentiment qui causait ce retard?... Il joua encore à un concert donné pour les Polonais. Dernier signe d'amour envoyé à sa
eul devoir depuis bien des années la prolongation de son existence, le docteur Molin se mourait. Cette perte lui fut plus que sensible; elle lui apporta ce découragement final si dangereux, dans des moments où la disposition d'esprit exerce tant d'empire sur les progrès de la maladie. Chopin proclama aussit?t que personne ne saurait remplacer les soins de Molin, prétendant ne plus avo
n coordonner les pensées. Un respectueux soin de sa gloire lui dicta le désir de les voir br?lées pour empêcher qu'elles fussent tronquées, mutilées, transfo
'art, auquel la sérénité, la solitude, les drames secrets et poignants, la joie au l'enténèbrement du c?ur, prêtent des aspects si différents! Il n'y chercha plus qu'une occupation uniforme et absorbante, ne lui demanda plus que ce que Manfred demandait vainement aux forces de la magie: l'oubli!... L'oubli, que n'accordent ni les distractions, ni l'étourdissement, lesquels au contraire semblent, avec une ruse pleine de venin, compenser en intensité le temps qu'
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igante. Il poursuivit en idée le contour de son projet, il en parla à diverses reprises, l'exécution lui
vec un calme et une résignation toute masculine, voulant dérober à tous, se dérober peut-être à lui-même, ce qu'il avait pu faire pour l'amener et la hater. Aussi, avec ses amis ne cessa-t-il jamais de prévoir un lendemain. Ayant toujours aimé à changer de demeure, il manifesta encore ce go?t en prenant alors un autre logement, pour éviter, disait-il, les incommodités de celui qu'il occupait; il disposa son ameublement à ne
sions simultanées, qu'à certains moments elle dicta aux esprits les plus fermes des discours que leurs actions semblaient démentir, qui néanmoins découlaient d'une égale persuasion? Nous croirions plut?t qu'après avoir succombé à un impérieux désir de quitter cette vie, après avoir fait en Angleterre tout ce qu'il fallait pour abréger ses derniers jours, il voulut écarter tout ce qui e?t pu laisser soup?onner cette faiblesse, qu'avec sa manière de voir il e?t jugé dans un autre romanesque, théatrale, ridicule. Il e?t rougi d'agir comme
naissait trop bien le malade pour se rebuter et ne pas être certain de le voir sit?t qu'il le saurait si près de lui. Aussi, quand il eut trouvé moyen de lui faire conna?tre sa présence, il en fut re?u sans délai. D'abord, il y eut dans l'accueil du pauvre ami expirant, meurtri, contusionné, saignant, haletant, à bout de douleurs et de courage,
mme s'ils ne vivaient pas à Paris, mais à Varsovie. Il l'entretenait de tous les petits faits qui avaient eu lieu dans le groupe de leurs ecclésiastiques émigrés, des nouvelles persécutions qui étaient fondues sur la religion en Pologne, des églises enlevées au culte, des milliers de confesseurs envoyés en Sibérie pour
le ramenaient en quelque sorte dans sa patrie, dans cette chère Pologne qu'il revoyait plus que jamais couverte de sang, baignée de larmes, flagellée et déchirée, humiliée et raillée, mais toujours reine sous sa pourpre de dérision et sous sa couronne d'épines
je ne mourrai pas comme un cochon (iak swinia)!? Nous tenons ces détails de la bouche même de l'abbé Jelowicki, qui les reproduisit plus tard dans une de ses Lettres spirituelles. Il nous disait la profonde commotion que produisit sur lui l'emploi de
laquelle il voyait approcher sa fin. Il voulut être enterré à c?té de Bellini, avec lequel il avait eu des rapports aussi fréquents qu'intimes durant le séjour que celui-ci fit à Paris. La tombe de Bellini est placée au cimetière du Père-Lachaise, à c?té de celle de Cherubini; le désir de conna?tre ce grand ma?tre, dans l'admiration duquel il avait été élevé, fut un des motifs qui, lorsqu'en 1831 Chopin quitta Vienne pour se rendre à Londres, le décidèrent à passer par Paris où il ne prévoyait pas que son sort devait le fixer
ours d'octobre ne laissèrent plus ni doute, ni espoir. L'instant fatal approchait; on ne se fiait plus à la journée, à l'heure suivante. La s?ur de Chopin et M. Gutmann, l'assistant constamment, ne s'éloignèrent plus un instant de lui
mémorations d'idées et de faits, sur ce seuil étroit qui sépare le passé de l'avenir, le temps de l'éternité, nous remue plus profondément que quoi que ce soit en ce monde. Les catastrophes, les ab?mes que la terre ouvre sous nos pas, les conflagrations qui enlacent des villes entières de leurs écharpes enflammées, les horribles alternatives subies par le fragile navire dont la tempête se fait un hochet, le sang que font couler les armes en le mêlant à la sinistre fumée des batailles, l'horrible charnier lui-même qu'un fléau contagieux établit dans les habi
la plus assidue fut la Psse Marcelline Czartoryska, qui, au nom de toute sa famille, bien plus encore en son propre nom, comme l'élève préférée du poète, la confidente des secrets de son art, venait tous les jours passer un co
ande, svelte, vêtue de blanc, ressemblant aux plus belles figures d'anges qu'imagina jamais le plus pieux des peintres; il put la prendre pour quelque céleste apparition. Un moment vint où la crise lui laissa un peu de repos; alors il lui demanda de chanter. On crut d'abord qu'il délirait, mais il répéta sa de
n compatriote; elle se remit au piano et chanta un psaume de Marcello. Chopin se trouva plus mal, tout le monde fut saisi d'effroi. Par un mouvement spontané, tous se jetèrent à genoux. Personne n'osant parler, l'on n'entendit plus que la voix de la comtesse; elle plana comme une céleste mélodie au-dessus des soupirs et
leur commune expatriation, ce fut naturellement l'abbé Jelowicki qui arriva. Lorsque le saint viatique et l'extrême-onction lui furent administrés, il les re?ut avec une grande dévotion, en présence de tous ses amis. Peu après, il fit approcher de son lit tous ceux
s du soir qu'une dernière fois, il se sentit quelque peu soulagé. L'abbé Jelowicki ne l'avait plus quitté. à peine Chopin eut-il recouvré la parole, qu'il désira réciter avec lui les litanies et les prières des agonisants; il le
voix à peine audible: ?Qui est près de moi?? Il pencha sa tête pour baiser la main de M. Gutmann qui le soutenait, rendant l'ame dans ce dernier témoignage d'amitié et de reconnaissance. Il
eurs variées; il sembla reposer dans un jardin. Sa figure reprit une jeunesse, une pureté, un calme inaccoutumé, sa juvénile beauté, si longtemps éclipsée par la souffrance, reparu
o?t on entendit la Marche funèbre du grand artiste qui venait de mourir; elle fut instrumentée à cette occasion par M. Reber. Le mystérieux souvenir de la patrie qu'il y avait enfoui, accompagna le noble barde polonais à son dernier séjour. à l'offertoire, M. Lefébure-Wély exécuta sur l'orgue les admirables Préludes de Chopin en si et mi mineurs. Les parties de solos du Requiem fure
n respect et d'un enthousiasme vivement sentis, pourra seule prêter un don persuasif et sympathique, il nous fallait ajouter encore les mots que nous dicterait l'inévitable retour sur soi-même, que fait faire à l'homme chaque mort qui enlève d'autour de lui des contemporains de sa jeunesse et qui brise
subtil, doué de facultés éminentes, il n'avait encore réussi qu'à dévorer des difficultés par son infatigable énergie, en se créant une arène où ces facultés eussent pu se déployer avec autant de succès dans les joutes de la parole et le maniement des affaires, qu'elles en avaient eu dans ses brillants faits d'armes.-L'autre a expiré en s'éteignant lentement dans ses propres flamm
ommagements que renferme une compréhensive amitié. L'affectueuse sympathie, dont tant de preuves irrécusables ont été données par cet artiste exclusif pour nos sentiments et notre
rd'hui que la musique poursuit un développement si général et si grandiose, il nous appara?t à quelques égards semblable à ces peintres du quatorzième et du quinzième siècle, qui resserraient les productions de leur génie sur les marges du parchemin, mais qui en peignaient
. De nos jours, des monuments sont encore érigés par un procédé analogue; mais, grace à une heureuse combinaison, au lieu de ne batir qu'un tertre informe et grossier, la participation de tous concourt à une ?uvre d'art, destinée à perpétuer le muet souvenir qu'on voulait hon
ète de ses inspirations et, nous osons le dire, un interprète aimé et choisi par lui; à ce que nous avons plus souvent que d'autres recueilli de sa bouche les procédés de sa méthode; à ce que nous nous sommes identifié en quelque sorte à ses pensées sur l'art et aux sentiments qu'il lui confiait, par cette longue assimilation qui s'établit entre un écrivain et son traducteur,-nous avons cru que ces circonstances nous imposaient pour devoir de ne pas seulement apporter une pierre brute et anony
Lis
I
Breitkopf et H
TE
Rédemption), destiné à racheter les chrétiens tombés en esclavage chez les infidèles, le privilège exclusif pour ce pays de porter une ceinture rouge sur leur h
s porté par le prince Nicolas Esterhazy au couronnement de
jugés, on défendit à leurs descendants de porter dans leur habillement,
s, s'associaient à la Polonaise et y occupaien
imples spectateurs, pendant que la promenade se continuait sous leurs yeux. Dans les derniers temps, quand les délicatesses du savoir-vivre propres à ces m?urs toutes particulières s'effacèrent, sous l'influence des contacts sociaux tro
publiée avec une vignette qui représente l'auteur se br?lant la cervelle d'un coup de
té consacrées au culte des dieux pa?ens), possédait encore 800,000 serfs vers la fin du dernier siècle, quoique ses richesses fussent déjà considérablement diminuées. Une pièce non moins curieuse du trésor dont nous parlons et qui subsiste encore, est un tableau représentant Saint Jean-Baptiste entouré d'une banderole avec cet exergue latine: Au nom du Seigneur, Jean, tu seras vainqueur. Il a été trouvé par Jean Sobieski lui-même, après la victoire qu'il remporta sous les murs de Vi
mencèrent sur la manière dont s'accomplirait sa génuflexion. On proposa d'abord les formes les plus humiliantes que la princesse rejetait les unes après les autres, prête à retourner chez elle. Enfin, il fut convenu qu'elle demanderait et recevrait une audience de l'impératrice, que l'empereur viendrait et que là, sans autres témoins, la princesse implorerait à genoux la grace de son enfant. Quand elle fut chez l'impératrice, l'empereur entra... voyant que la princesse ne bougeait pas, l'impératrice crut qu'elle ne le reconnaissait point et se leva... L
auté et d'une suavité de manières vraiment fascinante. Le général la vit derrière la grille du parloir et causa longtemps avec elle. Le lendemain il lui fit accorder tout ce qu'elle avait demandé, (sans la prévenir qu'un an après son successeur n'en tiendrait aucun compte), et ordonna à ses soldats de planter un jeune peuplier devant ses fenêtres
t ans et n'avait rien perdu de sa fière imprudence, fit mettre sur ses cartes
non s'en affranchir, ne pouvant se comparer avec le savoir-faire habile et ingénieux du diplomate et du vaincu. Aussi, pour s'entretenir la main, ces femmes, à quelque rang qu'elles appartiennent, femmes de cour ou de quatorzième tchin, ne disent-elles jamais, au grand jamais, un mot de pure et simple vérité. Demandez-leur s'il est jour à minuit, elles répondront oui, pour voir si elles ont su faire croire l'incroyable. Le mensonge, qui répugne à la nature humaine, étant devenu un ingrédient inévitable de leurs rapports sociaux, a fini par gagner pour elles on ne sait quel charme malsain, comme celui de l'assa f?tida que les hommes au palais blasé du siècle dernier portaient en bonbonnière. Elles ont comme un go?t plus sapide sur la langue sit?t qu'elles se figurent avoir induit en erreur quelque na?f, avoir persuadé quelque bonne ame du contraire de qui a été, de ce qui est, de ce qui sera.-Or, pour autant de Polonaises qu'on ait pu conna?tre, jamais on n'a rencontré une vraie menteuse. Elles savent faire de la dissimulation un art; elles savent même le ranger parmi les beaux-arts, car lorsqu'on en a surpris le secret, on ne sait ce qu'il faut admirer le plus, du sentiment généreux qui la dicta ou de la délicatesse de ses procédés. Mais, quelqu'inimaginable finesse qu'elles mettent à ne pas laisser comprendre qu'elles savent ce qu'elles prétendent ignorer, qu'elles ont aper?u ce qu'elles veulent n'avoir point vu, on ne peut jamais les accuser d'avoir manqué de franchise, surtout au détriment de qui que ce soit. Elles ont toujours dit vrai; tant pis pour ceux qui
cé devant une personne
ace de Mod
oulier la santé des femmes qu'on voulait fêter, est une des traditi
outre-tombe, 1er
m, 3e vo
pin quelques strophes d'un ton familier, qu'elles disent intraduisibles, mais peignant d'une touche fine et sentie le caractère général de cel
to tam
Polek
zczery, tam
ogu dusz
.............
.............
icho w ?yc
cia, jak
?ni, tańc
iaty, star
e, istne
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smutku my?l
Polka ta
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sza z gwiaz
duszy jéj
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sznie i t
zechy wys
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zieckiém, cz
cz??cie ni
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uszy i st
oj? b?dzi
jdzie ci z
duszy ni
em pojmi
ieku d?wi
czasie zr
eńcu na j
erciedle
onie przys
que Chopin reproduisait avec une sorte de prédilection passionnée. Nous ne nous refusons pas le plaisir de faire
lna, jakby
cznemi, pe
askiem jakby
y czasem ze
a nas walki
o?niéj rozle
ry, objawia
kryt? za po
ilne, jakby
em, w duszy n
lu, co nam
awia dusz? n
obny do woni
sac czasem
ra; kolyszac
kiem jeszcz
jako cicha
ki z nurt to
tóre o nic j
ia, szkoda... mó
Seigneur, (Jasnie Wielmo?ny, Jasnie Oswiecony Pan), sont encore de rigueur. On se donne constamment dans la conversation celui de Bienfaiteur (Dobrodzij), et le salut d'u
ne, Salo
ganini, apr
nd. Lucrezi
us de quatre-vingts ans, vivait encore dans une campagne du gouvernement de la Volhynie à l'époque de notre séjour dans ces contrées, avait fait,
me on et in lorsqu'ils sont accompagnés d'une cédille: ?, ?. à c?té du c (tse) qu'on dit avec une grande mollesse, quelquefois ? (tsic), le s accentué, ?, est presque gazouillé. Le z a trois sons; on croirait l'accord d'un ton. Le ? (iais), le z (zed) et le ? (zied). L'y forme une voyelle d'un son étouffé, eu, que nous ne saurions pas plus reproduire en fran?ais que celui du ?; aussi bien que lui, elle donne un chatoyant ineffable à la langue.-Ces éléments fins et déliés permettent aux femmes de prendre dans leurs discours un accent chantant ou tra?nant, qu'elles transportent d'ordinaire aux autres langues, où le charme, devenant défaut, déroute au lieu de plaire. Que de choses, que de personnes qui, à peine transportées dans un milieu dont l'air ambiant, le courant de pensées diverses, ne comportent pas un genre de grace, d'expression, d'attrait, ce qui en elles était fascinant et irrésistible devient choquant et aga?ant, uniquement parce que ces mêmes séductions sont placées sous le rayon d'un autre éclairage; parce que les ombres y perdant leurs profondeurs, les reflets lumineux n'ont plus leur éclat et leurs signifiances. En parlant leur langue, les Polonaises ont encore l'habitude de faire succéder à des espèces de récitatifs et de thrénodies improvisées, lorsque les sujets qui les occupent sont sérieux et mélancoliques, un petit parler gras et zézayant comme celui des enfants. Est-ce pour garder et manifester les privilèges de leur suzeraineté féminine, au moment même où elles ont condescendu à être graves comme des sénateurs, de bon conseil comme le ministre d'un règne précédent et sage, profondes comme un vieux théologien, subtiles comme un métaphysicien allemand? Mais, pour peu que la Polonaise soit en veine de gaieté, en train de laisser luire les feux de ses charmes, de laisser s'exhaler les parfums de son esprit, comme la fleur qui penche son calice sous le chaud rayon d'un soleil de printemps pour répandre dans les airs ses senteurs, on dirait son ame que tout mortel voudrait aspirer et imboire comme une bouffée de félicité arrivée des régions du paradis... elle ne semble plus se donner la peine d'articuler ses mots, comme les humbles habitants de cette vallée de larmes. Elle se met à rossignoler; les phrases deviennent des roulades qui montent aux plus haut de la gamme d'un soprano enchanteur, ou bien les périodes se balancent en trilles qu'on dirait le tremblement d'une goutte de rosée; triomphes charmants, hésitation plus charmantes encore, entrecoupées de petits rires perlés, de petits cris interjectifs! Puis viennent de petits points d'orgues dans les notes sublimes du registre de la voix, lesquels descendent rapidement par on ne sait quelle succession chromatique de demi-ton
crezia
crezia
vons parlé plus haut et mentionné la vignette étrange. D'entre beaucoup de compatriotes de Chopin, le Cte Zaluski, musicien éminent, sut peut-être le mieux saisir le sens, l'esprit, l'ame, de ses ?uv
nh?ren derselben sich der herandringenden poetischen Anregungen zu erwehren. An und für sich bestimmt, musikalische Intentionen mehr auszudeuten als auszuführen, zaubern sie lebhafte Bilder hervor, oder so zu sagen selbstentstandene Ged
F?hren in herb
ie Wogen
Stürme mit
er Sterblic
ie See bald und
! muss grolle
Gl?cklein es
s aufh?rt z
ssen wunderbar erscheinen. Sie erinnern an jene wundervollen Gebilde der Natur, die im kleinsten Raum eine so erstaunliche Zahlenmenge aufweisen. Man z?hle nur die Noten des zuerst erw?hnten Vorspieles; ihre Zahl betr?gt gegen fünfzehnhundert; die kaum eine Minute ausfüllen.-Ander
ischen Tage auf den Balearen entstand. Gleichm?ssig und immer wiederkehrend fallen bei Sonnenschein Regentropfen herab; dann verfinstert sich der
res d'un
] A
res d'un
Spiri
res d'un
crezia
crezia
crezia
crezia
s trouvons dans une brochure publiée à ce moment à Londres, chez M. Wessel et Stappleton, sous le titre An Essay on the works of F. Chopin, quelques lignes tracées ave
mighty
souled ps
ties of expression, involves the necessity of being in no less a degree a poet than a pianist, a thinker than a musician. Commonplace is instinctively avoided in all the works of Chopin; a stale cadence or a trite progression, a hum-drum subject or a hackneyed sequence, a vulgar twist of the melody or a worn out passage, a meagre harmony or an unskilful counterpoint, may in vain be looked for throughout the entire range of his compositions, the prevailing characteristics of which are, a feeling as uncommon as beautiful, a treatment as original as felicitous, a melody and a harmony as new, fresh, vigorous and striking, as they are utterly unexpected and out of the ordinary track. In taking up one of the works of Chopin
iller, D
it dans l'art dramatique un des brillants représentants du romantisme éch