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Picciola

Picciola

Author: M. Xavier
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Chapter 1 QUELQUES RECHERCHES SUR L'EMPLOI DU TEMPS DANS LES PRISONS D'éTAT.

Word Count: 9706    |    Released on: 04/12/2017

tice solennelle que l'Académie Fran?aise s'est empressée de lui rendre en le proclama

s classiques n'ont acquise qu'après l'épreuve du temps, et cet admirable livre de philosophie morale et religieuse a pris sa place dans les

; je ne dirai pas qu'il a tenté une espèce de tour de force littéraire en taillant un volume dans l'étoffe d'une courte nouvelle; je ne dirai pas, enfin, qu'il a su éviter les écueils presque inévitables d'une composition où il avait à chaque pas la crainte de tomber dans le faux, ou dans le froid, ou même dans le ridicule. Tou

ne soutient ni n'éveille l'attention par la multiplicité et la bizarrerie des événemens, par l'éclat et la force des péripéties, par le choc et le tumulte des passions, par tous les ressorts, déjà usés ou affaiblis, de la dramaturgie moderne; j'aurais sans doute réussi à prouver, ce modèle à la main, que de t

emble que chacun de nous s'attache de préférence au spectacle de l'homme luttant corps à corps avec l'adversité, dont il triomphe par la patience, cette force des faibles. Robinson Crusoé, n'est-il pas le livre de tous les ages et de toutes les conditions? Nous le savons par c

ssaire d'accumuler dans la biographie de son prisonnier ces miracles d'industrie, d'adresse, et de persévérance, enfantés par l'amour de la liberté; ces échelles de corde gigantesques tissues avec du linge, ces instrumens de délivrance fa?onnés avec un mauvais couteau, ces souterrains creusés dans le roc à l'aide d'un chandelier de fer, ces larges brèches faites en silence dans des murailles épaisses de dix pieds, ces énormes barreaux sciés au moyen d'un ressort de montre; en un mot, ces évasions incroyables

et intelligent; elle console et instruit le prisonnier; elle lui révèle l'?uvre de la création; elle le retire de l'abyme de l'incrédulité; elle le conduit, sous l'égide de la foi, au bonheur qu'il av

s, a condamné une invraisemblance et une exagération dans cet amour du pauvre prisonnier pour sa fleur inconnue. Sans doute cette injuste critique n'est pas de celles qui ont de l'écho ni de la portée; mais comme elle peut vouloir se reproduire à la faveur des nouvelles et nombreuses éditions qui attendent Picciola, je lui répondrai dès à présent pour en finir ave

re dans la classification des plantes, selon Linnée et Tournefort, ou bien selon Jussieu et Mirbel. J'avoue tout bas que je ne ferais pas une grosse querelle à M. Saintine s'il s'était avisé de tendre un piége aux savans, et d'inventer une fleur qui n'existat que dans son livre. Que nous importe de savoir exactement si cette fleur était polypétale ou monocotyléd

de plante qui consentirait à végéter dans l'atmosphère étouffée d'un cachot. Dans les cours étroites où les prisonniers d'état obtenaient à grand'peine la faveur de respirer sous le ciel; pressé par de hautes murailles noires et nues, un rosier aurai

u donjon, au-dessous des fenêtres de sa prison; il cultivait lui-même ses plantations, et donnait particulièrement des soins assidus à une brillante famille d'?illets qui le rendaient aussi fier que ses victoires. Mademoiselle de Scudéry, ayant

illets, qu'un i

ain qui gagna

Apollon batissai

pas que Mars

ans la bêche et dans la serpette que des instrumens de délivrance. Le cardinal, gardé de près dans sa chambre, aimait mieux jouer aux dames ou aux échecs avec ses gardiens que de lire son brév

régime des prisons d'état s'opposait à ce que ce moyen de distraction y f?t autorisé, tous les prisonniers imaginaient

ces inventions qui étaient traditionnelles dans les prisons d'état: il remplit d'écriture les murs de sa chambre blanchie à la chaux; il écrivit ensuite sur le plomb des vitres avec la pointe d'une épingle; et, quand il eut couvert de ses pensées toutes les pages de pierre, de bois, et de plomb, que renfe

irable apologie qui sauva la tête de Fouquet. Après s'être fait aimer d'un espion, il trouva plus aisé d'apprivoiser une araignée: cette araignée avait tendu sa toile entre les barreaux du soupirail à travers lequel l'air et le jour pénétraient dans la prison; il lui épargna la peine de guetter une proie dans ses fils, et il pla?a des mouches à demi mortes sur le bord du soupirail, où l'araignée descendait les chercher. Elle ne tarda pas à s'accoutumer à ce manége, et elle se hasarda bient?t à venir prendre son butin j

d'autant plus odieux qu'il n'aurait pour motif qu'une basse et stupide méchanceté; mais un porte-clefs brutal et à moitié ivre est peut-être l'auteur de ce meurtre, qui arracha cette doulou

ient indignes du moindre divertissement, pour qu'on ne reconnaisse pas la même tradition appliquée à deux personnages différens. Or, Saint-Mars, lieutenant du roi dans la citadelle de Pignerol, n'e?t pas osé se porter à cet excès de mesquine et insolente cruauté contre un prisonnier qu'il avait ordre de traiter, au contraire, avec beaucoup de distinction; et, en outre, Fouquet, à la suite de sa disgrace et de son procès, aurait craint de se rendre

ut une infatigable ardeur à écrire, en dépit de la surveillance sévère à laquelle il était soumis par ordre spécial du roi. Il fabriqua des plumes avec des os de volailles, et de l'encre avec de la suie délayée dans du vin; il remplit d'abord d'écriture tous les livres qu'on lui mit entre les mains; quand on l'eut privé de livres, il changea la destination du papier qu'on était forcé de lui fournir pour l'usage de sa garderobe, et il en fi

r une désobéissance aussi persévérante, que rien au monde ne pouvait empêcher. Fouquet reprit donc ses écritures avec une prodigieuse activité, et il rédigea un grand nombre d'ouvrages en prose et en vers, la plupart traitant de matières morales et ascétiques: les uns furent délivrés à son fils après sa

quet donna des le?ons de pharmacie au valet emprisonné avec lui, et dans les derniers temps de sa vie il eut la satisfaction, bien douce pour une ame évangélique comme la sienne, de venir en aide à un de ses ge?liers les plus impitoyables: Louvois lui fit demander un collyre, appelé eau de casse-lunette, qu'il distillait pour le mal d'yeux, avec la recette de cette eau et l

Exile, aux ?les Sainte-Marguerite et à la Bastille, toujours sous la garde de Saint-Mars, mais le visage couvert d'un masque, et entouré de précautions extraordinaires pour empêcher qu'on ne le reconn?t. Fouquet, devenu l'homme au masque de fer, écrivait encor

préparé son évasion, et pendus par ordre arbitraire du gouverneur. Quand la facheuse issue de ces tentatives l'eut réellement convaincu de leur inutilité, il chercha d'autres manières de tuer le temps. à l'aide d'une lunette d'approche qu'on lui avait fait parvenir secrètement, il passait des journées entières à observer tout le pays qu'on découvrait de ses fenêtres. Lorsque le gouverneur lui eut enlevé cette lunette, il se vengea en l'humiliant par toutes sortes d'insolences; ensu

sieurs ensemble dans chaque chambre; et ils avaient ainsi la consolation de voir des visages humains et d'entendre des voix humaines. Quelquefois, il est vrai, la discorde s'allumait entre ceux que le malheur aurait d? rendre frères, et d'horribles luttes nécessitaient alors leur séparation, qu'ils eussent vainement demandée à grands cris. Dans ces chambrées, où l'on réunissait jusqu'à cinq personnes, la conversation était presque permanente: après s'être mutuellement raconté leur histoire et les motifs de leur incarcération, ces malheureux s'entretenaient de leurs projets ou de leurs espérances d

poisson et trempée dans un mélange de vin, de sucre, et de noir de fumée, il tapissa de ses sonnets, de ses rondeaux, et de ses madrigaux, les murs de toutes les chambres de la Bastille. Ce fut lui qui inventa la manière de parler du baton, pour communiquer avec les détenus des chambres voisines, mystérieux langage que la tradition de la Bastille conserva fidèlement parmi les prisonniers. Ce langage se transmettait en frappant la muraille ou le plafond avec un

espect et l'attention que mérite un livre si saint; et plus je le lisais, et plus j'y trouvais cette manne cachée, dont plus on mange, plus on sent redoubler sa faim; j'y découvrais ces lumières qui sont voilées a

igeonneaux dans sa chambre, et leur attachant des billets sous les ailes, dans l'espoir que ces billets tomberaient dans les mains d'un ami ou d'un étranger compatissant. Le gouverneur de la Bastille, Bernaville, successe

sur la paille: ?Il les connaissait tous par les noms qu'il leur avait imposés et les distinguait les uns des autres; l'un s'appelait Ratapon, l'autre le Goulu, cet autre le Friand, et ainsi des autres. Quand il mangeait, vous voyiez tous ces rats venir autour de son plat faire une musique enragée, pendant que, lui, s'empressait à les mettre d'accord. 'Allons, Goulu,' disait-il à l'un, 'tu manges trop vite! laisse approcher le Friand, qu'il en ait sa part. Pourquoi as-tu mordu Ratapon?'? Et tac

s ses Mémoires, ?l'ennui qu'on y redoute généralement... Je m'en garantis, quand je fus plus calme, par les occupations que je me fis et par tous les amusemens qui se présentèrent à moi, que j'avais besoin de recueillir. Ce n'est pas l'importance des choses qui nous les rend précieuses, c'est le besoin que nous en avons. Je fus étonnée du parti que je tirai d'une chatte que j'avais demandée simplement dans l'intention de me délivrer des souris dont j

s. La lecture défrayait donc presque seule les loisirs des détenus, qui étaient souvent devenus pensionnaires de la Bastille à cause des livres qu'ils avaient écrits ou publiés. L'abbé Lenglet Dufresnoy, qui fit sept ou huit voyages dans les prisons d'état, déclarait ingénument qu'il n'avait nulle part trouvé autant de tranquillité pour l'étude, et d

vait apportée par un quiproquo jésuitique, employait la journée à cuver le vin qu'il buvait le matin, ?pour être en état,? disait-il, ?de supporter l'ennui de ce terrible prédicateur appelé le donjon de Vincennes.? Diderot pilait de l'ardoise, la faisait infuser dans du vin et taillait un cure-dent, pour écrire sur les marges d

, ils retombaient quelquefois dans les horreurs de l'ancienne Bastille, où la torture morale surpassait encore la torture physique: combien de misérables, lentement assassinés par l'oisiveté et l'abrutissement au fond de ces ténébreux cachots, où Latude languit trente-quatre ans! Quel séjour, que ces antres de pierre que le jour ne visitait jamais, où se concentrait un air empoisonné, o

t,? raconte-t-il dans ses Mémoires assez mal rédigés par l'avocat Thierry, et peut-être trop souvent empreints de romanesque, ?je pris pendant long-temps la mie du pain qu'on me donnait; je la broyais dans mes mains, je la pétrissais avec ma salive; puis, en l'aplatissant, j'en fis des tablettes de six pouces carrés ou environ et de deux lignes d'épaisseur. à défaut de plume, je pris l'arête triangulaire que l'on trouve sous le ventre des carpes: elles sont larges et fortes; en les fendant, on peut les employer facilement au lieu de plume. Il ne me manquait plus que de l'encre: mon sang pouvait y suppléer, et je m'en servis. Je tirai des fils d'un pan de ma chemise; je liai fortement la première phalang

savant jésuite le père Griffet, aum?nier de la Bastille, ne furent pas même conservées dans les archives de cette forteresse, comme l'échelle de corde et les divers instrumens qui avaient servi à l'évasion de Latude. Il écrivit encore avec d'autres procédés non moins ingénieux: ses chemises et ses mouchoirs lui

uisqu'il était forcé de vivre avec eux, de leur inspirer de l'affection. Un jour, un gros rat étant sorti de la meurtrière, il l'appela doucement et lui jeta des miettes de pain, que ce rat vint prendre après quelque hésitation et emporta dans son trou. Le lendemain, le rat reparut et se fit moins prier pour s'emparer du pain qu'on lui offrait; le troisième jour, ce rat devint plus familier et aussi plus vorace, parce que Latude se priva d'une partie de sa ration de viande pour attirer ce commensal affamé; les jours suivans, le rat, dont la confiance augmentait à chaque repas, alla en trottinant quérir sa pitance dans la main du prisonnier. Ce n'

ument avec un morceau de sureau qu'il trouva dans la paille de son lit), il eut beau les enlever de leur toile et les retenir de force sur sa main; ces araignées ne se laissèrent pas séduire, et il finit par conclure que celle de Pelisson n'avait existé que dans les livres et la tradition. Cependant le b

les serrures et les verroux, pour s'assurer qu'on n'exécutait pas une tentative d'évasion. Le baron de Trenck avoua que tout ce bruit provenait de sa souris, qui ne dormait pas et qui demandait la liberté pour lui. Le major confisqua la souris et la transféra dans la chambre de l'officier de garde; le lendemain, la souris, qui avait travaillé de grand courage pour percer la porte de l'endroit où elle était enfermée, attendit l'heure du d?ner pour rentrer chez

j'en faisais écouler la partie liquide et je jetais le reste. C'est ainsi que je parvins à me faire de bonne encre bien coulante, avec laquelle je pouvais écrire, et qui me servait en même temps de couleur quand je voulais peindre.? La plume qu'il avait inventée fut tour à tour un brin de paille, un cure-dent et un os de chapon. En outre, à l'aide d'un clou tiré du plancher, il cisela ses gobelets d'é

u parlement de Bretagne, accusé d'avoir insulté le roi dans des billets anonymes, et seulement coupable de s'être opposé aux envahissemens du pouvoir royal en Bretagne. La Chalotais, conduit à Saint-Malo et enfermé dans la citadelle, fut privé des moyens de se défendre et de répondre à ses calomniateurs, pendant que son procès s'instruisait avec une lenteur calculée; mais, à peine relevé d'une maladie mortelle, il rassembla ses forces pour composer trois mémo

e temps de cette détention à sa ma?tresse, madame de Monier, enfermée aussi dans un couvent: il correspondait librement avec Sophie, par l'entremise du lieutenant de police Lenoir, qui avait consenti à faire passer les lettres des deux amans, pourvu qu'elles retournassent en dép?t à son secrétariat. Ce piquant échange de lettres d'amour ne suffisait pas à l'inquiète et dévorante activité de Mirabeau, qui noircissait une immense quantité de papier qu'on lui fournissait à discrétion, ainsi que des livres: il traduisait Tibulle et les

ait fait une sorte d'ovation à Latude, prêta l'oreille à peine au récit de trente-neuf ans de captivité que voulut lui raconter Le Prevot de Beaumont. La révolution, qui commen?ait, préparait des prisons moins effrayantes et plus tyranniques, des captivités moins longues et plus atroces. Louis XVI, prisonnier au Templ

oilette; les hommes devenaient amoureux et rivaux. Il y avait des poètes qui rimaient, des peintres qui peignaient, des musiciens qui chantaient, des militaires qui combinaient des plans de campagne. ? la douce vie qu'on e?t menée au Luxembourg, à Saint Lazare, à l'Abbaye et au Chatelet, si le tribunal de sang n'avait pas réclamé chaque jour sa provision de victimes! Roucher, l'auteur du poème des Mois, quoique incarcéré à Sainte-Pélagie, continuait l'éd

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les précautions de surveillance; le journaliste Magalon, encha?né c?te à c?te avec un galérien qu'on transférait à Bicêtre, fit retentir pendant six mois tous les échos de la polémique quotidienne; on n'eut point assez de colère et d'indignation contre le pouvoir, qui ordonna la translation de Fontan à Poissy. Depuis la révolution de juillet, cet état de choses a empiré ou s'est amélioré, selon le point de vue d'où on l'examine: les prisons les plus épouvantables ont un régime plus doux et plus bénin que celui des colléges de l'université; on y a des livres, des plumes, de l'encre, et du pa

?ais, dans le tombeau du Spielberg, nous apprend que les raffinemens barbares de la captivité du baron de Trenck subsistent encore sous la protection de l'empereur d'Autriche: Andryane, privé de ses livres, écrivait avec la pointe d'une aiguille sur les parois de son cachot, et y recomposai

acob, bib

VIRGINI

tremble en vous l'offrant. Cependant

es gros romans, n

st ni un dram

e! Dieu m'en garde! Si l'action de cet ouvrage est peu apparente, la pensée n'en est pas dépourvue de grandeur, le but en est élevé, et si je ne l'atteins pas, c'est que les forces m'auront manqué. J'attache du prix pourtant à sa réussite, car j'y ai déposé

la certifie, et vous l'offre en compensation de ce que vous reg

is seulement, la comtesse de Charney, dont le regard, quoique voilé par une

us l'avez vu ensuite briller, s'animer, jeter des flammes, et trahir tout-à-coup des sentimens de force, d'énergie et de dévouement. Eh bien! ce regard, c'était toute la femme! Cette femme, c'était le mélange incroyable de la douceur et de l'audace, de la f

n culte de fille, puis d'épouse. C'est avec un plaisir bien vif que je vous entretiens ici de cette noble créature: les

omestique, aux gestes brusques, aux manières communes, même pour des gens de cette classe, tutoyer la fille de la comtesse, et la jeune femme, élégante et parée, belle comme sa mère l'avait été, répondre au vieillard avec déférence et respect, avec amitié même, en l'interpellant du titre de parrain: en effet, elle est sa filleule. Puis, peut-être

e vais vous la f

un et de l'autre, sur cette fleur fanée, des récits longs et détaillés, qui m'ont ému vivement. J'ai long-temps gardé entre mes mains les manuscrits du

n ai extrait des fragmens précieux; ce journal, j'y ai puisé mes inspirations, et si je parviens à faire passer dans votre ame le sentime

t cessé d'avoir cours; c'est que toujours on me le désignait ainsi, soit en fran?ais, soit en italien. Dans ma mém

t, pratique vaut mieux que théorie, et chacun a besoin de sa propre expérience: cette expérience, on court joyeusement au-devant d'elle pour l'acquérir, et on ne se soucie guère de la trouver toute faite dans des livres. Les vieillards, devenus mor

onter; mais il ne s'agit ici, avant tout, que de l'amour d'un

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