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La San-Felice, Tome I

Chapter 4 LA FêTE DE LA PEUR.

Word Count: 4837    |    Released on: 06/12/2017

utilé que son ma?tre, au pavillon britannique hissé à sa corne, nous avon

puis Naples, les couleurs d'Angleterre, mêlées

entendre le Gode save the king, auquel les matelots du Van-Guard, montés sur les vergues, répondirent pa

u Van-Guard, fit abattre l'escalier de tribord, c'est-à-dire l'escalier d'honneur

et souffrants, étaient encore mal guéris de leurs blessures furent app

ine,-et Nelson, dans une lettre à sa femme, consigne ce fait,-la reine poussa la belle Emma, qui, rougissant d'être en cette occasion plus que la reine, monta l'escalier, et, soit émotion réelle, soit comédie bie

, ? cher

yeux étonnement, l'enveloppa de son bras unique, et, en

tant, pour Nelson, oubli du monde entier et perception ineffable de toute

reine et toute la cour étaient à

e grand cordon du Mérite de Saint-Ferdinand, que le roi venait de créer, était suspendu le brevet de duc de Bronte, flatterie toute féminine trouvée par la reine

s, le vengeur des rois, et qui, réunissant dans les siennes la ma

un serrement de main d'Emma Lyonna! Il fut convenu que Nelson descendrait à bord de la galère capitane, qui, grace à ses vingt-quatre rameurs, devait marcher plus vite qu'un batiment à voiles; mais, avant tout, Emma lui dem

cette visite, lady Hamilton fut appuyée à son bras, lui faisant raconter au roi et

c de Bronte; Emma lui passa au cou le grand cordon de Saint-Ferdinand, opération pendant laquel

du Van-Guard à Henry, son capitaine de pavillon, et, au bruit de la musique et de l'artillerie, descendit dans la galère r

ombattu tous deux les Fran?ais, et le courage et l'habileté qu'avait déployés Caracciolo dans ce combat, lui avaient, malgré le mauvais résultat de la campagne, valu, à son re

t qu'échangèrent les deux amiraux et l'espèce de hate avec laquelle Fra

arant que les autres hommes pouvaient devenir ce qu'ils voudraient, mais que l'amiral lui appartenait

nt l'?le de Capri, devant laquelle on passait en ce moment, avait été achetée aux Napolitains ou plut?t échangée contre celle d'Ischia par Auguste, qui avait

lton avec la plus grande atten

des cailles est commencé; si vous voulez, dans une semaine, nous v

meilleure occasion une savante dissertation archéologique sur Tibère, ses douze villas et la probabilité que la Grotte d'azur était connue des anciens, mais n'avait point alors la magiq

ère capitane, et, quand ils virent celle-ci virer de bord et mettre le cap sur Naples, jugeant que Nelson y était descendu, ils ordonnèrent un immense

s pour recommencer au moment où la flottille, toujours g

e luxe avec les voitures royales. Il avait été convenu que, ce jour-là, le roi et la reine des Deux-Siciles cédaient tous leurs droits à sir William et à lady

vait s'unir à cette fête par ses il

an?a vers l'amiral Caracciolo, et, de sa voix la

à nous, pour célébrer sa victoire et porter un toast à la grandeur de l'Angleterre, au bonheur des Deux-Siciles et à l'abaissement de cette orgueilleuse républ

lina courtoiseme

omme votre h?te la glorieuse part que vous me réserviez; mais aut

t quelques légers nuages accourant du c?té de Procida,

sou

qui était nord-ouest, tourne à l'ouest. Vers dix heures du soir, il soufflera du midi, c'est à lire qu'il fera sirocco; le port de Naples est ouvert à tous les vents et particulièrement à celui-là; je dois donc veiller à l'ancrage des batiments de Sa Majesté Britannique, qui, déjà fort maltraités par la bataille, pourraient n

mouvement de tête qui res

e et Sicilienne; mais, tout au moins, nous espérons voir au bal votre charmante nièce, Cecilia Caracciolo, qui, du reste, n'au

ce matin, avant de partir, j'ai re?u une lettre de la pauvre Cecilia, laquelle m'exprime tous ses regrets de ne pouvoir prendre sa part de

ochée, avait écouté, avait entendu, et, comprenant le motif du double refus de l'austère Napolitain, son

s que l'amiral avait fait remarquer à lady Hamilton, et qui annon?aient l'approche de la tempête; prenez ga

-soeur est tellement grave, que, les fêtes données par Votre Majesté à Sa Seigneurie milord Nelson durassent-elles un mois, elle ne pourra y

incapable de se contenir; en temps et l

le bras de l

hère Emma

à demi

elle, ils me ha?ssent, je le sais bien; mais je n

lier de tribord, mais point si rapide cepend

s cloches s'ébranlèrent toutes à la fois, et la reine, la rage dans le coeur, et Emma, la honte su

prince, la princesse royale, sir William Hamilton et le ministre Jean Acton

. En leur qualité d'hérétiques, Horace Nelson, sir William et Emma Lyonna se fussent volontiers passés de cet

on ne pouvait reprocher qu'une trop grande tendance vers les idées libérales; il était assisté, dans l'accomplissement de ce triomphant office, par une au

ton, aussi grand collecteur d'anecdotes scandaleuses que de curiosités archéol

que nos lecteurs sachent sur cet homme, destiné à jouer un si g

r leur ancienneté historique dit: ?Les ap?tres à Venise, les Bourbons en F

Ruffo appartenait à c

el Ange Braschi, lequel, plus tard, devint pape s

uffo voulait jouer avec les beaux cheveux blonds du trésorier et que celui-ci, en relevant la tête, lui faisait éprouver un supplice pareil à celui de Tantale, l'enfant, au moment où B

eté. Il se souvint que c'était le neveu du protecteur auquel il devait tout, et il le fit ce qu'il était lui-même

rois ou quatre millions: c'était un million par an. Pie VI vit qu'il avait meilleur marché de nommer Ruffo c

er à Rome pour y faire la figure d'un homme ruiné; il partit pour Naples, et, muni d'une lettre du p

c'était lui qui avait fortifié Anc?ne et inventé une nouvelle manière de rougir les

, par la signature de son favori Acton, premier ministre, nommait aux emplois de la m

ndation de Pie VI, nomma le cardinal directeu

la formation de cette colonie, Ruffo accepta. Ce qu'il lui fallait avant tout, c'était de l'argent, et le roi av

ve et fier comme ces prélats du temps de Henri IV et de Louis XIII qui disaient la messe dan

n voiture, et l'on se rendit à l'extrémité de la rue de Chia?a, où était situé, comme nous l'avons dit, et où est e

brées de monde. Nelson, peu habitué aux démonstrations bruyantes et extérieures des peuples du Midi, était enivré de ces cris de ?Vive

ez en l'appelant compère Nasone, en le tutoyant et en lui demandant quel jour il vendrait son poisson à Mergellina, ou mangerait du macaroni à Saint-Charles. Il y avait loin de là à la majesté qu'affectaient les rois d'Angleterre et à la vénération dont on les entourait; mais Ferdinand paraissait si heureux de ces familiarités, il répondait si gaiement par des quolibe

louissements atten

baron du Nil et la dignité de lord. Aux deux c?tés de cette porte étaient plantés deux mats dorés pareils à ceux que l'on dresse, les jours de fête, sur la piazzetta de Venise, et à l

nappes de l'immense table de quatre-vingts couverts dressée dans la galerie de tableaux; tout, jusqu'aux serviettes des convives, était marqué de ces deux initiales, entourées d'un cercle de lauriers; une musique,

présence des deux officiants, l'archevêque

s royales, qui veulent que, partout où les rois sont, les rois

u roi, entre la reine Mari

ui se tua lorsqu'il ne lui resta plus que quelques millions, sous prétexte que ce n'était plus la peine de vivre quand on était ruiné,

à travers cette galerie magique une lumière plus éblouissante que n'avait jamais fait le soleil aux heur

diamants qui chamarraient leur poitrine, semblait envelopper les illustres convives dans cette auréole qui, aux yeux des peuples esclaves, fait d

emple en portant le premier toast au règne glorieux, à la prospérité sans nuages et à

Lyonna avait bu au héros du Nil, puis, passant à Nelson le verre où elle avait trempé sa lèvre, changé le vin en f

enthousiasme croissant, qu'une circons

fut suivi; mais le roi debout demeura à sa place. Aussit?t, ce chant si grave, si large, si profondément mélancolique, commandé par Louis XIV à Lulli pour faire honneur à Jacques II, l'e

les autres, parce que l'on croyait le chant terminé, lorsqu'une voix pure, sonore, vibrante commen?a ce couplet, ajo

us, pour fê

i de la

n?ais l

ons l'ant

c la noble

orgueill

auve le

tion li

n se répétant, quand tout à coup les voix s'éteignirent sur les lèvres des convives, et les yeux effarés se tournèrent v

tait l'habit bleu à larges revers, le gilet rouge brodé d'or, le pantalon collant blanc, les bottes à retroussis; il avait la main gauche appuyée à la poignée de son sabre, la main droite enfoncée dans sa poitrine, et, impar

qui, au nom de la Convention nationale, avait

produit dans un pareil mome

, que nul ne songeait à rompre, d'une

main qui, dans un pan de sa toge, apportait au Sénat de Carthage la paix ou la guerre, moi, je n'apporte que la guerre, car vous avez aujourd'hui renié la paix. Donc, roi Ferdinand, donc, reine Caroline, la guerre puisque vous

sez de canons vos forteresses, rassemblez vos flottes dans vos ports, vous ferez la vengeance de la France plus lente, mais v

oyait lire en lettres de flamme sur les murs de la salle du festin, le héraut qui venait, comme le fécial antique, de jeter sur le sol ennemi le javel

celui d'une voiture de poste qui s'éloign

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