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La San-Felice, Tome I

Chapter 8 LE DROIT D'ASILE.

Word Count: 2405    |    Released on: 06/12/2017

attentifs, muets et sans l'interrompre; en outre, il put se convaincre, par le silence qu'ils continuaient de garder pendant la pause d'un ins

-il point à repr

se: elle avait nom Maggio-Palmieri. Mon père Giuseppe Maggio-Palmieri, ou plut?t Giuseppe Palmieri, com

sa province vers 1771, à l'époque où je venais d'être nommé professeur; au bout de quelque temps, nous avons entendu dire qu'à la su

inclinant, vous qui avez connu mon père

uez! dit Cirillo;

rès lui, et d'une seule

ant le dipl?me de docteur, et jouissant d'une réputation d'habileté que plusieurs cures

t leur séparation, les deux amants s'étaient fidèlement gardé leur foi pendant l

vait la gravité d'un malheur était arrivé: le comte

les droits qu'ils prétendent tenir de leur puissance féodale; un de ces droits était d'ac

mte de Molise. Tous deux étaient nés libres et ne relevaient que d'eux-

enir un regard d'Angiolina; tout s'était brisé contre une ch

dans le chateau, mais encore dans les jardins du comte, son frère, le baron de Bo?ano, s'était char

dames de Larino, feignit, pour ne poin

ille, qui n'eut que le temps, tandis que ceux-ci for?aient la porte de la rue, de fuir par celle du jardin e

re, il jouissait

hoses en étaient lorsque Gius

rempla?ait l'évêque; Giuseppe Palmieri alla trouver ce vicaire, ami de sa

especta les priviléges du lieu; mais il pla?a tout autour du palais des hommes d'armes charg

honneur, lui courait risque de la vie. Un crime co?te peu à nos seigneurs féodaux; s?r de l'impunité, le comte de Molise a

; on disait qu'Angiolina vivante valait di

il n'était pas homme à subir longtemps une pareille contrainte. Ennuyé de sa

re une promenade jusqu'au couvent des Capucins, situé à environ deux milles de distance de la ville; arrivé là, le comte donnait invariablement

ontaine de San-Pardo, patron du pays, et ?a et là

de moine, et dépista tous ses gardiens. Sous sa robe,

l s'y arrêta et se cacha derrière une haie. La voiture du comte

e la voiture qui revenait; il dépouilla sa robe d

ture ap

fourreau, de l'autre, les pistolets tout arm

ons, le cocher prit un des bas c?tés du chemin; mais mon père n'

lui demanda le comte en se

o-Palmieri, lui répondit

e d'un coup de fouet, dit le

ecoucha dan

que le fouet f?t retombé, mon père av

de son siè

biles; mon père marcha à la v

mais pour me battre loyalement avec toi, dit-il au comte. Choisis: voici deux épées d'égale longueur,

es deux poignées d'épée, et, de l'

avec un vassal, repri

ne, il en frappa m

argé et le déchargea à bout p

mouvement, ne jeta pas

fourreau, rechargea ses pistolets, et rentra au pala

au palais du comte; mais, chose singulière, au lieu de s'arrêter devant le pont en bois qui conduisait à la porte du chateau, comme s'ils eussent compris qu'ils menaient non pas un vivant, mais u

nnaissait son désir, ensevelit le cadavre

s sympathies étaient pour mon père; personne ne doutait que ce dernier ne f?t l'auteur du meurtre, et, comme si Giuseppe P

'était celui qui avait voulu aider son frère à enlever Angiolina; c'était un misérable qui, à vingt et un

nt, doubla les gardes qui entouraient le palais

portaient tout ce dont ils avaient besoin en vivres et en vêtements. Angiolina était enceinte de cinq mois; i

our où l'on célèbre à Larino la fête de saint Pardo,

nes dorées, qu'ils couvrent de fleurs et de rubans; ces chars suivent la procession, qui porte par les rues le buste du saint, accompagnée par toute la population de Larino et des villages voi

e Dieu, s'approcha d'une fenêtre, imprudence que son mari lui avait pourtant bien recommandé de ne pas commettre. Le malheur voulut que le frère du comte

u'un cri et ne prono

n en

au cri poussé par sa femme, Giuseppe Palmieri acc

ppé Angiolina juste

la porta sur son lit, se courba sur elle, la couv

étreinte, il sentit tout à coup l'enfant

son cerveau, et, à son tour, il lais

n en

is l'enfant vivait; l'en

ait sur son front, essuya les pleurs qui coulaient de ses

is h

é de ses instruments, et, tirant la vie du sein de la mort

sanglant lui-même, les bras nus et rougis jusqu'au coude, mesurant du regard la place qu'il avait à traverser, les ennemis qu'il avait à combattre,

u FILS DE

t; il traversa la place, essuya le feu des gardes du chateau, devant lequel il devait passer, sans qu'aucune balle l'atteign?t, gagna un bois, traversa le Biferno à la nage,

e de l'aventure, et comment, quinze ans ap

é mon histoire, maintenant que vous me connaissez, occupons-nous de ce q

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