Le dernier chevalier

ri de la patrie, ne produisit aucune espèce d'effet ni sur M. Marais, ni sur M. Chenu, ni sur les gens de service étalant leurs paresseu

l'ennemi de la s

?u tout de même. Il y aura

rais

n'était qu'un petit cousi

rtant un laq

homme de province qui est venu ici hier demande

des deux

de Ch

ndre. On n'avait poi

rofondément obscure et qui vivait à deux cents lieues de Versailles dans une petite ville du bas Languedoc. La petite ville appelée le Vigan mirait ses deux ou tr

lant dans le pays, jusqu'au point de se faire assiéger par les calvinistes, dans son petit manoir étroit et fleuronné comme une poivrièr

eurs frères et qu'il avait plusieurs s?urs. Ce serait tout, si la pension de mille livres acceptée avec reconn

parence d'authenticité. Quant à Nicolas lui-même, après avoir passé un temps très court

a patrie. Des relations de famille et aussi de voisinage existaient entre les d'Assas et les Saint-Véran, h?tes du chateau de Candiac, près de N?mes, qui fut le berceau de cet admi

la mémoire du ?grand ministre.? Nous l'effleurons seulement pour constater que notre Nicolas d'Assas, cornette au régiment d'Auver

ésigné par Mon

mblance, l'avènement de M. de Choiseul coupa court à ces

outes rencontres, principalement dans la campagne de Hanovre, commencée par M. d'Estrées, terminée par M. de Richelieu et dans laquelle ce fameux duc de Cumberland que les écossais appelaient ?la hache protestante? et ?le boucher des Stu

nadien et dont le nouveau ministre, inaugurant du premier coup sa lamentable politique, avait contremandé l'embarquement sur les deux vaisseaux de l'état le Champlain et le Tonnant. Les canonniers de la Ferté, qui se refo

u Nord, qui finit par monter au cerveau comme le vin quand elle ne donne pas la colique. à force de boire ce faro fran?ais, froid et lourd, les cerveaux, je ne sais comment, s'échauffèrent, et voilà que nos bas Bretons confectionnent un mannequ

bonnes gens du peuple se joignirent aux soldats, les canonniers s'en mêlèrent. Il y eut émeute bel et bien. Nicolas, qui se promenait le bras droit en écharpe, l

l'a?r! et bagasseu de Marseilleu! le voilà monté sur uneu borneu, palabrant comme deux douzaineu de ceusseu qui prêcheu! mo'n bo'n, asse pas peur! il leur dit: ?Vous êteu des pouleu! vous ête

hors de son écharpe, il déga?na, brand

chez vous, dites comme moi, si vous ête

omphe, et l'émeute

le héros fut frappé. Il était poète, et il faisait de ce coin de terre flamand une peinture dont je désespère absolument de retrouver le charme vague. Quand je regarde en arrière, je vois dans le lointain de ses paroles un grand étang. C'est ce qui

a fiole de vin de France, destinés à la veuve d'un nommé Fritz Klein, b?cheron allemand. Cette pauvre femme se mourait de chagrin au milieu de cinq petits enfants affamés. Jeanne nourrissait

t gris avec des murs inclinés en dedans, comme ceux des redoutes, et sa toiture de planchettes peintes en rouge se voyait de très lo

allait passer un petit vallon plus bas que l'étang, où les oiseaux d'eau pullulaient l'hiver. On y entendait les halbrands cancaner au printemps comme si c'e?t été un coin de basse-cour; mais ils ét

, dont trois pendaient comme des bêtes fauves accoudées à leur

ne et redescendant d'un c?té vers l'étang, pendant que l'autre gravissait la co

coiffée par derrière de panaches touffus ap

à gauche, le ?Prieuré? moins ruiné, s'adossait à un pan de muraille isolé qui gardait à son centre une longue fenêtre

étaient venus en foule voir un chêne fort étonnant, qui était planté en dedans de la muraille, du c?té du Prieuré, et dont la tige avait passé par la fenêtre

nscrire leurs noms avec le lieu de leur naissance, et Henri avait encore pu retrouver des témoignages lisibles de cette manie britann

ri de la B... traduisait le tout ainsi: ?7 janvier 1756, W. Jones, du

uté après coup par un camarade, quand le pauvre Jones fut c

tous les hommes très braves. Je ne sais pas s'il avait ce qu'on appelle de l'esprit, mais son c?ur était vif et neuf. Fils du pays du soleil, facile à enflammer, il s'enthousiasma tout d'abord pour Dupleix lui-même, qui était aussi un homme du Midi, et

un temps où l'avenir avait pour tous ceux qui suivaient la fortune de Dupleix de si radieuses promesses. Mme de Bussy-Castelnau ne laissait rien voir au dehors du deuil qu'elle portai

rnière vers qui s'élan?a le c?ur du chevalier: il l'avait vu

unes qui suivait le bord de l'étang au delà du moulin,

tait pour la marche, l'attache ronde et fine de ses pieds de fée. Autour de son sourire (car elle était encore gaie franchement, cette belle Jeanneton), ses cheveux bruns à reflets fauves, pleins de soleil et jouant avec le vent, flottaient sous son ch

on de jour qui passait à travers les aunes, épais comme une charmille, m

ne l'avait vue. Il eut fro

e frisson que ses veines ne connaissaient pas. Il voulut tourner sur la droite et gagner les boule

la est bien plu

garda le silence gauchement, car il avait honte, un peu

rêve qui passe, plus rapide que l'éclair, dans son nimbe de neige, et qu'on appelle ensui

out à coup Jeanneton, gagn

it Nicolas,

'en trouva point. Il ne se souvenait point

etite Greete n'a plus de robe,

as s'

robe à la petite Greete e

e belle main d'enfant, trop rose, où le réseau des vei

ais Nicolas ne

panier, r

beille de chèvrefeuille noir, qui était grande parce qu

ù brillait la dernière rose. Jeanneton la cueillit, et

te! elle m

t vers Nicolas, qui ne sav

n. Voilà pour la robe de Greete et

e bout des doigts, où il y

x lèvres, murmura Mlle de V

tournait en jetant à intervalles égaux ses deux

ier voulut soutenir sa compagne; mais d'

dit-elle, on m'a par

it Nicolas

uvre L

u'elle me

on pour mon père!... Est-ce vrai que ceux qui sont po

, répliqua l

n, que Lisela ne s'en aille en laissa

t-elle de moi? dem

'espace d'une demi-seconde, elle me disait que no

rivait une belle lettre au Vigan. La lettre annon?ait à son père et à sa mère (les meille

ire ou la défaite à petites gorgées. On se tatait le long des frontières. L'idée d'aller à Berlin ne serait venue à aucun général fran

dans sa mémoire, puisqu'il venait de l'écrire sous la dictée de l'ancien gouverneur. Nicolas ajoutait qu'il avait le bonheur d'être admis familièrement dans la retraite du plus grand homme

qui me sépare du conquérant de l'Inde. Mais Mlle de Vandes a daigné me permett

ent eu malheureusement la jaunisse. Demi-récolte de vin et chute d'une cheminée du vieux manoir, qui avait tué, en tombant, le chat de la tante Olive. Fargeau, le valet des chiens, était mort de vieillesse, et l'on parlait du mariage de la deuxième fille de Peyroux, le fermier; mais quant

es voyageurs. Jamais personne au monde n'avait ou? parler de ce Bussy-Castelnau que Nicolas comparait à Alexandree le Grand. Pensait-il s'adresser à des béjaunes? Il lui était enjoint, sous peine de malédiction, de rompre toutes relations avec ce nid d'i

treprendre un voyage de Paris pour voir le cousin ministre et pousser les affaires. ?Ce n'est pas, était-il dit, au moment où tu vas peut-être monter colonel, que tu as à t'embobiner dans u

n très chaud de l'union de sa nièce avec le chevalier d'Assas. Les choses restèrent ainsi. Nicolas et Jean

s trois femmes dévouées à son malheur attendirent en vain de ses nouvelles. Le chevalier, quoiqu'il n'e?t plus pour prétexte son métier de secrétaire honoraire, n'avait point disc

ssible de faire le voyage de Paris, no

nda un congé à M. de Soleyra

ettres importantes ayant été re?ues au Clo?tre, Jeanneton, seule valide entre les deux autres

lle apportait; nous savons enfin qu'en présence de la catastrophe amenée par ces désastreuses nouvelles Nic

surprise de l'huissier Chenu et de toute la livrée, l'inspecteur Marais, au lieu d'achever l'histoire du démon Rohault, de Fécamp, qui était femme, et d'éclairer enfin la question de sa

il y a superstition et superstition. Moi, je prétends

ompu par Marais, q

igneur, mon cher M. Chenu, je vous laisse la responsabilité entière