Les Pardaillan, Tome 04, Fausta Vaincue

assister au départ de la grande procession organisée pour por

risiens, il s'agissait de réco

poser à Henri III une terreur salutaire et d'obtenir de lui, moyennant la soumission de Paris et son repent

ssait de s'emparer du roi et de le dép

e, réduite à une douzaine d'initié

oisinantes regorgeaient de bourgeois qui, la pertuisane d'une main,

duc de Guise avait fait crier qu'il avait disposé trois g?tes d'étape le long du chemin, et qu'à ch

lace de Grève vinrent se ranger, successivement, les délégués de l'H?tel de Ville, les représentants des diverses

gnifiques. D'abord les douze ap?tres en personne, revêtus d'habillements tels qu'on en portait du te

Joyeuse, lequel avait pris l'habit de capucin sous le nom de frère Ange, et d

roix qui, par bonheur, était en carton; sur sa tête, une couronne d'épines également e

ulevait dans la foule des cris d'indignation. Et cette indignation, vraie ou feinte, prenait des proportions de rage lorsque, par un a

huguenots ont traité

aillots! repre

issée, capuchon sur le visage, se faisaient remarquer par leurs énormes chapelets et par leur piété extraordinaire. Peu à peu, le désordre s'étant mis

aux huguenots qui

u Christ qui, ayant essuyé la sueur

us allons v

euse. Dites: le roi, messire, puisqu

Donc, mes frères, puisque nous allons voir le roi, nous

ussi-Leclerc. Mort

! reprit la fou

troupeau. Guise, Mayenne et leur frères, à cheval, entourés d'une cinquantaine

nous avons signalés, ils causai

, disait l'un, as-t

ter un peu les c?te

i, mon cher Loigne

orte quand il frappe. J'ai cru que j'étais mort. N'importe, je v

serions-nous sortis de Paris s'il n'avait eu l

es. Il va à Chartres pour

Bussi-Leclerc et à Joyeus

Leclerc a crié: ?Mort aux Quarante-Cinq!...? Joyeuse est un misérable fou et ne vaut p

eprirent les

ce et de meurtre, nous suivrons la fantastique procession en marche sur Chartres, et nous r

ine de cavaliers; dedans se trouvaient de

sta au moment où nous

ule des pénitents, i

moine se trouve dans la pr

ondit la duchess

s Clément, libre, marche à sa destinée. Allons! Valo

Il me semble que vous avez prononcé un

en regardant fixe

gentilshommes le prononcent bien so

ez que votre frère ne

st égal! fit M

re que le duc de Guise ait l'esprit libre pour ce qui

? demand

ans Chartres, que Pardaillan est mort!... Et, afin qu'il n'

er qu'elle voulait se renfermer dans ses pensées. Et ces pensées devaient êt

ers: Guise, ses frères, ses gentilshommes. Près de lui, Maineville insoucieux et Maurevert inquiet. Quant à Bussi-Leclerc, il

seigneurs, à une certaine di

seul, le capuchon sur la figure, et ses mains serrent co

rière, c'était la

ar le sieur Crucé, maréchal des logis de cet exode. Les pénitents y étaient arrivés vers quatre heures, et aussit?t

avaient pris leurs logis dans l

avaient fait cuire d'innombrables fournées de pain, mis en perce une trentaine de tonneaux de cidre et de vin, et allu

de son manteau et chercha un coin pour dormir. D

nt vers Chartres, deux hommes dormaient c?te à c?

oie à quelque insomnie, soupirait et se retour

mait un autre personnage. Et qui se f?t approché de ce dormeur e?t reconnu l'un des plus fidèles, des plus so

s de Henri III qui, profitant de la procession pour rejoindre le roi sans danger d'arrestation, avaient jusque-là voyagé avec elle. C'étaient Mont

c'est là? deman

dit Chalabre. S?rement, nous allons

nous procéder? d

battre avec lui,

'il t

me ven

t Chalabre et Mont

aroufle vous a injuriés de son mieux, quand il vous tenait à la Bastille,

ait un homme sérieux et positif, exer?ant

ent encore d'expérience. Devant les sages observations de le

faire? dema

l'instant. Nous aurons nos dagues à la main. Et, quand il sortira, nou

s jeunes écervelés qu'ils se rallière

on? reprit le c

, toute la journée, avait guetté pas à p

sol disparaissait sous le fumier. Derrière eux, ils avaient une grange où, sur la paille, dormaient les deux inconnus que nous avons signalés tout à l'heure. Devant eux, la maison, ou plut?

du mur, prêts à bondir sur Bussi-Leclerc dès qu'il appara?trait. Chalabre se pla?a à droite. Puis Loignes, ayan

a le comte de Loignes. Vite, éveillez-vous et

mela Bussi-Leclerc. Attendez

. de Maineville que le duc mand

les, ne pouvait avoir aucune défiance. Les quatre, ramassés sur eux-mêmes, la dague à la main, attend

calme et sans nulle raillerie apparente. Il para?t

, à l'intérieur, s'arrêta d

ant le poignard levé sur l'homme qui venait de parle

ir, me

ent très bas. Un rayon de lune se jouait sur le visage audacieux et paisible de

un bond pour s'élancer sur ce défenseur de Bussi-Leclerc

sauveur! di

us a tirés de la Ba

er de Pardaillan!

d'un pas, se dé

e vous faites ici; mais vous êtes M. de Pardaillan, et je n'ai rien à dir

nant! cria la voix narquoise de

r, ajouta-t-il en s'adressant à Pardaillan, c'est Bussi-Leclerc qui est là; c'est votre ennemi autant que le n

tirer des mains du gouverneur de la Bastille, vous m'avez p

e seule voix Chalabre, M

tte nuit le tiers de votre dette: je vous dema

'inclinèrent. Loignes lui-même rengaina auss

e en saluant galamment, nou

serva tranquillem

ery, et nous tiendrons

etirèrent sans répondre à Bussi-Lec

vous faire préparer un cabanon

ne revint brusqu

iscrétion à vous demander pourquoi vous sauvez ce da

a revanche à M. de Bussi-Leclerc. Or, comment aurais-

t le chevalier qui souriait, salua e

rte derrière laquelle se trouvait Bu

nsieur de Bussi-L

e de Pardaillan? deman

. Alors, s'il vous convient d'essayer de prendre cette revanche après

préfère a

re tué par d'autres qu'il ne vous en reste guère de me ret

je le regretterai, car c'est ma plus douce espérance, maintenant, qu

empêche, en ce cas, d'essayer de sat

dire. Nous sommes quatre qui vous ha?ssons, et nous avons lié partie pour

latté de l'

remier moulin; c'est une manie, chez lui, vous comprenez? Puis, quand vous aurez tourné suffisamment, c'est-à-dire jusqu'à ce que mort s'ensuive, Maurevert vous arr

rc, en parlant ainsi, devait écume

s trois associés m'en voudraient la malemort. Tachez donc de vivre encor

je vous répète que je crains de ne pas arriver vivant

git Buss

c'est que tu a

bourée de coups de poignard. Il

peur! cria Pardai

Si Maurevert te mange le coe

es gens de la chaumière qui, réveillés par le bruit, étaient sortis et livides d'effroi, assistaient à cette fantastique conversation. Sans s'inquiéter d'

goulême, c'est affreux. Les mena

e ce village est malsain pour nous maintenant. Et. quan

un pas rapide, prirent la route de Chartres. Bussi-Le

es

san ré

onseigneur, mais le fait est qu

uverai, grom

se dressait un grand calvaire. Autour de ce calvaire, quelques tentes avaient été dressées, et le duc de Guise dormait dans l'une d'elles sur un lit de c

ent réveiller le duc, et, ayant eu la permission d'entrer dans la tente, les quatre se trouvèrent réunis. Et Bussi-Leclerc fit le récit de ce qui v

le voyage à Chartres est inutile: no

èrent Maineville

st dans là procession, la procession est maudite! Par

se débarrasseraient de l'aventurier. Guise, sombre et pensif, écoutait sans rien dire ses tro

s? demanda

tres! répo

t s'assura que sa cotte de mai

frant par la porte Guillaume dans la bonne vi

se trouva en présence d'une nombreuse troupe armée.

lle arquebusiers et les trois mille cavaliers que nous avons assemblés autour de Chartres. Mais j'ai

Où et quand pourrai-je voir le

n ce moment à

à la cathédra

d'en trouver un autre. Eh effet, toutes les rues sont pleines de nos gens d'armes qu'a attiré

venus en fidèles sujets, et nous joindro

t ornée d'un triple rang de perl

e le

i, une immense ac

nri le S

Mais Crillon, brave, se dit qu'il serait ridicule d'avoir l'air de redouter des porteurs de cierges. Ordonnant donc à ses hommes, d'un coup d'oeil, de surveiller étroitement les arrivants, il se dirigea vers la cat

e croix de carton et plus flagellé que jama

iosité passionnée qu'il inspirait. En effet, Henri III, après sa fuite, avait été accueilli par les habitants de Chartres avec cou

e cathédrale s'ouvraient, et une foule de gentilshommes en sortaient, refoulant les bourgeois. En même temps les soldats de

, ici! dit le duc en

on vous rend les honn

agellants se trouvaient dans ce cercle formé par le

Frappez! d

nt à frapper à tour de bras,

Voyez ce que font les huguenots! e

'est-à-dire Joyeuse, se mit à pousser des lamentations qui, cette fois, n'avaient rien de feint. En effet, quatre pénitents venaient de s'approcher de

pendant que Guise, pale et stupéfait, se demandait s'il n'était pas venu s

out à coup un

ent aussit?t leur besogne, et, s'étant précipités dans l'église ou ils se dépouillèrent de

ux Joyeuse. A son aspect, un grand silence s'établit, les gens de Crillon présentè

'était le ro