20000 Lieues sous les mers Parts 1&2

eposa complètement de nos fatigues. Je me réveillai le premier. Mes compagnons n'avai

e sentis mon cerveau dégagé, mon esprit net. Je rec

pendant le stewart, profitant de notre sommeil, avait desservi la table. Rien n'indiquait donc une modification procha

sait difficilement. L'air lourd ne suffisait plus au jeu de mes poumons. Bien que la cellule f?t vaste, il était évident que nous avions consommé en grande partie l'oxygène qu'elle conten

osphère de notre prison, et, sans doute

vait avoir conservé quelques relations avec les continents, afin de se procurer les matières nécessaires à cette opération. Se bornait-il seulement à emmagasiner l'air sous de hautes pressions dans des réservoirs, puis à le répandre suivant les besoins de son équipage ? Peut-être. Ou, procédé plus comm

s. C'était bien la brise de mer, vivifiante et chargée d'iode ! J'ouvris largement la bouche, et mes poumons se saturèrent de fra?ches molécules. En même temps, je sentis un balancement, un roulis de médiocre amplitude, m

ait arriver jusqu'à nous ce bienfaisant effluve, et je ne tardai pas à le trouver. Au-dessus de la porte s'ouvrait u

ue en même temps, sous l'influence de cette aération revivifiante. Ils se f

me demanda Conseil avec

gar?on, répondis-je. Et

is, je ne sais si je me trompe, il me semb

et je racontai au Canadien ce qui

gissements que nous entendions, lorsque le préten

a?tre Land, c'éta

aucune idée de l'heure qu'il est, à m

Dites, au moins, l'heure du déjeuner, car n

onseil, que nous avons pris v

n avis, ré

and. Mais d?ner ou déjeuner, le stewart sera

l'autre, d

ons droit à deux repas, et pour mon co

s inconnus n'ont pas l'intention de nous laisser mourir de fai

ne nous engraiss

ous ne sommes point tombés en

-là ne sont pas privés depuis longtemps de chair fra?che, et dans ce cas, trois parti

r, et surtout, ne partez pas de là pour vous emporter cont

une faim de tous les diables, et d?ne

mer au règlement du bord, et je suppose que no

ra à l'heure, répondit

u votre bile et vos nerfs ! Toujours calme ! Vous seriez capable de dire vos gr

ervirait-il ? d

ur qui défend de les appeler cannibales - , si ces pirates se figurent qu'ils vont me garder dans cette cage où j'étouffe, sans apprendre de quels jurons j'as

en sais pas plus lon

n, que supp

à le garder, et si cet intérêt est plus grave que la vie de trois hommes, je crois notre existence très compromise. Dans

parmi son équipage, dit Conse

s adroite que l'Abraham-Lincoln, s'emparera de ce nid de forbans, et enverra

tion à cet égard. Inutile donc de discuter le parti que nous devrons prendre, le cas échéant. Je vous l

répondit le harponneur, qui n'en voulait

i donc, ma

us s

ouvent difficile, mais d'une prison sous-mar

ous à l'objection de monsieur ? Je ne puis croire

ions où le hasard nous avait jetés, était absolument impossible. Mais un Cana

tants de réflexion, vous ne devinez pas ce que doivent

, mon

faut qu'ils s'arrangen

aut encore mieux être deda

ors ge?liers, porte-clefs e

riez sérieusement à vous

ement, répondi

t impo

s ce qui pourrait nous empêcher d'en profiter. S'ils ne sont qu'une vingtaine d'hommes à bo

n du harponneur que de la discuter.

tenez votre impatience. On ne peut agir que par ruse, et ce n'est pas en vous emportant que vous ferez

. Pas un mot violent ne sortira de ma bouche, pas un geste brutal ne me trahira, quand

le, Ned ?, répond

e, et conséquemment, dans le cas d'une lutte, nous aurions affaire à trop forte partie. D'ailleurs, il fallait, avant tout, être libres, et nous ne l'étions pas. Je ne voyais même aucun moyen de fuir cette cellule de t?le si hermétiquement fermée. Et pour peu que l'étrange commandant de ce bateau e?t un secret à garder - ce qui paraissait

e voyais ses gestes redevenir mena?ants. Il se levait, tournait comme une bête fauve en cage, frappait les murs du pied et du poing. D'ailleurs, le temps s'écoulait, la faim se faisait cr

ait de plus en plus, et, malgré sa parole, je craignais véritablement une

n'entendais même aucun bruit à l'intérieur de ce bateau, qui semblait mort. Il ne bougeait pas, car j'aurais évidemment senti les frémissements de la

u à peu. La douceur du regard de cet homme, l'expression généreuse de sa physionomie, la noblesse de son maintien, tout disparaissait de mon souvenir. Je revoyais cet énigmatique personnage tel qu'il devait

bles tentations auxquelles pousse la faim farouche ? Cette affreuse pensée prit dans mon esprit une intensité terribl

ruit se fit entend

métal. Les serrures furent fouillées

en s'était précipité sur ce malheureux ; il l'avait renversé ; il

demi suffoquée, et j'allais joindre mes efforts aux siens, quand, su

et vous, monsieur le profe