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Voyage en Orient

Chapter 7 UN PRINCE DU LIBAN

Word Count: 10131    |    Released on: 06/12/2017

MON

ours dans sa demeure, située à peu de distance d'Antoura, dans le Kesrouan. Comme on devait partir le lendemain matin, je n'avais plus q

rs et les plus s?rs pour grimper les apres c?tes des montagnes. Les élégants coursiers arabes ne brillent guère que sur le turf sablonneux du désert. J'en indiquai un au hasard, et l'on me promit qu'il serait à ma porte le lendemain, au point du jour.

e je la regardais en remontant les collines extérieures, affectait des airs babyloniens. La lune découpait de blanches silhouettes sur les escaliers que

ards assez redoutables; mais, en dehors de ces cl?tures, on retrouve l'ombrage éclairci des m?riers blancs, des lauriers et des limoniers aux feuilles luisantes et métalliques. Des mouches lumineuses volent ?à et là, égayan

et à chanter d'ordinaire jusqu'à deux heures du matin. L'accent guttural de leurs voix, la mélopée tra?nante d'un récitatif nasillard, se succèdent chaque nuit, au mépris des oreilles européen

aison, aux frais naturellement du locataire. Quelques phrases mélangées d italien, de grec et d'arabe, défrayaient assez péniblement la conversation. Je n'osais pas dire que, n'ayant point dormi dans la journée et devant partir à l'aube du jour suivant, j'aurais aimé à regagner mon lit; mais, après tout, la douceur de la nuit, le ciel étoile, la m

rque, qui vous pressent comme un étau et rendent la chute presque impossible. De larges étriers de cuivre, en forme de pelle à feu, sont attachés si haut, qu'on a les jambes pliées en deux; les coins tranchants servent à piquer le cheval. Le prince sourit un peu de mon embarras à prendre les allures d'un cavalier arabe, et me donna quelques conseils. C'ét

une lieue environ, on me montra la grotte d'où sortit le fameux dragon qui était prêt à dévorer la fille du roi de Beyrouth, lorsque saint Georges le per?a

s la mer d'environ deux lieues, avec ses hauteurs couronnées de pins parasols et son escalier de terrasses cultivées en jardins; l'immense vallée qui sépare deux cha?nes de montagnes étend à perte de vue son double amphithéatre, dont la teinte violette et constellée ?à et là de points crayeux, qui signalent un grand nombre de villages

t de verdure. Au delà commencent les premières pentes de la montagne; des grès verdis par les lichens et les mousses, des caroubiers tortus, des chênes rabougris à la feuille teintée d'un vert sombre, des aloès et des nopals, embusqués dans les pierres, comme des nains armés mena?ant l'homme à son passage, mais offrant un refuge à d'énor

n découvre une autre encore. On s'aper?oit déjà que ces villages nombreux, qui de loin semblaient s'abriter dans les flancs noirs d'une même montagne, dominent au contraire et couronnent des cha?nes de hauteurs que séparent des vallées et des ab?mes; on comprend aussi que ces lig

On disait la messe, et nous mimes pied à terre devant la porte, afin d'en entendre quelque chose. L'égl

aient toutes dans une tribune élevée et protégées par un grillage. En examinant les ornements de l'église, simples, mais fra?chement réparés, je vis avec peine que l'aigle noire à double tête de l'Autriche décorait chaque pilier, comme

aient appelés d'un si joli son de leur timbre argentin, et puis nous nous étions tenus si près de l'entrée, que nous sort?mes de là gaiement, bien disposés pour le reste du voyage. Nos cavaliers repartirent au galop en s'interpellant avec des cris joye

lon l'usage des moukres, bien que je lui eusse offert de le prendre en croupe; mais je commen?ais à envier son sort. Saisissant ma pensée, il m'offrit de guider le cheval, et je pus traverser le fond de la vallée e

ur d'un petit lac, et je remarquai là quelques-uns de ces moutons syriens dont la queue, alourdie par la graisse, pèse jusqu'à vingt livres. Nous descend?mes, pour faire rafra?chir les chevaux, jusqu'à une fontaine couverte d'un vaste arceau de pierre et de construction

VILLAG

de laquelle de nouvelles crêtes de monts s'estompent dans un brouillard bleuatre. Le contraste de cette fra?cheur et de cette ombre silencieuse avec l'ardeur des plaines et des grèves qu'on a quittées il y a peu d'heures, est une sensation qu'on n'apprécie bien que so

pour une noce. Heureusement, les conviés, avaient pu fuir à temps; mais le plus singulier, c'est que les coupables étaient des habitants de la même localité. Bethmérie, comme village mixte, contient environ cent cinquante chrétiens et une soixantaine de Druses. Les maisons de ces de

nais et du désarmement général qui avait eu lieu dans son district. Il lui semblait que cette mesure n'aurait d? s'exercer qu'à l'égard des Druses, seuls coupables d'attaque nocturne et d'incendie. De te

est dans la province du Kesrouan, située derrière Djéba?l et Tripoli, comme aussi la plus forte population des Druses habite les provinces situées de Beyrouth jusqu'à Saint-Jean-d'Acre. Le cheik de Bethmérie se plaignait sans doute au prince de ce que, dans la circonstance récente dont j'ai parlé, les gens du Kesrouan n'avaient pas bougé; mais ils n'en avaien

ions franchis, le cours des petites rivières qui sillonnent les vallées, et le ruban jaunatre que trace le long de la mer cette belle route d'Antonin, où l'on voit sur les rochers des inscriptions romaines et des bas-relie

entrer sans ?ter ma chaussure, malgré les observations des valets turcs, que je ne comprenais pas. Le moudhir leur fit signe de se taire, et m'indiqua une place sur le divan sans se lever lui-même. Il fit apporter d

us, je crus pouvoir lui demander quelques détails sur les populations qui nous entouraient. Il paraissait très réservé à cet égard; toutefois, il m'apprit que la querelle était venue, là comme sur plusieurs autres points, de ce que les Druses ne voulaient pas ver

is que nous sommes chez eux. Autrement, il aurait fallu vous battre pour

peaux des Maronites et ceux des Druses, do

ames les deux premières maisons. Il y avait devant celle de droite un jardin en terrasse où jouaient quelques enfants. Ils accoururent pour nous voir passer et poussèrent de grands cris qui firent sortir deux femmes de la maison. L'une d'elles portait le tantour, ce qui indiquait sa condition

eune, me voyant arrêté, rentra dans la maison et revint avec une gargoulette de terre poreuse dont elle fit pencher le bec de mon c?té à travers les grosses feuilles de cactier qui bordaient la t

(Est-ce du la

ontagnes, et que les Arabes, au travers des sables enflammés du désert, rêvent de loin comme le lait,-comme la vie! La bonne femme était accourue de nouveau avec une tasse de lait écumant. Je ne pus refuser d'en boire, et j'allais tirer q

filles, n'altérait pas la blancheur mate des deux femmes à demi voilées, de telle sorte qu'on pourrait croire que l'habitude de se couvrir le visage est, avant tout, chez les Levantines, une question de coquetterie. L'air vivifiant

escaliers en dehors montant jusqu'au toit, et dont tout le mobilier, comme on pouvait le voir par les fenêtres grillées ou les portes entr'ouvertes, consistait en lambris de cèdre sculp

somnolence due au peu de tranquillité de ma nuit. Un vieillard sortit de la maison, et m'engagea à venir me reposer chez lui. Je le remerciai, craignant qu'il ne f?t déjà tard et que mes compagnons ne s'inquiétassent de mon absence. Voyant aussi que je refusais tout rafra?chissement, il

able, dit-il, et j'ai le droit de

e du temps de l'émir Béchir; mais, comme il avait pris parti pour les égyptiens, l'autor

LE M

té, est à peine une rivière, prend sa source aux cimes neigeuses du haut Liban, ainsi que tous les autres cours d'eau qui sillonnent parallèlement cette c?te jusqu'à Antakieh, et qui vont se jeter dans la mer de Syrie. Les hautes terrasses du couvent d'Antoura s'élevaient à notre gauche, et les batiments semblaient tout près, quoique nous en fussions séparés par de profondes vallées. D'autres couvents grecs, maronites, ou appartenant aux lazaristes européens, apparaissaient, dominant de nombreux villages, et tout cela, qui, comme description, peut se rapporter simplement à la ph

chemin escarpé. C'était entièrement l'apparence d'un chateau gothique; quelques fenêtres éclairées découpaient leurs ogives étroites, qui formaient, du reste, l'unique décoration extérieure d'une cour carrée et d'une enceinte de grands murs. Toutefois, après qu'on nous eut ouvert une porte basse à cintre surbaissé, nous nous trouvames dans une vaste cour entourée de galeries soutenues par des colonnes. Des valets nombreux et des nègres s'empressaient autour des chevaux, et je fus introdu

abrité de deux c?tés par les murailles du chateau, mais ayant vue au dehors sur la vallée où le Nahr-el-Kelb coule profondément encaissé. On cultivait dans ce petit espace des bananiers, des palmiers nains, des limoniers et autres arbres de la plaine, qui, sur ce plateau élevé, devenaient une rareté et une recherche de luxe. Je songeais un peu aux chatelaines dont les fen

vint dès l'entrée me baiser la main, selon la coutume. J'aurais volontiers rendu à mon tour cet hommage aux deux dames, si je n'avais pensé que cela était contraire aux usages. Je saluai seulement, et je pris place avec le prince à une table de marqueterie qui supportait un large plateau chargé de mets. Au moment où j'allais m

nts d'un cygne, elle était de vermeil ciselé avec des incrustations de turquoises; les tresses de cheveux, entremêlés de grappes de sequins, ruisselaient sur les épaules, selon la mode générale du Levant. Les pieds de ces dames, repliés sur le divan, ignoraient l'usage du bas; ce qui, dans ces pays, est général, et ajoute à la beauté un moyen de séduction bien éloigné de nos idées. Des femmes qui marchent à peine, qui s

sur l'état de la France, parmi les chrétiens du Liban. On peut dire seulement que nos dissentiments politiques n'ont que peu d'influence sur des peuples dont la constitution sociale diffère beaucoup de la n?tre. Des catholiques obligés de reconna?tre comme suzerain l'e

a Nausicaa d'Homère. On s'occupait beaucoup dans ce moment-là de la récolte de la soie, et l'on me fit voir les cabanes, batiments d'une construction légère qui servent de magnanerie. Dans certaines salles, on nourrissait encore les vers sur des cadres superposés; dans d'autres, le sol était jonché d'épines coupées sur lesquelles les larves des vers avaient opéré leur t

NE C

tagnards, la dignité européenne; mais il s'agissait simplement d'une chasse au faucon. Le préjugé qui ne permet aux Orientaux que la chasse des animaux nuisibles les a conduits, depuis des siècles, à se servir d'oiseaux de proie sur lesquels retombe la f

ons dans des logettes situées à l'intérieur de la cour, et les remirent au prince et à deux de ses cousins, qui étaient les personnages les plus apparents de la troupe. Je préparais mon poing pour en recevoir un, lorsqu'on m'apprit que

es joncs et les roseaux. On s'arrêta, et l'on attendit que les oiseaux, effrayés d'abord par le bruit des pas de chevaux, eussent repris leurs habitudes de mouvement ou de repos. Quand tout fut rendu au silence, on distingua, parmi les oiseaux qui poursuivaient les insectes du marécage, deux hérons oc

r de la lutte, il alla se réunir à ses deux compagnons de perchoir. L'un des hérons, débarrassé de son ennemi, disparut dans l'épaisseur des arbres, tandis que l'autre s'élevait en droite ligne vers le ciel. Alors commen?a l'intérêt réel de la chasse. En vain le héron poursuivi s'était-il perdu dans l'e

ent comme une masse dans l'herbe, et les piqueurs furent obligés de les chercher quelques moments. Enfin ils ramassèrent le héron, qui vivait encore, et dont ils coupèrent la gorge, afin qu'il ne souffr?t pas plus longtemps. Ils jetèrent alors aux faucons un morceau de chair coupé dans l'estomac de la proie, et rapportèrent en triomphe les dépouilles sanglantes du vaincu. Le prince me parl

musiciens étaient placés sur le perron de la cour, et la galerie inférieure était pleine de gens assis à d'autres petites tables de cinq à six personnes. Les plats, à peine entamés, passaient des premières tables aux autres, et finissaient par circuler dans la cour, où les montagnards, assis à terre, les recevaient à leur tour. On nous avait donné de vieux verres de Bohême; mais la plupart des convives buvaient dans des tasses qui faisaient la ronde. De longs cierges de cire éclairaient les tables principales. Le fond de la cuisine se composait

es de la c?te. Il semble que l'on vive au milieu du XIIIe siècle fran?ais; mais, en même temps, on ne peut s'empêcher de penser à Saladin et à son frère Malek-Adel, que les Maronites se vantent d'avoir vaincu entre Beyrouth et Sa?da. Le lazariste auprès duquel j'étais placé pendant le repas (il se nommait le père Adam) me donna beaucoup de détails sur le clergé maronite. J'avais cru jusque-là que ce n'étaient que des catholiques médiocres, attendu la

KES

me les autres moines de la montagne, de la culture de l'olivier et des vignes. Ils ont des classes pour les enfants du pays; leur bibliothèque contient beaucoup de livres imprimés dans la montagne, car il y a aussi là des moines imprimeurs, et j'y ai trouvé même la collection d'un journal-revue intitulé l'Ermite de la Montagne, dont la publication a cessé depuis quelques années. Le père Adam m'apprit que la première imprimerie avait été établie, il

bien considérable pour un pays de cent dix lieues carrées, qui ne compte pas deux cent mille habitants? Il est vrai que cette portion de l'ancienne Phénicie a toujours été célèbre par l'ardeur de ses croyances. A quelques lieues du point où nous étions coule le Nahr-Ibrahim, l'ancien Adonis, qui se teint de rouge encore au printemps à l'époque où l'on pleurait jadis la mort du symbolique favori de Vénus. C'est près

est la résidence de la famille Hobe?sch, l'une des trois plus nobles de la nation maronite; les deux autres sont les Avaki et les Khazen. Les descendants de ces trois maisons se comptent par centaines, et la coutume du Liban, qui veut le partage

vince dite le Kesrouan Gazir, et trois dans le Kesrouan Bekfaya, situé du c?té de Balbek et de Damas. Chacun de ces districts comprend un chef-lieu gouverné d'ordinaire par un émir, et une douzaine de villages ou paroisses placés sous l'autorité des cheiks. L'édifice féodal ainsi constitué aboutit à

sous un même prince. La grande pensée de l'émir Fakardin, qui avait été de mélanger les populations et d'effacer les préjugés de race et de religion, se trouve

s, le père Adam me disait que l'émir Béchir était chrétien par son baptême, Turc par sa vie et Druse par sa mort, ce dernier peuple ayant le droit immémorial d'en

donc la religion

ruse, dis

étien, disa

qui passait est choisi pour arb

est

r lui demander de les mettre d'accord. L'émir Béchir les re?ut fort bien,

ieux! Qu'on leur tranche

ique éternelle des grands émirs du Liban. Il est très-vrai que leur palais contient une église, une mosquée et u

N CO

ontrariée par les préjugés de race. Je retrouvais dans la lecture, dans la conversation, dans les idées, ces choses de l'Europe que nous fuyons par ennui, par fatigue, mais que nous rêvons de nouveau après un certain temps, comme nous avions rêvé l'inattendu, l'étrange, pour ne pas dire l'inconnu. Ce n'est pas avouer que notre monde vaille mieux que celui-là, c'est seulement retomber insensiblement dans le

farés; on parle des Druses qui sont venus en nombre de leurs provinces et qui se sont jetés sur les cantons mixtes, désarmés par ordre du pacha de Beyrouth. Le Kesrouan, qui fait partie du pachalik de Tripoli, a conservé ses armes; il faut donc aller soutenir des frères sans défense, il faut passer le Nahr-el-Ke

e prit à pa

nous tenir prêts à secourir nos voisins. Le secours des pachas arrive toujours quand le mal est fait....

eur de nos villes d'Europe, et de tristes combats, je vous jure! Nos montagnes, à nous, étaient des groupes de maisons, et nos vallées des places et des ru

m'avait gagné; je passai la nuit suivante à rêver des explo

autant; mais le jeune Moussa s'opposa résolument à ce que je me servisse du cheval qui m'avait été loué à Be

hevaux du prince. Nous passames enfin la rivière, étant tout au

, selon eux, il fallait attendre: rien n'annon?ait que les Druses eussent envahi le district. Cependant les nouveaux arrivés exprimaient un avis contraire, et l'on résolut d'avancer

s'agissait de pénétrer jusqu'à des ennemis cachés, j'en fis autant avec mon yatagan; les spatules épineuses roulaient à terre comme des têtes coupées, et la brèche ne tarda pas à nous donner passage. Là, mes compagnons se répandirent dans l'enclos, et, ne trouvant personne, se mirent à hacher les pieds de m?riers et d'oliviers avec

lui demander si nous n'avions d'ennemis à combattre que des cactus et des m?riers; mais il déplorait déjà tout ce qui venait d'arriver, et s'occupait à empêcher que l'on ne

hrétiens; aujourd'hui, nous sommes f

faut un autre, et de même pour les dégats et les incendies. Je tentai de lui faire remarquer qu'on avait déjà coupé

ncendie serait aper?u de Beyrouth? Les A

nnus aussit?t le bonhomme qui, lors de mon passage à Bethmérie, m'avait offert de me reposer chez lui. On le conduisit chez le cheik chrétien, qui paraissait un peu embarra

, Miran; que viens-tu

prince. Ils ont fui sans dou

se trouvaient quelques uns seulement contre tout ton peuple; ils ont

z appelé les Druses de l'autre montag

étrangers qui eussent été contents de nous faire égorger,

e explication. Le cheik, chez lequel nous ét

us f?mes amis autrefois; pourqu

dans ma maison,

ns tout cela. Prends place sur ce diva

amais rien chez les Turcs ni chez leurs amis, de peur que

Turcs? Je ne

ors ta race et la mienne vivaient en paix? N'est-ce pas toi aussi qui es allé te plaindre au pacha pour une aff

e prince coupa court à l'explication, et sort

avec moi, qui n'ai rien ac

cafedji de lui en se

vieillard, et, dans ce temps-là, D

euples étaient réunis sous le gouvernement de la famille Sche

le village sans appeler des secours éloignés, et que l'on considérerait le dégat qui venait

an. Cependant il faut dire que, si l'on peut citer des assassinats isolés, les querelles générales sont rarement sanglantes. C'est un peu alors comme les combats des Espagnols, où l'on se poursuit dans les monts sans se re

ts; mais il y a au fond de tout cela doute et découragement. Chacun comprend déjà ce que veulent quelques puissances de l'Europe, divisées de but et d'intérêt et secondées par l'imprévoyance des Turcs. En suscitant des querelles dans les villages mixtes, on croit avoir prouvé la nécessité d'une entière séparation entre les deux races autrefois unies et solidaires. Le travail qui se fait en ce moment dans le Liban sous couleur de pacification consiste à opérer l'échange des

ves intérêts. Je regretterai seulement de n'avoir poin

nommée de l'affaire de Bethmérie grandissait sur mon passage; grace à l'imagination bouillante des

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