Voyage en Orient
antin
uvé pris tout à coup d'une de ces fièvres de Syrie qui, si elles ne vous enlèvent pas, durent des mois ou des années. Le seul remède est de quitter le pays. Je me suis haté de fuir ces vallées du Hauran à la fois humides et poudreuses, où s'extravasent les rivières qui arrosent la plaine de Damas. J'es
èvre que j'ai eu le malheur d'y prendre; c'est l'opinion des médecins. Quant à faire venir ici la femme que j'avais choisie, ne serait-ce pa
d'esprit que donne la convalescence, je me suis décidé à écrir