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Le juif errant - Tome I

Chapter 4 Morok et Dagobert.

Word Count: 4368    |    Released on: 30/11/2017

rt savonnait, avec le sérieux impertu

es fois, durant ses campagnes, il avait très industrieusement réparé le dommage et le désordre qu'une journée de bataille apporte toujours dans les vêtements d'un soldat, car ce n'est pas tout que de recevoir des coups de sabre, il faut encore raccommoder son uniforme, puisque, en entamant la peau, la lame fait aussi à l'habit une entaille incongrue. Aussi, le soir ou

ert donné à Fran?ois Baudoin (conducteur des deux orphelines), lorsqu'il était c

ndonné; les vedettes posées, une moitié des cavaliers resta à cheval, et l'autre put prendre quelque repos en mettant ses chevaux au piquet. Notre homme avait vaillamment chargé, sans être

sur sa cuisse une énorme déchirure, qu'il vengea en ripostant d'un coup

sujet de ce léger accroc fait à sa peau, il n'en était pa

puis, il faut bien l'avouer, sa culotte, et l'avoir retournée, afin de travailler sur l'envers pour que la reprise f?t mieux dissimulée. Ce déshabillement partiel péchait quelque peu contre la discipline; mais le capitaine, qui faisait sa ronde, ne put s'empêcher de rire à la vue du vieux soldat qui, gravement assis

lante, notre homme écumait de colère, il tenait beaucoup à ses _effets, _et la journée lui était fatale; sa culotte déchirée, ses bottes perdues! Aussi ne sabra-t-il jamais avec plus d'acharnement. Un clair de lune superbe éclairait l'action; la compagnie put admirer la brillante valeur du grenadier, qui tua deux Cosaques et fit de sa main un officier prisonnier. Après cette escarmouche, dans laquelle le détachement conserva sa position, le capitaine mi

appelant l'occupation de son soldat au moment

tu fais comme le roi Dagobert, to

bouton de ses rênes parfaitement ajustées, la poignée de son sabre appuyée à sa cuisse droite, garda son imperturbable sang-froid, fit demi-tour et re

grand ébahissement de quelques buveurs de bière, qui, de la grande sa

use il frottait à grand renfort de savon un petit mouchoir mouillé, étendu sur une planche, dont l'extrémité intérieure plongeait inclinée dans

longues moustaches, au crane chauve et à la figure rébarbative, car les traits de Dagobert reprenaient une expression dure et renfrognée, lorsqu'il n'était plus

, il le regarda très attentivement pendant quelques secondes, pu

us n'avez pas confiance dans

les sourcils, tourna la tête à demi, jeta sur le

e silence,

ras le prouvent de reste; et puis, à votre figure militaire, on devine que vous êtes un vieu

linge un mouvement de va-et-vient des plus précipités, pour ne pas dire des plus irrités; car la figure et les paroles

n'êtes ni sourd ni muet; pourquoi d

ience, retourna brusq

x yeux, et lui dit

je ne veux pas vous conn

remit à s

; nous parlerons de nos campagnes… car j'ai vu aussi la guerre

trouvait dans le regard et dans l'accent de son interlocuteur obsti

y suis longtemps resté, c'est un beau pays. Aussi, quand je rencontre des Fran?ais quelque part, je suis flatté…

espérant ainsi mettre un terme à une scène qui éprouvait sa patience. Un éclair de joie brilla dans les yeux fauves du dompteur de bêtes. Le cercle blanc qui entourait sa prunelle sembla se dilater: il plongea deux ou trois fois ses doigts crochus dans sa barbe jaunatre, en signe de satisfaction, p

oitrine, Morok lui dit d'u

s n'êtes pas poli

les spectateurs, il

audra peut-être lui donner une le?on. Me préserve le ciel d'être querelleur! ajouta-t-il avec componction; ma

réputation du Prophète était venue jusqu'à Mockern; ils comptaient su

on adversaire, Dagobert ne put s

llemand… parlez al

rent aux premiers; l'aventure devenait piquante

e reprit e

je dirai maintenant que vous êtes impude

bert en passant au savonnag

ue lorsqu'un honnête homme offre poliment un verre de vin à un étranger, cet étranger

r un tressaillement nerveux, mais il se contenait; prenant par les deux coins le mouchoir qu'il venait de tremper dans l

us partirons demain matin, Le sabre

ibrement accentué.) Le silence auquel se condamna

es spectateurs, leur dit d'u

our récompense, ont été justement noyés et foudroyés à la Bérésina comme des Pharaons; mais nous ignorions que le Seigneur, pour punir ces mécréants, leur e?t ?té le courage, leu

t Dagobert sans re

bien ici, quelque part, deux sabres, et demain matin au point du jour, derrière un pan de mur,

un peu les spectateurs qui ne s'attend

cria l'un, pour vous faire coffrer tous

vous surprenait les armes à la main, le bourgmestre vous mettrait provisoirement

capables de nous al

ro

vous… C'est un conseil d'amis que nous vous do

je trouve seulement deux sabres… et vous verrez si demain

deux sabres! demanda flegmat

et moi un autre, vous verrez… Le Sei

uya le savon, l'enveloppa soigneusement dans un petit sac de toile cirée, puis

it deux pas à l'encontre de Dagobert, se pla?a debout devant lui, comme pour lui barrer le pass

e Napoléon n'est bon qu'à faire le métier

dit Dagobert d'une voix ferme, mais

arque plus éclatante de tendresse et de dévouement. Pour un homme de sa trempe, se l

un lache… vous avez

ubresaut sur lui-même, comme si, au moment de s'élanc

illes et aux funestes entraves qu'un duel, heur

significatif, l'expression de sa rude figure, pale et baignée de sueu

r un revirement soudain, l'intérêt général fut acquis à Da

t homme n'est

n, c

de courage pour refuser de

tort de lui chercher une mauvai

tait et qu'il f?t pris, il en au

e que, dans cette position-là, il peut se battre pour une misère? S'il éta

rononcer ces mots. Il vit un gros homme à figure franche et n

i, mon

ialement la main que

aites une chose… acceptez un bol de punch avec nous; nous forcerons bien ce diab

provocation, avait regardé avec un dédain farouche ceux qui abandonnaient son parti; peu à peu ses traits s'adoucire

m'avait blessé, je n'ai pas été ma?tre de moi… je répète que j'ai eu tort… ajouta-t

repentir fut vivement applaudie

reprit l'un d'eux en s'adressant à Dagobert; allons trinquer ensemb

u nom de vos jolies petites filles, dit

vances cordiales des A

es gens! Mais quand on a accepté à bo

chacun son tour c'est trop juste. Nous p

que je n'ai pas le moyen de vous offrir à boire à mon tour; nous avons encor

Allemands n'osèrent plus renouveler leur offre, comprenant qu'un ho

nquer avec vous. Bonsoir, mon brave soldat!… bonsoir!… Il se fa

dirigeant vers l'écurie pour donner à son

lui dit d'une voix d

ts, je vous ai deman

n répondu… m'en vo

plus besoin de moi, dit le vétéran d'une voix sourde et c

le dos au prophète, qui s

où se trouvaient quelques chambres louées à bas prix aux voyageurs pauvres; un passage vo?té, pratiqué dans l'épaisseur de ce corps de log

sit?t vers son ma?tre son oeil intelligent et de frapper des pieds de devant avec impatience, resta immobile. De plus en plus surpris, le soldat s'approcha. à la lueur douteuse d'une lanterne d'écurie, il vit le pauvre animal dans une attitude qui annon?ait l'épouvante, les jarrets à demi fléchis, la tête au vent, les oreilles couchées, les naseaux frissonnants; il raidissait sa longe

r caresser son cheval, tu es donc comme ton ma?tre… tu as peur? ajouta-t-il avec amertume, en songe

de terreur; pourtant il roidit moins sa longe, approcha ses naseaux de la main de Da

passe donc ici quelque chose d'extraordinaire? Et

bles toiles d'araignées; à l'autre extrémité, et séparés de Jovial de quelques places marquées par des barres, on voya

veau son cheval, qui, peu à peu rassuré par la présence de son ma?tre, lui lécha les mains, frotta sa

. Allons, mange… bon appétit! nous avons une longue étape à faire demain. Et surtout n'aie plus de ces folles peurs à propos de rien… Si ton camarade

èvres comme pour obéir à son ma?tre, n'y toucha plus, et s

on avoine… C'est la première fois que cela lui arrive depuis notre départ, dit le soldat, sérieusement i

orte ouverte, et s'échappa dans la cour. Dagobert ne put s'empêcher de tressaillir à ce grondement soudain, puissant, sauvage, qui lui expliqua la terreur de son cheval. L'écurie voisine, occupée par la m

allait pas plus pour l'effrayer, ajouta le soldat en ramassant soigneusement l'avoine dans la mangeoire; une fois dans une autre é

cilement par son licou; un palefrenier, à qui Dagobert demanda s'il n'y avait pas une autre écurie vac

ens de la houppelande de Dagobert qui, grace à cette belle humeur, aurait pu, le soir même, exercer son

se dépêcha d'aller souper, afin de rejoindre ensuite les orphel

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1 Chapter 1 Morok.2 Chapter 2 Le voyageur.3 Chapter 3 L'arrivée.4 Chapter 4 Morok et Dagobert.5 Chapter 5 Rose et Blanche.6 Chapter 6 Les confidences.7 Chapter 7 Le voyageur. 78 Chapter 8 Fragments du journal du général Simon.9 Chapter 9 Les cages.10 Chapter 10 La surprise.11 Chapter 11 Jovial et la Mort.12 Chapter 12 Le bourgmestre.13 Chapter 13 Le jugement.14 Chapter 14 Les messagers.[1]15 Chapter 15 L'ajoupa.16 Chapter 16 Le tatouage.17 Chapter 17 Le contrebandier.18 Chapter 18 M. Josué Van Da l.19 Chapter 19 Les ruines de Tchandi.20 Chapter 20 M. Rodin.21 Chapter 21 La tempête.22 Chapter 22 Les naufragés.23 Chapter 23 La femme de Dagobert.24 Chapter 24 La soeur de la Reine Bacchanal.25 Chapter 25 Agricol Baudoin.26 Chapter 26 Le retour.27 Chapter 27 Agricol et la Mayeux.28 Chapter 28 Le pavillon.29 Chapter 29 La toilette d'Adrienne.30 Chapter 30 L'entretien.31 Chapter 31 Une jésuitesse.32 Chapter 32 Le complot.33 Chapter 33 Les ennemis d'Adrienne.34 Chapter 34 L'escarmouche.35 Chapter 35 La révolte.36 Chapter 36 La trahison.37 Chapter 37 Un faux ami.38 Chapter 38 Le cabinet du ministre.39 Chapter 39 Pressentiments.40 Chapter 40 La lettre.41 Chapter 41 Le confessionnal.42 Chapter 42 Monsieur et Rabat-joie.43 Chapter 43 Les apparences.44 Chapter 44 Le couvent.45 Chapter 45 L'influence d'un confesseur.46 Chapter 46 La mascarade.47 Chapter 47 Les contrastes.48 Chapter 48 Le réveille-matin.49 Chapter 49 Florine.50 Chapter 50 La mère Sainte-Perpétue.51 Chapter 51 La tentation.52 Chapter 52 La Mayeux et mademoiselle de Cardoville.53 Chapter 53 Les rencontres.54 Chapter 54 Le rendez-vous.55 Chapter 55 Découvertes.56 Chapter 56 Le code pénal.57 Chapter 57 Escalade et effraction.58 Chapter 58 La veille d'un grand jour.59 Chapter 59 L'étrangleur.60 Chapter 60 La maison de la rue Saint-Fran ois.61 Chapter 61 Doit et avoir.62 Chapter 62 L'héritier.63 Chapter 63 Rupture.64 Chapter 64 Le retour. 6465 Chapter 65 Le salon rouge.66 Chapter 66 Le testament.67 Chapter 67 Le dernier coup de midi.68 Chapter 68 La donation entre vifs.69 Chapter 69 Un bon génie.70 Chapter 70 Les premiers sont les derniers, les derniers sont les premiers.