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Le juif errant - Tome I

Chapter 8 Fragments du journal du général Simon.

Word Count: 3932    |    Released on: 30/11/2017

tagnes d'Ava, 2

te, journal qu'hélas! tu ne liras peut-être jamais, mon éva bien-aimée, j'éprouve une sensation, à la fois douce et cruelle, car cel

que je le croie; sans cela, pauvre femme, quelle serait ton existence, au fond de ton affreux exil… Cher ange, il doit avoir maintenant _quatorze ans… _Comment est-il? Il te ressemble, n'est-ce pas? il a tes grands et beaux yeux bleus… Insensé que je suis!… Combi

es yeux humides, en i

nt l'émotion de sa soeur. Oh! nou

para?t que c'est celui d'un fameux soldat, q

, de toute justice et qu'ils continuent de ravager sans pitié; car ici, guerre anglaise, c'est dire trahison, pillage et massacre. Ce matin, après une marche pénible au milieu des rochers et des montagnes, nous apprenons par nos éclaireurs que des renforts arrivent à l'ennemi, et qu'il s'apprête à reprendre l'offensive; il n'était plus qu'à quelques lieues; un engagement devenait in

brave comme son père, ne me quittait pas; au moment le plus chaud de l'engagement, mon cheval est tué, roule avec moi dan

père! dit

de dangereux, grace à Djalma. Vois-tu, Dagobert, repr

in, s'y précipitent pour m'achever… Au milieu du feu et de la fumée, nos montagnards, emportés par l'ardeur, n'avaient pas vu ma chute; mais Djalma ne me quittait pas, il sauta dans le ravin pour me secourir, et sa froide intrépidité m'a sauvé la vie; i

! s'écria Blanche en joignant les

ignure: car autrefois les blessures qui n'empêchaient pas de se battre, il les a

n genou, mais tenant toujours ferme et tachant de me faire un rempart de son corps… Tu con?ois ma rage, mon désespoir; malheureusement mes efforts pour me dégager étaient paralysés par une douleur atroce que je ressentais à la cuisse. Impuissant et désarmé, j'assistai donc pendant quelques secondes à cette lutte inégale. Djalma perdait beaucoup de sang! son bras faiblissait! déjà un des _irréguliers, _excitant les autres de la voix, décrochait de sa ceinture une sorte d'énorme et lourde serpe qui tranche la t

, comme le général: _Bless

e tant d'autres pauvres princes de ce pays, se courber humblement sous l'exécrable despotisme anglais, marchander l'abandon de sa souveraineté et se résigner devant la force. Lui, non: _Mon droit tout entier, ou une fosse dans les montagnes où je suis né. _Telle est sa devise. Ce n'est pas forfanterie; c'est conscience de ce qui est droit et juste. ?Mais vous serez brisé dans la lutte, lui ai-je dit? - Mon ami, si pour vous forcer à une action honteuse, on vous disait: Cède ou meurs??, me demanda- t-il. De ce jour, je l'ai compris, et je me suis voué corps et ame à cette cause toujours sacrée du faible

y était bleue et rouge. Le Prussien disait, en jurant, qu'il était déshonoré, qu'il aurait mieux aimé un coup de sabre… Je le crois bien… diable de monarque! il ne connaissait qu'une chose: _marcher droit au canon; _dès qu'on canonnait quelque part,

con

rds singuliers… Malgré notre attachement mutuel, je crois que tous deux me cachent quelque triste secret de famille, autant que j'en ai pu juger par plusieurs m

de la crédulité d'autrui… moi, depuis la campagne de France, où il m'es

qui s'est jeté devant la bo

éva, depuis les visites de cette femme jeune et belle que ta mère

gardèrent le sold

cela… ni le général non plus… mes enfant

e émotion et une cu

n'étant toujours qu'une illusion d'optique, ou le résultat d'une imagination déjà frappée, il arrive un moment où ce qui semblait surhumain ou surnaturel se trouve

eilleux… et au fond… c'est tout simple… ce qui n'em

faut le croire, et ne pas nous

u'un jour ce

i n'aurait pas l'habitude de vous voir chaque jour vous prendrait facilement l'une pour l'autre… Eh bien! s'il ne savait pas que vous êtes, pour a

n des choses s'expliquent, ainsi que le

e, d'origine fran?aise, était depuis très longtemps établie à Batavia, dans l'?le de Java. Cette parité de position entre mon vieil ami et moi a augmenté ma sympathie pour lui, car ta fa

ans toi… sans moi… dans ce pays barbare!… Non! non! cette crainte est insensée… Mais quelle horrible torture!… car enfin, où es-tu? que fais-tu? que deviens-tu?… Pardon… de ces noires pensées… souvent elles me dominent malg

d entre les craintes du général Simon et la triste réalité; et puis, quoi de plus touchant que ces confidences écrites le soir d'une bataille, au fe

nt, il y en a deux… ce sera du moins une consolation… Mais, tenez, Blanche, continuez de lire, je crains que cela ne fatigue v

pleins de larmes, appuya à son tour sa jolie tête

; un moment j'ai cessé d'écrire, et j'ai chas

il fait allusion ont été retardées ou égarées; car depuis près de deux ans je n'en avais pas re?u; aussi étais-je dans une inquiétude mortelle à son sujet. Excellent père! toujours le même; l'age ne l'a pas affaibli, son caractère est aussi énergique, sa santé aussi robuste que par le passé, me dit- il; toujours fidèle à ses austères idées républicaines, et espérant beaucoup… Car, dit-il, _les temp

terre son petit mouchoir à carreaux rouges et bleus qui était sur son genou. Il

e père te co

deviné que tu

it Agricol et de Gabriel, le fils adoptif de ma femme… Pauvre femme, quand je pense que, dans tro

it pris dans sa maison le fils de notre vieux Dagobert; Agricol travaille dans l'atelier de mon père, qui en est enchanté; c'est, me dit-il, un grand et vigoureux gar?on, qui manie comme une plume son lourd marteau de forgeron; aussi gai qu'intelligent et laborieux, c'est le meilleur ouvrier de l'établissement, ce qui ne l'empêch

fils, Dagobert! lui dit Rose avec

Quant aux chansons, avant qu'il ait fait le _Réveil du peuple _et la _Marseillaise… _il aura joliment battu du fer; mais c'est égal, où

maient leur ange gardien, la curiosité des jeunes filles fut vi

r ils ont tous deux le coeur excellent; mais autant Agricol est vif, joyeux, actif, autant Gabriel est mélancolique et rêveur. Du reste, ajoute mon père, chacun d'eux a, pour ainsi dire, la figure de

urprises; puis, tournant vers Dagobert

ue ton Gabriel est blond et qu'il a une fig

endu, c'est pour cela que

voir s'il a aussi des

londins, ?a a toujours les yeux bleus; mais, bleus ou noirs, il ne s'en servira g

et d'autres enfants du quartier, frappé de son intelligence et de sa bonté, a parlé de lui à un protecteur haut placé, qui s'est intéressé à lui, l

rêtre?… dit Rose en

est un ange, a

la robe noire. Je préfère voir mon gar?on, à moi, les bras nus, un marteau à la main et un tablier de cuir autour du corps, ni plus ni moins que votre vieux grand-père, mes

anche, il n'y a plus

le re

sur le sort de sa femme et de son fils, qu'il a quittés pour nous. Comment jamais reconna?tre

te sanglante journée; je n'entends d'heure en heure que le cri lointain de nos sentinelles… Ces mots étrangers m'attristent encore; ils me rappellent ce que j'oublie parfois en t'écrivant… que je suis au bout du monde et séparé de toi… de mon enfant! Pauvres êtres chéris! quel est… quel sera votre sort? Ah! si du moins je pouvais vous envoyer à temps cette médaille qu'un hasard funeste m'a fait emporter de Varsovie, peut- être obtiendrais-tu d'aller en France, ou

, après l

armes de Rose et de Blanche coulèrent lentement. Dagobert, le

ie épaisse commen?ait à fouetter les vitres sonore

*

otion quelques fragments du journal de leur père, une scène mystérieuse,

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1 Chapter 1 Morok.2 Chapter 2 Le voyageur.3 Chapter 3 L'arrivée.4 Chapter 4 Morok et Dagobert.5 Chapter 5 Rose et Blanche.6 Chapter 6 Les confidences.7 Chapter 7 Le voyageur. 78 Chapter 8 Fragments du journal du général Simon.9 Chapter 9 Les cages.10 Chapter 10 La surprise.11 Chapter 11 Jovial et la Mort.12 Chapter 12 Le bourgmestre.13 Chapter 13 Le jugement.14 Chapter 14 Les messagers.[1]15 Chapter 15 L'ajoupa.16 Chapter 16 Le tatouage.17 Chapter 17 Le contrebandier.18 Chapter 18 M. Josué Van Da l.19 Chapter 19 Les ruines de Tchandi.20 Chapter 20 M. Rodin.21 Chapter 21 La tempête.22 Chapter 22 Les naufragés.23 Chapter 23 La femme de Dagobert.24 Chapter 24 La soeur de la Reine Bacchanal.25 Chapter 25 Agricol Baudoin.26 Chapter 26 Le retour.27 Chapter 27 Agricol et la Mayeux.28 Chapter 28 Le pavillon.29 Chapter 29 La toilette d'Adrienne.30 Chapter 30 L'entretien.31 Chapter 31 Une jésuitesse.32 Chapter 32 Le complot.33 Chapter 33 Les ennemis d'Adrienne.34 Chapter 34 L'escarmouche.35 Chapter 35 La révolte.36 Chapter 36 La trahison.37 Chapter 37 Un faux ami.38 Chapter 38 Le cabinet du ministre.39 Chapter 39 Pressentiments.40 Chapter 40 La lettre.41 Chapter 41 Le confessionnal.42 Chapter 42 Monsieur et Rabat-joie.43 Chapter 43 Les apparences.44 Chapter 44 Le couvent.45 Chapter 45 L'influence d'un confesseur.46 Chapter 46 La mascarade.47 Chapter 47 Les contrastes.48 Chapter 48 Le réveille-matin.49 Chapter 49 Florine.50 Chapter 50 La mère Sainte-Perpétue.51 Chapter 51 La tentation.52 Chapter 52 La Mayeux et mademoiselle de Cardoville.53 Chapter 53 Les rencontres.54 Chapter 54 Le rendez-vous.55 Chapter 55 Découvertes.56 Chapter 56 Le code pénal.57 Chapter 57 Escalade et effraction.58 Chapter 58 La veille d'un grand jour.59 Chapter 59 L'étrangleur.60 Chapter 60 La maison de la rue Saint-Fran ois.61 Chapter 61 Doit et avoir.62 Chapter 62 L'héritier.63 Chapter 63 Rupture.64 Chapter 64 Le retour. 6465 Chapter 65 Le salon rouge.66 Chapter 66 Le testament.67 Chapter 67 Le dernier coup de midi.68 Chapter 68 La donation entre vifs.69 Chapter 69 Un bon génie.70 Chapter 70 Les premiers sont les derniers, les derniers sont les premiers.