La San-Felice, Tome I
de Misène, et le cap Campanella, qui vit sur l'un de ses versants na?tre l'inventeur de la boussole, et sur
rs retentissant du bruit des instruments et du chant des promeneurs, était, le
oire était un des jours les plus splendides du mois. Le soleil ruisselait en flots dorés sur ce vaste amphithéatre de collines qui semble allonger un de ses bras jusqu'à Nisida et l'autre jusqu'à Portici
un ineffable sourire sur les visages qu'elle caressait; si vivace, que dans les poitrines gonflées par elle se développait à l'instant même cette immense aspiration vers l'inf
erdinando, qui fait le coin de la rue
ouvertures de leurs campaniles, et que les canons du fort de l'Oeuf, du Castel-Nuovo et del Carmine, éclatant comme un roulement de tonnerre, semblaient vouloir éteindre leurs bruyantes volées, tou
sous la double pression des rames et de la voile, s'avan?ait majestueusement vers la haute mer, suivie de dix ou douze barques plus petites, mais
signe de respect, il portait haut son front, chargé de cheveux grisonnants à travers lesquels on devinait qu'avait d? passer plus d'une fois le souffle aigu de la tempête, et l'on comprenait à la première vue que c'était à lui, quels que fussent les illustres personnages qu'il portai
e antique famille des princes Caraccioli, accoutumés d'
n banc de quart, comme il
pourpre, blasonnée des armes des Deux-Siciles et destinée à
trois groupes, de pose
des rubans de toutes couleurs soutenaient à leur cou des croix de tous les pays, et leurs poitrines, chamarrées de plaques, étaient sillonnées de cordons. Deux d'entre e
s qui étincelaient sur son habit, malgré le titre de majesté qui revenait à chaque instant à la bouche de ceux qui lui adressaient la parole, son aspect était vulgaire, et aucun de ses traits, en les détaillant, ne révélait la dignité royale. Il avait les pieds gros, les mains larges, les attaches des chevilles et des poignet
Jérusalem, infant d'Espagne, duc de Parme, Plaisance et Castro, grand prince héréditaire de Toscane, que
s gens du peuple appellent si caractéristiquement une figure en lame de couteau, le nez et le menton pointus, la bouche rentrante, l'oeil investigateur, clair et intelligent; ses mains, dont il paraissait prendre un soin extrême et sur lesquelles retombaient des manchettes de magnifique dentelle d'Ang
du roi George III, et depuis trente-cinq ans ambassade
e camp du roi; l'Irlandais Jean Acton, son premier mi
ux femmes auxquelles, même dans l'ignorance de leur rang et de leur célébrité, il e?t été
avaient révélé les quarante-cinq ans qu'elle était sur le point d'atteindre; ses cheveux blonds, d'une finesse rare, d'une nuance charmante, encadraient admirablement un visage dont l'ovale primitif s'était légèrement déformé sous les contractions de l'impatience et de la douleur. Ses yeux bleus, fatigués et distraits, jetaient, lorsque la pensée venait tout à coup les animer, un feu sombre et, en quelque sorte, électrique, qui, après avoir été le reflet de l'amou
égo?t, puis en mépris. Elle en était à cette troisième phase, qui ne devait pas être la dernière, et les nécessités politiques rapprochaient seules les illustres époux, qui, en dehors de cela, vivaient complétement séparés, le roi chassant dans ses forêts de Lincola, de Persano,
tes les formes, et les po?tes napolitains qui la chantèrent sur tous les tons; si la nature humaine peut arriver à la perfection de la beauté, certes Emma Lyonna avait atteint à cette perfection. Sans doute, dans ses intimités avec quelque moderne Sappho, elle avait hérité de cette essence précieu
it les plus splendides sommets de la prospérité, et qui, à l'époque où elle nous appara?t, e?t pu rivali
rondeur, la grace charmante rappelaient, non pas les froides créations du ciseau antique, mais les marbres suaves et palpitants de Germain Pilon, le disputaient à ces marbres mêmes en fermeté et en veines d'azur; la bouche, semblable à celle de cette princesse, filleule d'une fée, qui à chaque parole laissait tomber une perle, et à chaque sourire un diamant, semblait un inépuisable écrin de baisers d'amour. Faisant contraste avec la parure toute royale de Marie-Caroline, elle était vêtue d'une longue et simple tunique de cachemire blanc à larges manches, échancrée à la grecque dans
à laquelle, dans ce chapitre tout d'introduction descriptive, nous ne pouvons donner, quelque place qu'el
quatre personnes, c'est-à-dire de deux hommes d'age différent qui causaient science et économie politique, et d'un
ra?che paysanne portant le costume des femmes d'Aversa, se dissimulait dans la pén
leu de ciel, brodé d'or et surchargé de cordons et de plaques, était le fils a?né du roi et de la reine Marie-Caroline, l'héritier présomptif de la couronne, Fran?ois, duc de Calabre. Né avec un caractère timide et doux, il avait été e
, mais, ce qui vaut parfois beaucoup mieux, un sachant. Il portait pour toute décoration, sur un habit très-simplement orné, la croix de Malte, qui exigeait deux cents ans de
le avait, à quinze ans, quitté Vienne pour épouser Fran?ois de Bourbon, et, soit amour laissé là-bas, soit désillusion trouvée ici, nul, même sa fille, si elle e?t été en age de comprendre et de parler, n'e?t pu raconter l'avoir vue sourire une seule fois. Fleur du Nord, elle se fanait, à peine ouverte, à l'ardent soleil du Midi; sa tristesse était un secret dont elle mourai
e-Caroline, qui peut-être eut les faiblesses, mais non les vices de la première; ce fut la jeune princesse qui épousa le duc de Berry, que le poi
?tre de chapelle et compositeur de la cour, dépassait tour à tour Resina, Portici, Torre-del-Greco, et s'avan?ait dans la nef magnifique, poussée vers le large par cette molle brise de
mpanella, un vaisseau de guerre qui, de son c?té, en apercevant la flottille royale, ma
du colosse, et l'on vit gracieusement monte
près, une détonation prolongée pareil
Romance
Romance
Romance
Billionaires
Billionaires
Romance