Le Petit Chose (part 1)
ctes noirs que l'Académie appelle des "b
que c'est hier, ce voyage sur le Rh?ne. Je vois encore le bateau, ses passa
seyais à c?té de cette cloche, parmi des tas de corde; je posais la cage du perroquet entre mes jambes et je regardais. Le Rh?ne était si large qu'on voyait à peine ses rives. Moi, je l'aurais voulu encore plus large, et qu'il se f?t appelé: la mer! Le ciel riait, l'onde était verte. De gra
ait sur le fleuve; à l'avant du navire on avait allumé une grosse lanterne, et, ma foi! en présence de tous ces sympt?mes, je commen
e fois l'énorme tuyau de la machine se courbait en deux et crachait des torrents d'une fumée noire qui faisait tousser.... Sur le bateau, c'était u
teau, et nous voilà tous les quatre, serres les uns contre les autres, sous le grand parapluie
"Qui vive! qui vive!" A ce "qui vive!" bien connu, nous répond?mes: "amis!" tous les quatre à la fois avec un bonheur, un soulagement inexprimable...
n se heurtait contre des caisses.... Tout à coup, du bout du navire, une voix
dégager ma main de celle de mon père; lui, cr
binson! mon pauvre Robinson!" Je fis un nouvel effort pour
nc maintenant
is oublié, là-bas, tout au bout du navire, près de l'ancre, et c'est de [13] là qu'il
ons loin; le capitaine c
on l'envoya chercher et on ne le trouva pas.... Jugez de mon désespoir: plus de Vendredi! plus de perroquet! Robinson n'était plus possible. Le moy
ait gluant; la cour ressemblait à un puits; le concierge, un co
le Annou, en s'installant dans la
ottes! les
Sans le vouloir on en écrasait. Pouah! Annou en avait déjà tué beaucoup; mais plus elle en tuait, plus il en venait. Elles arrivaient par le trou de l'évier, on boucha le trou de l'évier; mais
e lendemain, ce fut bien pis. Il fallait prendre des habi
.... Ces promenades de famille étaient lugubres. M. Eyssette grondait, Jacques pleurait tout le temps, moi je me tenais
pauvre fille, qui aimait ma mère à la passion, ne pouvait pas se décider à nous quitter. Elle suppliait qu'on la gar
re, au feu des fourneaux, calcinait ses belles mains blanches que j'aimais tant à embrasser; quant aux provisions, c'est Jacques qui les faisait. On
de taloches.... On entendait tout le jour: "Jacques, tu es un butor! Jacques, tu es un ane!" Le fait est [15] que, lorsque son père était là, le malheureux Jac
table, on s'aper?oit qu'il n'y à p
ai en chercher, dit ce
nd la cruche, une g
e hausse l
y va, dit-il, la cruche
qui parle avec sa voix tranquille,-tu ente
sette
e de ne pas la casser, i
ix éplorée
rquoi voulez-vous
dis que tu la casseras, répond M. Eyssett
la cruche d'une main fiévreuse et
erai? Eh bien, n
ent; Jacques ne revient pas. Mme
l ne lui soit
vé? dit [16] M. Eyssette d'un ton bourru.
que Jacques était devenu. Il n'a pas loin à aller, Jacques est debout sur le palier, devant la porte, les mains vides, silencieux, pétri
on Eyssette, nous appelons c
Un ami de la famille, recteur d'université dans le Midi, écrivit un jour à mon père que, s'il v
r Daniel, dit
ques? di
rès utile. D'ailleurs je m'aper?ois qu'il a du go
du go?t pour le commerce. En ce temps-là, le pauvre gar?on n'avait du go?t que pour
fabrique; j'avais une blouse, j'avais l'air d'un gone.... Quand j'entrai dans la classe; les élevés ricanèrent. On disait: "Tiens! il a une blouse!" Le professeur fit la grimace et tout de suite me prit en aversion. Depuis lors, quand il me parla, ce fut toujours du bout des lèvr
tures étaient toujours en lambeaux, quelquefois il manquait des pages. Jacques faisait bien de son mieux pour me les relier avec du gros carton et de la colle forte; mais il mettait toujours trop de colle, et cela puait. Il m'avait fait aussi un cartable avec une infinité de poches, très commode, mais toujours trop de colle. Le besoin de coller et d
'on s'appelle "le petit Chose", il faut travailler deux fois plus que les autres pou
table de travail, les jambes enveloppées d'une couverture. Au dehors le givr
otre honorée
rarde de Jacque
otre honorée
cement: c'était Mme Eyssette qui entrait. Elle s'appro
s? lui disait-
i, m
'as pa
h!
ait, il avait bien
ricot, et restait là de longues heures, comptant ses mai
qu'elle n'espérait plus revoir.... Hélas! [19] pour son malhe
see his clergyman brother who is dangerously ill. In the evening a telegram, "Il est mort, priez pour lui," arrives.
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