L'auberge de l'ange gardien
nd la
s bonne femme, et qui plaignait depuis longtemps le pauvre enfant, l'avait nettoyé, peigné; elle s'était procuré du linge blanc, un pantalon propre, une blouse à ceinture, de gros souliers de campagne. Le curé l'avait baptisé et lui avait donné le nom de Pierre. Toute crainte avait disparu; Pierre Torchonnet avait
s pour ce gar?on, et pas un qui e?t donné à Jacques l'instruction et l'éducation que vo
Blidot et son excellente soeur, que je n
pos de la petite s
la mariez? Elf
le a quelque chose et qu'il n'a rien. J'ai trouvé la chose si bête que je me suis faché et que je lui ai do
ent; et quand nous la grondions, sa soeur et moi, de se montrer si difficile, elle répondait toujours: ?Je n
nes filles! Je vous dis, moi, qu'elle épouse Moutier, mon
?on! J'en suis bien aise; il me pl
lui-même des qualités d'Elfy. Je lui ai tant dit: ?épousez-la donc, mon gar?on, épousez-la puisque vous la trouvez si parfaite?, qu'il a fini par accueillir l'idée; seulement il voulait attendre pour se faire un magot. Entre nous,
t-ce que c'est
de vous parler. Je m'appelle Dourakine, so
i le prenait en gré et qui lui proposa d'a
que cette femme lui avait dit avant de mourir qu'elle n'était pas sa mère, qu'elle l'avait volé tout petit pour se venger des gens qui l'avaient chassée sans lui donner la charité, et que, lorsqu'elle serait guérie, elle y retournerait pour le rendre à ses parents, car il l
eut-être aller voir les Bournier et savoir d'eux les indications
mission de rester chez lui avec Torchonnet
outier causait avec Elfy; Mme Blidot achevait l'ouvr
à, monsieur le curé!
t lui donna sa bénédi
age; je l'ai jugé ainsi la première fois qu'il est venu chez moi pour prendre des rense
comme à l'avenir tout doit être en commun entre Elfy et moi, je vous de
e, la bénédiction qu'il avait demandée. Avant de se rel
es efforts pour rendre heureuse et douce la vie de cette chère Elfy, e
a main d'Elfy; Mme Blidot pleurait, E
pour lui faire voir comme vous êtes tous heureux, et voilà que Moutier nous fait une scène à faire pleurer sa fiancée et sa soeur; moi,
erse de ma vie. C'est à vous que je dois cette douce émotion! Vous êtes d'aujourd'hui mon bienfait
ses bras le curé étonné, manqua le jeter par terre en le lachant trop brusqueme
de lui, Elfy s'assit près de sa soeur,
se rouvrit, il pas
nd la
Elfy; est-ce qu'on a
à tout, je demande le jour pour
nez trop t?t le pas de charge. Vous oubl
mon ami, mais il y a temps po
vous devez aller d'abord aux eaux, et lui
ussi raisonnable que bonne et courageuse. No
ur ne plus
t bien, ma petite.-C'est très bien, mon ami.-Est-ce que je n'ai pas l'age de raison? Est-ce qu'à soixante-trois ans on n
a tout seul aux eaux. Il faut que mon pauvre Joseph guéris
faut que votre Joseph (puisque Joseph il y a) se rétablisse bien et vite; et nous partons demain. ELFY.-Oh non! pas demain. J'ai eu à peine le temps de lui dire deux mots, et ma soeu
frottait les m
n va! L'affection reste en possession d
uite, vous avez brouillé tout dans ma tête; je ne sais plus où nous en étions!... Et d'abord, Joseph ne peut pas partir avant d'avoir fait sa déclaration dans l'affair
alheureux du désir que témoignait
n mieux que je ne pourrais le faire, et que j'ai trop de plaisi
faut attendre leurs interrogatoires, c'est-à-
uré; j'aurais dit tout comme vous. Je l
ne l'as-tu pas d
en as laissé le temps? Tu étais si ani