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La fille des indiens rouges

Chapter 10 CAPTIF

Word Count: 3530    |    Released on: 30/11/2017

l'Esquimau n'avait

mit sur son séant, il regarda autour de lui. Il était seul. Le Gro?nlandais porta les yeux sur ses bottes; un sourire de s

ment les légères cordes qui lui attachent les pieds. Restaient les mains

x, il peut se soutenir, se tra?ner: une poignée de neige rafra?chit sa bouche br?lante. Il s'éloigne tout à fait du lieu

ements. Une troupe d'hommes, de femmes et d'enfants ne tarda pas à se former autour de lui. Tous étaient extraord

ns faire autre chose que de jeter, à des intervalles réguliers, un cr

les dépouilles de deux ours blancs. C'étaient les chasseurs que nos aventuriers avaient aper?us le m

ur éclater, car il se releva lentement, se tourn

eurs forêts et de leurs rivières? Ne se souviennent-ils donc plus des paroles de Kougib, quand le puissant Torngarsuk leur a accordé la faveur de le transporter du ciel sur cette c?te! Faut-il les leur rappeler ces paroles? Quoi! ils me verront lié, et ils ne briseront pas mes liens! Quoi! je suis blessé, et ils ne panseront pas mes blessures! Quoi! je souffre pour eux, et ils ne me demandent pas d'où vient ma souffrance! Quoi! c'est un sorcier blanc qui voulait les accabler de ses maléfices, et ils sont là, muets, inertes, ils ne songent pas à me venger, moi leur angekkok-poglit, le pontife de Torngarsuk! Ne suis-je pas venu chez eux pour les sauver de la famine, po

x du nord-est sont ain

oir, fit sauter la corde qui lui serrait les poignets opé

valent à ?miracle! miracle!? La foi au surnaturel existe, chaud

l ne s'agissait plus que de diriger

n s?r Kougib, disait-on de toutes parts. Oui, nou

il se retira dans une cabane, qu'il occupait à l'autre extrémité du village. Mais les

ine d'hommes furieux partirent pour

e de Kougib. Mais Triuniak, plus circonspect, pensait qu'il fallait attendre le retour des chasseurs. D'après son opinion, ils ne manqueraient pas de ven

la pauvre Toutou-Mak ou de la faire dispara?tre encore une fois; tandis que, ne nous apercevant plus, sa méfia

r. Dubreuil s'y rendit, malgré

a de nouveau la cargaison de le

ion, se promenait fiévreusement dans son navire, et Triuniak, accroupi sur le pont, contemplait le déclin de l'astre du jo

ier se dressa à demi

mon père? de

co

dement des flots, qui se

d'hommes, dit le Gro?nlanda

e enfin les

us chasseurs. Les voix que j'

e per?ois rien que l

tenant au som

a?te de la falaise qui bordait la baie, et i

hostiles. Nous serions perdus, car les glaces se sont accumulé

d'un ton grave, il faut ap

eil? As-tu quelqu

ils brandissent leurs lances, comme ils agitent ces larges boucliers qu'ils ont inventés pour s'abriter contre les

ieds, leur langue n'a point de terme pour exprimer les nombres au-delà de cinq. Quand donc ils veulent calculer jusqu'à vingt, ils répètent quatre fois cette nomen

ine environ, fit Du

i de guerre, emprunté aux Indi

r, et l'écho des glaciers les répercuta

maux, de toute la force de leurs poumons

s les séparait du navire. Ils tinrent conseil. Pendant la consultation, Dubreuil et Triuniak apportèrent

, le dessein de se rendre sans coup

nt par Kougib, qui les aura ameutés contre nous. Ah! j'ai été un sot de ne pas l'achever, quand je le tenais entre mes

tu que j'abandonnerai jamais un ami dans le danger? Mais

leur! répondit le capitaine d'un ton fier. Ah! ajouta-t-il à mi-voix, si j'av

ns des signes de pai

nlan

vie? Tiens, ils se sont jetés à l'eau et nagent vers nous. Tout à l'heure, ils se hi

re fait, mon fils!

t s'y o

mon ex

ur le gla?on, et, pressant sur l'autre extrémité, parvint à

ée d'une sorte de fossé naturel qui au

enter contre ces gens, avant d'être

haussa le

ance, le Gro?nlandais l'éleva devant les Esquimaux, qu

sition de faire chaudière, c'est-à-dire de venir banqueter

mbat. Tour à tour les Esquimaux abordèrent le gla?on, en lachant d

cer. Tuons! tuons! car, quand nous serons pris, il n'y aura pas de p

n fer

avec orgueil; je connais les ruses du métier. Un couteau trouve toujours son emploi. Si

en souriant, et il jeta dans le capuce de sa casaq

chien! cri

n arc, coucha sur la glace l'E

re. Par bonheur, aucun n'atteignit les aventuriers. Ils

n repoussant vivement Dubreuil, menacé

ient les sauvages, dont les coups semblaie

es bravait sans sourciller, et chacune de se

iuniak; tu offres trop de visée à ces lo

. Mais attention, père! en

tranquille, répond

lex, et trancha en deux la main d'un Esquim

sur le gla?on. Mais, personne ne lui venant en aide, chacu

arnement, au milieu des cris

dits, disait le capitaine, en per?ant de sa lance l

ur fait peur. Ils ne combattent jamais dans les ténèbres. Que

douloureusement Dubreuil, en roula

ui avait réussi à nager inaper?u jusque sous l'éperon du

gerai! proféra Triuniak

sseur, et lui fendit le cr

nt les Esquimaux, se press

nlandais, en sautant dans la mer où il disparut, sans que les efforts que

ner. Ensuite, les uns se répandirent sur le vaisseau pour le piller, d'autres entourèren

. Ils se réjouirent grandement de sa résurrection, que quelques-uns attribuèrent à un miracle. Pour qu'il ne leur échappat point

aisseau, auquel ils mirent le feu, qua

essus de la c?te, lorsque l'incendie éclata, embrasant de lueurs rouges

travaillé avec tant d'ardeur, et auquel il avait confié ses plus vives, ses dernières espérances. Il lui sembla que c'était une partie de lui-même, un ami qu'on lui enlevait, qu'on

de ses conducteurs le fo

u aimes le feu, fils de Hafgufé[

e démon très-redo

rand magicien, appuyèrent les autres, e

ontre l'autre, mais à ses pieds pas d'entraves. La nuit tombait. On approchait d'un bois de pins paraissant assez

quimaux allaient devant lui, les deux autres derrière. En entrant d

ens. Peu à peu, les premiers prirent quelque avance, pendant que les derniers ralentissaient aussi leur allure, tout en excitant, par des invec

la forêt. Il ne sait où il va, mais il fuit, il vole avec toute la rapidité possible, sans se préoccuper des branchages qui labourent son front, des épines qui déchirent son corps. Ah! qu'il se sent de vigueur eu ce moment! Qu'il déjouerait aisément tous les efforts de ses e

s imprécations, on le presse comme une bête fauve. Le bois retentit, de sons humains

une direction nouvelle, il descend un vallon, franchit une colline, contourne une éclaircie, escalade une point

r, son oeil sonde les ténèbres. Il cherche un endroit convenable et dérobé pour s'asseoir, lorsque les feuilles sèches crient sous un pied léger, mais rapide. Le capitaine veut partir, r

ils? demande bas u

le jeune homme surpr

parle pa

es-tu v

plus tard. A présent, il

en ai plus

ce, je te porterai. Mais n

al

ées, mon fils. Attends

lanières de peau de ph

aient garrot

fit ce

appuie-toi sur moi; et, s'il e

s. Pars, Triuniak, laisse-moi! Si ma destinée est de mourir, je mourrai. Mais

e je ne te déla

rapprochent. Sauve-toi, m

o?nlandais, en chargeant

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