Simon
i grands que lui, ils en ont le courage et l'intelligence. Les enfants qui peuvent s'en emparer dans le nid les élèvent et les habituent à chasser les souris de la maison. Ils deviennent très-fami
une si belle créature en cet état, Simon fut surpris d'une angoisse inexprimable en pensant qu'elle venait de faire une chute de cheval. Il s'élan?a vers elle pour la secourir; mais son visage n'exprimait point la souffrance; elle avait le teint animé d'un éclat que Simon ne lui avait pas encore vu, et, riant d'un rire juvénile, elle lui montrait une touffe de bruyères vers laquelle elle se hatait d'arriver en criant: ?Il est là! courez donc dessus!? Avant que Simon e?t pu comprendre de quoi il s'agissait, elle s'élan?a sur sa proie et jeta dessus son écharpe de soie, que l'oiseau mit en pièces en se débattant. C'était le milan royal que Simon avait démonté le matin, et qu'il avait perdu. Il se hata de faire cesser le combat furieux qu'il liv
n, répondit-elle,
êtes couver
sang de cette
vous a déchirée; vos g
et, lui retirant ses gants avec précaution, il
re sang, lui dit-il d'une voix
suis pas aper?ue. Je voul
ouffrez; vou
suis es
s blessée
ue, après tout, c'est à vous que je la dois. Je l'avais saisi trois fois, trois fois il m'a échappé. Je ne sais ce qui s
pas blessée vous-même auprès de l'?il.
s nécessaire. Je
ie. Je vous aiderai à descendre; je porterai ce vilain
'écria la jeune fille; j'ai payé s
s et les manières si graves que sa mère elle-même en obtenait rarement un baiser, il se sentait prêt maintenant à entourer cette jeune fille de ses bras et à la presser contre son c?ur, non avec le trouble d'un désir amoureux (il était loin d'y songer), mais avec l'effusion d'une tendresse fraternelle pour un enfant blessé; c'était un caractère trop impétueux, un c?ur trop chaste pour subir la contrainte d'une vaine timidité ou pour accepter celle des préjugés, lorsqu'il était vivement ému. Il prit le mouchoir de mademoiselle de Fougères, le trempa dans l'eau et se mit à lui laver les tempes avec tant de soin, d'affection et de simplicité, qu'elle, à son tour, sentit sa méfiance et sa rudesse habituelles céder à l'ascendant d'une i
r les lèvres, et save
ratique, répondit Simo
avec hauteur; c'est du pur sang républicain. êtes-v
ions, je le suis par mes sentiments; mais, ajouta-t-il en retombant à genoux près d'e
celle de Rome, et ce n'est que d'hier que nous sommes esclaves; mais sachez que nous savons ha?r nos tyrans, nous autres. Un Vénitien, à moi
omme un lion, et à présent que je vous sais républica
us devez comprendre: Più fatti che parole. A l'heure qu'il est, nous sommes sous le joug, et on nous croit écra
es les ames italiennes étaient aussi courageuses que la v?tre, si tous les c?urs fran?ais
ais ce n'est pas le moment de parler politiq
embarrassé, je n'ai pas
urs fois, je le sais; po
inions diffèrent des sienn
qu'inutile de discuter avec lui. C'est un homme très-doux et très-poli; et si les gens de bien ne s'éloignaient pas de lu
re père les accueillait avec une franchise aussi rude, j'ai pei
un ennemi: l'étranger; ses vieux nobles sont les capitaines qu'il choisirait si le temps était venu de marcher au combat. Nous sommes familiers avec le peuple, nous autres; nous savons qu'il nous aime, et il sait que nous ne le craignons pas. Ce n'est pas lui qui a profité de nos dépouilles; ce n'est pas lui qui voudrait en profiter, si on pouvait
la société de ceux qui y vont, répondit Simon, et je suis malheureux de vous conna?tre à
bien que vous pourrez nous voir sans vous compromettre. J'espère que mon père se réservera chaque semaine des jours de liberté, où les gens de c?ur pourront l'aborder sans coudoyer les valets d
brisée; après quoi il l'enveloppa d'un linge humide et se chargea de le soigner, s'enga
us allez m'aider à chercher mon chev
, et je vous l'amèner
coutumes et vos idées fran?aises, je suis
i le plus respectueux et le plus dévoué, répondit Si
s-y ensemble. Il n'obéit qu'à ma voix ou à celle
l'autre, reprit Simon. Vo
les coudoie pas. Nous sortons seules et à toute heure. Personne ne nous insulte. On nous respecte parce qu'on nous aime. Ici, on ne nous d
e, répondit Simon, et j'irai m'
Féline chérissait la sienne. Depuis qu'elle l'avait perdue, elle avait vécu à la campagne dans une villa que son père avait achetée entre les bords de l'Adriatique et le pied des Alpes. Là, Fiamma s'était habituée à une vie active, aventureuse et guerrière, tant?t chassant l'ours et le chamois dans les montagnes, tant?t bravant la tempête sur mer dans une barque, et toujours se nourrissant de l'idée romanesque qu'un jour peut-être elle pourrait faire la guerre de partisan dans ces contrées dont elle connaissait to
um sans physionomie et sans caractère que vous appelez votre capitale, et que vous devriez appeler votre peste, votre ab?me et votre fléau. Maintenant, adieu; je vous prie d'appeler notre milan Italia, de ne pas oublier que nous en avons fait la conquête ensem
cheval, dit Simon en riant; c'est un
mma. Mais ne touchez pas à son sabot, et donn
ng généreux et essuya ses doigts à nu sur sa poitrine. Puis il alla s'enfermer dans sa chambre, et, jet