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Teverino

Chapter 2 ADVIENNE QUE POURRA.

Word Count: 3991    |    Released on: 30/11/2017

réviaire, il est forcé de le recommencer, f?t-il à l'avant-dernière page. Mais je vois avec plaisir que vous n'en êtes encore qu'à la sec

a ses lunettes, et, levant sur Léonce de gros

l'honneur de

fraternelle; la dame mérite toute considération et tout respect; mais un scrupule lui est venu en chemin, et j'ai d? m'y soumettre. Elle dit que les habitants de la contrée, à la voir courir seule avec un jeune homme, pourraient gloser sur son compte, et la crainte d'être une cause de scandale est devenue si vive dans son esprit que j'ai regardé comme un coup du ciel l'heureux hasard de votre re

nce, et qui regardait attentivement la voiture, vous n'êt

sentiment instinctif des conve

pouvez craindre des méchantes langues. On

ues ne compte pas dans l'

mépris des gens q

ue, placés comme les voilà sur le siège de la voiture, on pourrait supposer que je tiens à cet

ù de br?lantes pensées tourmentent le prêtre. Ou bien possible est qu'il ne se f?t pas abstenu toujours au point de ha

vez placer la noire dans la voiture entre vous deux.

grand, penseraient les méchants, puisqu'ils sont forcés de mettre entre eux une vilaine négresse? Au lieu que la présence d'un prêtre sa

t ma messe, et voici le premier coup qui sonne. Donnez-moi vingt minutes... ou plut?t venez entendre la messe. Ce n'est pas obligatoire dans la semaine, mai

ce; mais aussit?t après, nous vous emmèn

te idée parut plus sérieuse que tout ce qui avait précédé. On ne

-vous à plusieurs personnes pour aller manger sur l'herbe, et chacun de nous devait porter une part du festin. Mais comme toutes

as de ce dangereux tête-à-tête. Je ne veux pas vous la faire manquer, j'irai avec vous, pourvu que ce ne soit pas trop loin; car je ne manque pas d'aff

is un livre dans la poche de la voiture et feuilletait Wilhelm-Meister; j'a

is que vous ne le connaissiez pas encore, et que c

tions charmantes. Ma

lons à l

me faisant faire mon salut

tions. Du moment où je ne porterais plus votre inconnu dans mon cerv

à la messe; mais que voul

stions, quand vous savez q

éresser. Est-ce qu'il ne m'est pas

e ne risque poin

remplit de femmes et d'enfants curieux dès que les deux nobles voyageurs y furent entrés. Cependant le plus grand nombre retourna bient?t sous l

d'honneur. L'air des montagnes est si vif, que le curé

Elle paraissait fort recueillie; mais Léonce s'aper?ut bient?t qu'elle tenait toujours Wilhelm-Meister sous son chale, q

na?f et ces bonnes gens qui vous regardent sont édifiés de votre piété, Sabina! Mais moi,

dant qui se retrouve en plusieurs endroits de Wilhelm-Meis

le après la messe, en parcourant avec lui la nef bordé

e que vous n

esprits élevés luttent contre le passé, et aspirent vers l'avenir. Mais le présent

pas à la mes

ouer le r?le d'esprit fort. Le dimanche est d'obli

ous êtes

e ne cache à personne qu

e ce monde profane, et vous le

ous dévot? dit-el

Dieu, même devant ces grossières images du moyen age, qui fo

: ces fétiches affreux, ces e

vous gate le présent. Que ne comprenez

son attention sur une figure agenouillée sur le pavé

où elle priait, tombait sur sa nuque rosée et sur une magnifique tresse de cheveux d'un blond pale, presque blanchatre, roulée et serrée autour d'un petit béguin de velours rouge brodé d'or fané, et garni de dentelle noire, à la mode du pays. Elle

n, qui était comme pétrifié devant la villageoise, c'est de moi seule qu'il faut ê

egardant. Regardez-la aussi. I

est le peuple. C'est curieux pour l'artiste, mais moi je suis po?te, et i

ien. Elle est belle selon le ty

d'Al

avec l'expression austère des vi

ssin des ma?tres primi

es de la Renaissance savent qu'elles sont belles; les modèles primitifs sont tout d'un je

sa prière; parlez-lui, vous verrez qu'elle

s paraissez très-pieuse. Y a-t-il quelque dév

faisant la révérence; mais je me cache ici pou

des regards de M. le c

rde; il ne veut plus que je rentre dans l'église,

et d'un air à la fois si ingénu et si dé

a est vrai? lui

épondit la jeune fille, et que Dieu v

apidement, car le curé, qui avait fini de se dépouiller

ta un regard sur la pécheresse qui fuyait, h

ion à cette vagabonde

dit Sabina; sa figure n'

uré, je suis aux ordr

t bient?t il fut si absorbé par cette dévotion, que Léonce et Sabina se retrouvèrent comme en tête-à-tête. Par égard pour le b

s grand plaisir, dit Sabina. Je crois que vous l'avez recruté pour

plus sérieux, répondit Léo

lle

is c'est à condition que vous

m'inqu

donc que j'ai mis ce tiers entre

oi, s'il

tes les conversations qui roule

anger. Vous m'aviez promis de ne pas laisser l'ennui approch

op facile. Vous m'aviez

ave, grave comme ce curé

que la première condition de la puissance magnétique c'est un flegme absolu, c'est une tension de la volonté vers l'idée de domination immatérielle; c'est l'absence de toute émotion étrangère au phénomène de

aration, Léonce? dit Sabin

ut le contraire, répon

rtinence,

che la société d'aucun d'eux avec autant d'attrait que la v?tre. Cependant vous me causez quelquefois une sorte de souffrance indéfinissable. Ce n'est pas le moment d'en rechercher la cause; c'est un problème intérieur que je n'ai pas encore cherché à résoudre. Ce qu'il y a de certain, c'est que je ne suis pas amoureux de vous et que je n

chettes afin de baisser la tête et de cacher la rougeur qui br?lait ses joues.

éfie de me

pas. Votre conscien

une plus grande preuve de respect q

vous croyez devoir craindre me flatte peu; je ne s

'amour du coeur comme vous l'entend

répondre, mais irritée beaucoup moins que je ne le

ne seriez même pas affligée;

droit: qu'en savez-vous, puisque vous ne m'avez jamais

on. Si je vous avais laissé voir que je suis capable d'aimer ardemment, peut-être eussiez-vous reconnu que je méritais mieux que votre amitié. Mais, pour vous le faire comprendre, il e?t fallu ou vous aimer ainsi, ce que je nie, ou feindre, et m'enivrer de mes propres affirmations. Cela e?t été indigne de la no

-ce que je me plains de n'avoir que votre amit

uleusement, vous pourriez conclure que je

nd et envahit, il ne raisonne point, il n'a pas besoin de s'interroger, ni de s'entourer de prév

pensa Léonce, et c'est

pit, et, prenant la main de lady G..., il lui

nous; nous n'avons dans le coeur rien de neuf et de mystérieux l'un pou

ites pas que nous nous connaissons trop, vous et moi; je prétends, au contraire, n'être nullement connue de vous, et ne l'être jamais. Voilà pourquoi, au lieu de me facher, j'ai souri à toutes les duretés que vous me dites depuis ce matin

eriez, Sabina! Il est donc certain

que si nous sommes seulement amis, c'est parce q

et voilà que nous sommes au mome

us voici bien assez loin, et que nous pourrions, s'il pla

u-dessus de nous, un plateau de rochers avec de l'o

oint; vous voulez grimper jusqu'à la Roche-Verte? Nous serions b

ssant son bras d'un air folatre sous celui du vieux

répondit le curé, qui, po

patés de gibier, un troisième de celui des vins; chacun voulait porter ou casser quelque chose. Le déjeuner champêtre fut bient?t installé sur la Roche-Verte, et, en voyant qu'il était splendide et succulent, le curé s'essuya le front et laissa échapper un soupir de jubilation de sa poitrine haletante. On fit la part des petits pages déguenillés, celle des serviteurs aussi, car on avait de quoi satisfaire tout le monde. Léonce n'avait pas fait les choses à demi; on e?t dit qu'

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