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Teverino

Chapter 3 ENLEVONS HERMIONE.

Word Count: 4176    |    Released on: 30/11/2017

é: n'attirez point cette folle par ici;

ent dans une nuée d'oiseaux qui voltigeaient autour d'elle, les uns béquetant sa chevelure, d'autres se posant sur ses épaules, d'autres, tout jeunes, sautillant et se tra?nant à ses pieds, dans le sable. Tous semblaient se disputer le plaisir de la toucher ou le profit de l'implorer, et remp

ers le ravin, et, par ses geste

t de la tête de Méduse. Elle s'arrêta immobile, et les oiseaux, e

i d'un excellent vin de Grèce qu'on venait d'entamer calmèrent l'

uinades devant Leurs Seigneur

f aux oisillons qui recommen?aient à la poursuivre. Ils s'abattirent tous dans le fourré qu'elle feignait de leur désigner, et, occupés qu'ils étaient à chercher leurs petites g

aider à atteindre le plateau, qui était fort escarpé de ce c?té-là. Mais elle le gravit d'un bond pareil à

ainéante, dit le curé, ce qu'il v

eaux, fauvettes, linottes, bouvreuils, merles, ramiers, et même quelques hirondelles à la queue fourchue et aux larges ailes noires. Elle joua quelques instants avec eux, les repoussant, faisant des gestes, et agitant son mantelet comme pour les effrayer, attrapant au vol quelques-uns, et les rejetant dans l'espace sans réussir à les dégo?ter de leur amoureuse poursuite. Puis, quand elle eut bien montré à quel point elle était souveraine

merveilleux, que cette petite scène causa un plaisir extrême aux voyageurs. La négresse n'hésita pas à croire qu'elle assistait à un en

. Mignon lui avait fait tort dans mon imagination. Je l'aurais voulue brune et jouant de la guitare; mais j'accepte maintenant cette Mignon rusti

ite l'oiselière ou la fille aux o

moi, et déjeune avec nous; pourvu, toutefois, que ton peuple d'ois

nfants n'approchent pas de moi quand

pas te laisser accompagner si souvent dans tes promenades par certains vagabonds de rencontre; car bient?t, à force d'

encore eu qu'un seul compagnon de promenade, et il n'y a pas si longtemps que cela du

na cette réponse mit Léonce e

il, et si l'on peut rien trouver de

urroucé ses yeux bleus comme des s

esse sont l'effet d'une candeur que vous troublerez par vos mauvaises pensées; permettez-moi de vous le dire, monsieur

ui, par prudence et vertu, ne vouliez pas rester en tête-à-tête avec ce nob

ite Léonce d'un air de reproche et de dérision:

monsieur le curé, vous devez y trouver la confirmation de ce que je pens

onnages de Wilhelm-Meister dans les aventures de sa promenade; mais laissez-moi vous objecter que chez les filles de cette condition, qui vivent au hasard e

'effrayée de vos menaces. Vous autres prêtres, vous ne comprenez r

de votre classe, n'est pas applicable a celle des pauvres gens. La pudeur de ces

t-elles pas, et je croirais asse

e hérésie

e sais bien que vous êtes meilleur que vous vous ne voulez en av

isputerons après déje

lui adressant un doux regard dont il ne comprit pas la malice, vous all

rre à ses lèvres; surtout si c'est une demande chrétienne et raiso

vous ne la mettrez pas en fuite, vous ne lui adresserez aucune parole dure; vous me laisserez le soin de la confesse

en s'adressant à Madeleine qui causait avec Léonce, je te pardonne pour aujourd'hui, et je te permets de venir à confesse demain, à condition que, dès

ur et surtout de l'intérêt que lui témoignait la noble dame, elle fit la révérence à l'un et baisa la main de l'autre. Interrogée par Léonce sur les

gnes, où les oiseaux sont rares et où tu passes ta vie à courir et à fureter, tu découvres tous les nids aussit?t qu'ils se batissent, que tu t'empares de la couvée et que tu forces les pères et mères à venir nourrir leurs petits sur tes genoux. On sait la patience avec laquelle tu restes immobile des heures entières comme une statue ou comme un arbre, pour que ces bêtes s'accoutument à te voir sans te craindre. On sait comme, dès qu'ils sont apprivoisés, ils te suivent partout pour recevoir de toi leur pature, et qu'ils t'amènent leur famille à mesure qu'ils pullulent, suivant en cela un admirable instinct de mémoire et d'attachement, don

a poésie, et j'aime cent fois mieux croire que la pauvre Madeleine a quelque don mystérieux, miraculeux même, si vous voulez, que de refroidir mon imagination en acceptant de banales ré

apprivoiser à ce point des êtres libres et naturellement farouches, il faut une intelligence particulière, une sorte de secret magnétisme tou

mprendre parfaitement l'argument de Léonce, je défie bien M. le curé d'apprivoiser

s aigles ne s'apprivoisent point comme des alouettes. Voilà ce qu'on gagne à de niaises pratiques

écoutait la conversation des nobles convives. Depuis quelque temps, Madeleine apprivoise les aigles:

e d'effroi et de dégo?t peinte dans tous ses traits.

l'attrait à certains êtres pour elle. Ces rapports intimes sont des merveilles à nos yeux, parce que nous ne pouvons en saisir la loi naturelle, et le monde des faits physiques est plein de ces

ait donc des rapports inconnus entre certaines organisations différentes? Peut-être que cel

s yeux vifs et saillants, ses paupières mobiles et pales, joignez à cela sa légèreté, ses bras agiles comme d

i la science, et je défie les autres de découvrir ce que je sais. Qui de vous dira à quelle heure on peut se faire obéir et à quelle heure on ne le peut pas? quel cri peut être entendu de bien loin? en quels endroits il f

t et enjoué, surtout après boire; mais c'est un esprit diabolique, et il faudra

vec malice. Savez-vous où ils sont, monsieur le curé?

uisque tu prét

s ne le savez pas. Mais si vous voulez venir ce soir avec moi, au coucher du sole

e cette fantaisie.-J'y veux aller, moi, s'écria-t-elle, je veux avoir peur,

'oreille, vous n'avez pas enco

e, je vous l'arrac

nterrogerai la magicienne, et je

e m'amuser. En attendant, n'allons-nous pas retourner

ontés arrêtées, je vo

nui. Faites donc ce que vous jugerez opportun; mais où que

Croyez-vous donc qu'elle se

donc? Vous lui aviez

nterrog

secrets; mais j'espère

ue ce jour ne se passera pas sans que vous ayez des ém

eur! s'écria Sabina; en gard

e avec un sérieux qui sembl

le. On dirait que vous croyez à votre puissance su

de l'air, et moi j'ai peut-être la finesse de l'

? vous me f

us êtes raillée de moi, Sabina, précisém

sprit de Léonce. Moi, je ne connais pas mon ami d'enfance, mon loyal chevalier

mais en contact. Un mystère profond comme ces ab?mes nous sépare; vous ne me conna?trez jamais, avez-vous dit. Eh bien, Madame, je prétends aujourd'hui vous conna?tre et vous rester inconnu. C'e

le ne pouvait s'expliquer à elle-même, je consens à vous laisser continuer ce badinage; sinon je

mme du monde, et j'abandonne la cure mervei

ondez pourtant! C

plète, inou?e, peut s'opérer aujourd'hui dans votre vie morale et inte

l donc avoir en votre honneur

reconduire à la villa par le curé. Moi, je vais dans la mont

eleine, s

rquo

jalousies comme l'amour:

tons

rto

e sibylle affairée, présidait à l'opération; la libéralité de Léonce donnait des ailes aux plus paresseux et de l'adresse aux plus gauches. Il me semble, lui dit Sabina en les voyant courir, que j'assiste à la noce fantastique du conte de Gracieuse et Percinet; lorsque l'errante princesse ouvre da

et s'éparpiller dans les broussailles. Les cuisiniers emportent la broche toute fumante, les musiciens leurs violons, le nouveau marié entra?ne sa jeune épouse, les parents grondent, les convives rient, les serviteurs jurent, tous courent et se moquent de Gracieuse, qui, de ses belles mains, cherche vainement à les arrêter, à les rete

na, le protégé des bonnes fées, vient à son secours, et, d'un coup de baguette, fait

en vain dans ses mystérieuses retraites de gazon et de feuillage; et alors vous vous retrouviez seule avec la peur et le regret, dans ce lieu solitaire et désenchanté. Plus de frais ombrages, plus de cascades murmurantes, plus de fleurs embaumées; plus de chants, de danses et de rires sur le tapis de verdure. Plus rien que le vent qui siffle sous les platane

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