20000 Lieues sous les mers Part 2
n r?le important dans mes rêves, et je trouvai très juste et très injuste
ewart que le capitaine Nemo avait spécialement mis à mon service.
ne Nemo m'
, me dit-il, êtes-
suis
lez me
ompagnons,
révenus et n
revêtir nos scapha
Manaar ; mais j'ai fait parer le canot qui nous conduira au point précis de débarquement et nous épargnera un assez long
e. Ned et Conseil se trouvaient là, enchantés de la ? partie de plaisir ? qui se préparait. Cinq matel
trouble qui fermait les trois quarts de l'horizon du sud-ouest au nord-ouest. Le Nautilus, ayant remonté pendant la nuit la c?te occidentale de Ceylan, se trouvait à l'ouest de la baie, o
du canot. Le patron de l'embarcation se mit à la barre ; ses quatre compagn
dix secondes, suivant la méthode généralement usitée dans les marines de guerre. Tandis que l'embarcation courait sur son erre, les gouttelettes liquides frappaient en crépitant
l s'approchait, et qu'il trouvait trop près de lui, contrairement a l'opinion du Canadien,
s le sud. Cinq milles la séparaient encore, et son rivage se confondait avec les eaux brumeuses. Entre elle et nous, la mer était déserte. Pas un bateau, pas un plongeur.
picales, qui ne connaissent ni l'aurore ni le crépuscule. Les rayons solaires percèrent l
a terre, avec quelques
'arrondissait dans le sud. Le capitaine Nemo
ait pas à plus d'un mètre, et il formait en cet endroit l'un des plus hauts points du ba
ploitants, et ce sont ces eaux que leurs plongeurs iront audacieusement fouiller. Cette baie est heureusement disposée pour ce genre de pêche. Elle est abritée des vents les plus fort
je commen?ai à revêtir mon lourd vêtement de mer. Le capitaine Nemo et mes deux compagnons s'habil
xèrent sur notre dos les appareils à air. Quant aux appareils Ruhmkorff, il n'en était pas ques
les rayons solaires suffiront à éclairer notre marche. D'ailleurs, il n'est pas prudent d'emporter sous ces ea
rs Conseil et Ned Land. Mais ces deux amis avaient déjà embo?té leur têt
me restait à adresse
lui demandai-j
rs un poignard à la main, et l'acier n'est-il pas plus s?r que le pl
et, de plus, Ned Land brandissait un énorme harpon qu'il
coiffer de la pesante sphère de cuivre, et nos rés
t, par un mètre et demi d'eau, nous prenions pied sur un sable uni. Le capitaine Nemo nous fi
evins étonnamment calme. La facilité de mes mouvements accrut ma
dres objets restaient perceptibles. Après dix minutes de marche, nous
tres, au ventre livide, que l'on confondrait facilement avec le congre sans les lignes d'or de ses flancs. Dans le genre des stromatées, dont le corps est très comprimé et ovale, j'observai des parus aux couleurs éclatantes portant comme une faux leur nage
rtes d'ostracées particulières à la mer Rouge et à l'océan Indien, des lucines orangées à coquille orbiculaire, des tarières subulées, quelques-unes de ces pourpres persiques qui fournissaient au Nautilus une teinture admirable, des rochers cornus, longs de quinze centimètres, qui se dressaient sous les flots comme des mains prêtes à vous s
répugnait aux regards. Un animal non moins hideux que je rencontrai plusieurs fois, ce fut ce crabe énorme observé par M. Darwin, auquel la nature a donné l'instinct et la force nécessaires pour se nourrir de noix de coco ; il grimpe aux arbres du rivage, il fait tomber la noix qu
llusques précieux adhéraient aux rocs et y étaient fortement attachés par ce byssus de couleur brune qui ne leur permet pas de se dé
très rugueuses à l'extérieur. Quelques-unes de ces coquilles étaient feuilletées et sillonnées de bandes verdatres qui rayonnaient de leur sommet. Ell
tait véritablement inépuisable, car la force créatrice de la nature l'emporte sur l'instinct destructif de l'homm
la mer. Puis le niveau du banc se rabaissait capricieusement. Souvent nous tournions de hauts rocs effilés en pyramidions. Dans leurs sombres anfractuosités de gros crustacés, pointés sur leurs hautes pattes comme des m
toutes les hautes-lisses de la flore sous-marine. D'abord, cette grotte me parut profondément obscure. Les rayons sola
ment contournées de la vo?te que supportaient des piliers naturels, largement assis sur leur base granitique, comme les lourdes colonnes de l'ar
nd d'une sorte de puits circulaire. Là, le capitaine Nemo s'arrêta, e
tier qui e?t contenu un lac d'eau sainte, une vasque dont la largeur dépassait de
solément dans les eaux calmes de la grotte. J'estimai le poids de cette tridacne à trois cents kilogrammes. Or, une te
itait, et je pensais qu'en nous conduisant en cet endroit il voulait seulement nous montrer une curiosité nature
son poignard entre les coquilles pour les empêcher de se rabattre ; puis, de la main, il
n orient admirable en faisaient un bijou d'un inestimable prix. Emporté par la curiosité, j'étendais la main pour la saisir, pour la peser, pour la palpe
ble fruit de la nature ; seul il l'élevait, pour ainsi dire, afin de la transporter un jour dans son précieux musée. Peut-être même, suivant l'exemple des Chinois et des Indiens, avait-il déterminé la production de cette perle en introduisant sous les plis du mollusque quelque morceau de verre et de métal, qui s'était peu à peu
a la grotte, et nous remontames sur le banc de pintadines, au milieu de
idiculement. Le haut-fond se rapprochait sensiblement de la surface de la mer, et bient?t par un mètre d'eau ma tête dépassa le niveau océanique. Conseil me rejoignit, et collant sa grosse capsule à la m
er sur ses pas. Non. D'un geste, il nous ordonna de nous blottir près de lui au fond d'une large
quiétante idée des requins traversa mon esprit. Mais je me trompais, et
ait successivement. Une pierre taillée en pain de sucre et qu'il serrait du pied, tandis qu'une corde la rattachait à son bateau, lui servait à descendre plus rapidement au fond de la mer. C'était là tout son outillage. Arrivé au sol, par
s, comment ce pauvre Indien aurait-il jamais supposé que des hommes, des êtres semblables à
adines à chaque plongée, car il fallait les arracher du banc auquel elles s'accrochaient par leur robu
le menacer. Je me familiarisais donc avec le spectacle de cette pêche intéressante, quand, tout d'un coup, à un moment où l'Indien é
ssus du malheureux plongeur. C'était un requin de grande taille qu
reur, incapable de
qui se jeta de c?té et évita la morsure du requin, mais non le battement de
apprêtait à couper l'Indien en deux, quand je sentis le capitaine Nemo, posté près de moi, se lever sub
x pêcheur, aper?ut son nouvel adversaire, et se repla
le squale, et lorsque celui-ci se précipita sur lui, le capitaine, se jetant de c?té avec une prestesse prodigieuse,
à flots de ses blessures. La mer se teignit de rouge,
rps à corps avec le monstre, labourant de coups de poignard le ventre de son ennemi, sans pouvoir toutefois porter le coup définitif, c'est
s du capitaine. Mais, cloué par
e qui pesait sur lui. Puis, les machoires du requin s'ouvrirent démesurément comme une cisaille d'usine, et c'en était fait du capita
ttait avec une indescriptible fureur. Ned Land n'avait pas manqué son but. C'était le rale du monstre.
lla droit à l'indien, coupa vivement la corde qui le liait à sa pierre, le prit d
ques instants, miraculeusement sauvés, n
savais s'il réussirait. Je l'espérais, car l'immersion de ce pauvre diable n'ava
peu, le noyé revenir au sentiment. Il ouvrit les yeux. Quelle dut être sa surpris-je so
ent un sachet de perles, le lui eut mis dans la main ? Cette magnifique aum?ne de l'hom
'il ne savait à quels êtres surhumains i
t, suivant la route déjà parcourue, après une demi-heure de marche
avec l'aide des matelots, se débarra
du capitaine Nemo f
?tre Land,
pitaine, répondit Ned La
sur les lèvres du cap
tilus ?,
ques minutes plus tard, nous rencontri
pèce des requins proprement dits. Sa longueur dépassait vingt-cinq pieds ; sa bouche énorme occupait le tiers de son corps
le rangeait, non sans raison, dans la classe des cartilagineux, ordre des c
anoptères apparut tout d'un coup autour de l'embarcation ; mais, sans se préoc
e, nous étions de ret
L'une, portant sur l'audace sans pareille du capitaine Nemo, l'autre sur son dévouement pour un être humain, l'un des représentants
bservation, il me répondit
ant du pays des opprimés, et je suis encore, et, jus