20000 Lieues sous les mers Part 2
abyrinthe de canaux qui séparent les Maledives des Laquedives. Il rangea même l'?le Kittan, terre d'origine madréporique, découverte par Vasco de Gama en
ngt milles, ou sept mille cinq cents lieues dep
s aucune terre en vue. Il faisait route au nord-nord-ouest, et se dirigeait vers cette mer d'
sait donc le capitaine Nemo ? Je n'aurais pu le dire. Ce qui ne sat
ed, où nous conduit la
ner loin. Le golfe Persique n'a pas d'issue, et si nous
lfe Persique, le Nautilus veut visiter la mer Rouge, le détr
sque l'isthme de Suez n'est pas encore percé, et, le f?t-il, un bateau mystérieux comme le n?tre ne se hasarderai
s dit que nous revi
pposez-v
le Nautilus redescendra l'Océan indien, peut-être à travers le canal de Mozambique,
ance ? demanda le Canadien avec u
z donc de ce voyage sous les mers ? Vous vous blasez donc sur le spectacle incessamment varié des merveilles sous-mari
le Canadien, que voilà bient?t trois mois que
ne veux pas le savoir, et je ne
la conc
me dire, mon brave Ned : ? Une chance d'évasion nous est offerte ?, je la discuterais avec vous. Mais tel n'est pas le
, fanatique du Nautilus, j'étais in
en forme de monologue : ? Tout cela est bel et bon, mais, à
verses vitesses et à diverses profondeurs. Il semblait marcher au hasard, comme s'i
oirs rochers qui l'entourent et sur lesquels se détachent en blanc ses maisons et ses forts. J'aper?us le d?me arrondi de ses mosquées, la pointe élégante d
ulée de montagnes, relevée de quelques ruines anciennes. Le 5 février, nous donnions enfin dans le golfe d'Aden,
raltar inaccessible, dont les Anglais ont refait les fortifications, après s'en être emparés en 1839. J'entrevis les minarets oct
e point, allait revenir en arrière ; mais je me tr
pour le Nautilus lancé à toute vitesse, le franchir fut l'affaire d'une heure à peine. Mais je ne vis rien, pas même cette ?le de Périm, dont le gouvernement britannique a fortifié la position d'Aden. Trop de steamers
sillonnions les fl
ui perd chaque année une tranche liquide haute d'un mètre et demi ! Singulier golfe, qui, fermé et dans les conditions d'un lac, serait peut-être entièrement desséché ; inférieur e
. Au temps des Ptolémées et des empereurs romains, elle fut la grande artère commerciale du monde, et le pe
golfe. Mais j'approuvai sans réserve le Nautilus d'y être entré. Il prit une allure moyenne, tant?t se tenant à la surfac
l bruit du canon, et qu'abritent ?à et là quelques dattiers verdoyants. Cité importante, autrefois, qui renfermait six marché
t de fucus. Quel indescriptible spectacle, et quelle variété de sites et de paysages à l'arasement de ces écueils et de ces ?lots volcaniques qui confinent à la c?te Iybienne ! Mais où ces arborisations apparurent dans toute leur beauté, ce fut vers les rives orientales que le Nautilus ne tarda pas à rallier. Ce fut sur les c
formes, des actinies de couleur ardoisée, entre autres le thalassianthus aster des tubipores disposés comme des fl?tes et n'attendant que le souffle du dieu Pan, des coquilles particulières à cette m
s un animal du dernier ordre, un polypier inférieur à celui du corail. Son animalité n'est pas douteuse, et on ne peut même adopter l'opinion des anciens qui la regardaient comme un être intermédiaire entre la plante et l'a
de la Méditerranée, de l'archipel grec, de la c?te de Syrie et de la mer Rouge. Là se reproduisent et se développent ces éponges fines-douces dont la valeur s'élève jusqu'à cent cinquante francs, l'éponge blonde de Syrie, l'éponge du
us, par une profondeur moyenne de huit à neuf mètres, ras
, plus poètes que les savants. De leur tissu fibreux, enduit d'une substance gélatineuse a demi fluide, s'échappaient incessamment de petits filets d'eau, qui après avoir porté la vie dans chaque cellule, en étaient expulsés par un mouvement contractile. Cette substance dispara?t après la mort du p
, les autres se dressant ou pendant comme des excroissances coralligènes. J'appris à Conseil que ces éponges se pêchaient de deux manières, soit à la drague, soit à la
; les mollusques étaient représentés par des variétés de calmars, qui, d'après d'Orbigny, sont spéciales à la mer Rouge, et l
x mètres qui ondulaient entre les eaux, des aodons, absolument dépourvus de dents, sortes de cartilagineux qui se rapprochent du squale, des ostracions-dromadaires dont la bosse se termine par un aiguillon recourbé, long d'un pied et demi, des ophidies, véritables murènes à la queue argentée, au dos bleuatre, aux pectorales brunes bordées d'un liséré gris, des fiatoles, espèces de stromatées, zébrés d'étroites raies
la mer Rouge, qui est comprise entre Souakin sur la c?te ouest et Quon
. Je me promis de ne point le laisser redescendre sans l'avoir au moins pressenti sur ses proj
ment observé les merveilles qu'elle recouvre, ses poissons et ses zoophytes, ses parterr
tilus s'est merveilleusement prêté à toute ce
érable ! Il ne redoute ni les terribles tempêtes
les plus mauvaises, et si je ne me trompe, au
risi qui la dépeint sous le nom de golfe de Colzoum raconte que les navires périssaient en grand nombre sur ses bancs de sable, et que personne ne se hasardait à y naviguer la nuit. C'est, prétend-il, une mer suje
, que ces historiens n'ont p
ancés que les anciens. Il a fallu bien des siècles pour trouver la puissance mécanique de la vapeur
le, de plusieurs peut-être, sur son époque. Quel malheur
répondit pas. Après quel
des anciens historiens sur les dangers
mais leurs craintes n'éta
ur des barques faites de planches cousues avec des cordes de palmier, calfatées de résine pilée et enduites de graisse de chiens de mer. Ils n'avaient pas même d'instruments pour relever leur direction, et ils marchaient à l'estime au milieu de courants qu'ils connaissaient à peine. Dans ces conditions, les naufrages étaient et devaient être nombreux. Mais de notre temp
ans le coeur des marins. Mais capitaine, puisque vous semblez avoir spécialem
explications à ce sujet. Voulez-vous conna?tr
lont
s le passage des Israélites, lorsque le Pharaon eut pér
de cette
er rouge et
ne surent
que la r
is-je, mais je ne saurais m'en contenter. Je v
on de mer Rouge une traduction du mot hébreu ? Edrom ?, et si les anciens lu
vu que des flots limpides et s
remarquerez cette singulière apparence. Je me rappelle avoi
'attribuez à la présence d
onnues sous le nom de trichodesmies, et dont il faut quarante mille pour occuper l'e
as la première fois que vous parcou
, mon
et de la catastrophe des égyptiens, je vous demanderai si vous a
fesseur, et cela pour
quel
ement ensablé maintenant que les chameaux y peuvent à peine baigner leurs
droit ?...
tenant, que ce passage soit miraculeux ou non, les Israélites n'en ont pas moins passé là pour gagner la Terre promise, et l'armée de Pharaon a précisément péri en ce
se feront t?t ou tard, lorsque des villes nouvelles s'établiront sur cet isthme, après l
it les travaux d'un canal alimenté par les eaux du Nil, à travers la plaine d'égypte qui regarde l'Arabie. Ce canal se remontait en quatre jours, et sa largeur était telle que deux trirèmes pouvaient y passer de front. Il fut continué par Darius, fils d'Hytaspe, et probablement achevé par Ptolémée II. Strabon le vit employé à la navigation ; mais la faiblesse de sa pente entre son point de départ, près de Bubaste, et la mer Rouge, ne le rendait navigable que pendant quelques mois de l'année. Ce canal servit au com
u
entre les deux mers qui abrégera de neuf mille kilomètres la route de Cadix aux Inde
commencé comme tant d'autres par les ennuis et les rebuts, mais il a triomphé, car il a le génie de la volonté. Et il est triste de penser que cette oeuvre, qui
dis-je, tout surpris de l'accent avec le
ce canal de Suez, mais vous pourrez apercevoir les longues jetées
diterranée !
le professeur. C
st de penser que nous
aime
être habitué à ne m'étonner de rie
l propos cet
Nautilus s'il doit se retrouver après-demain en pleine Méditerranée,
frique, monsieur le professeur ? Qui vous p
us ne navigue en terre ferme et qu
ssous, mons
-dess
. Depuis longtemps la nature a fait sous cette langue d
existerait
ommé Arabian-Tunnel. Il prend au-dessou
n'est composé que
is à cinquante mètres seulement se re
avez découvert ce passage ? dem
sieur le professeur, et même,
ute, mais mon oreille ré
lement ce passage existe, mais j'en ai profité plusieurs fois. Sans cela,
s demander comment vous a
l n'y peut y avoir rien de secret entre
nuation et j'attendis le
ets. Certain de ce fait je me demandai s'il n'existait pas de communication entre les deux mers. Si elle existait, le courant souterrain devait forcément aller de la mer Rouge à la Méditerranée par le seul effet de la différence des niveaux. Je pêchai donc un grand nombre de poissons aux environs de Suez. Je leur passai à la queue un anneau de cuivre, et je les r