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20000 Lieues sous les mers Part 2

Chapter 9 UN CONTINENT DISPARU

Word Count: 3815    |    Released on: 06/12/2017

er le Canadien dans ma chambre. J'attendais

monsieur

itaine s'arrêtat précisément à l'he

avait affaire c

banq

cet Océan où ses richesses sont plus en s?reté qu'

de ne point abandonner le capitaine ; mais mon récit n'eut d'autre résultat que le regret énergiqueme

t qu'un coup de harpon perdu ! Une autre fois

irection du Nauti

nore, rép

midi, nous ver

passai dans le salon. Le compas n'était pas rassurant. La route d

s onze heures et demie, les réservoirs se vidèrent, et notre appareil remonta à la

es sans doute qui vont chercher jusqu'au cap San-Roque les vents favorables pour dou

eux. Il espérait encore que, derrière tout ce

cette éclaircie pour prendre sa hauteur. Puis, la mer devenan

gitude et 33°22' de latitude, à cent cinquante lieues de la c?te la plus rapprochée. Il n'y avait pas moyen de song

ntis comme soulagé du poids qui m'oppressait, et je pus repr

apitaine Nemo. Il me demanda fort gracieusement si je me sentais f

ax, je vous proposerai

sez, ca

s que le jour et sous la clarté du soleil. Vous

volon

ens. Il faudra marcher longtemps et gravir une mon

pitaine, redouble ma curiosit

professeur, nous allons

de l'équipage ne devait nous suivre pendant cette excursion. Le c

notre dos les réservoirs abondamment chargés d'air, mais les lampes

raient inutiles

loppe métallique. J'achevai de me harnacher, je sentis qu'on me pla?ait dans la main un baton ferré, et quelques minutes plus

lles environ du Nautilus. Ce qu'était ce feu, quelles matières l'alimentaient, pourquoi et comment il se revivifiait dans la masse liquide, je n'aurais pu le dire. En tout cas,

t insensiblement. Nous faisions de larges enjambées, nous aidant du baton ; mais notre marche était lente, en som

qui tombait violemment en crépitant à la surface des flots. Instinctivement, la pensée me vint que j'allais être trempé ! Par l'eau, au milieu de l'eau ! Je ne pus m'empêcher de rire à cette idée ba

'entrevoyais des monceaux de pierres que couvraient quelques millions de zoophytes et des fouillis d'algues. Le pied me glissait souvent sur ces visqueux tapis de varech,

ur échappait à toute évaluation. D'autres particularités se présentaient aussi, que je ne savais admettre. Il me semblait que mes lourdes semelles de plomb écrasaient une litière d'ossements qui craquaient avec un bruit sec. Qu'était donc cette vast

de l'homme intervenait-elle dans cet embrasement ? Soufflait-elle cet incendie ? Devais-je rencontrer sous ces couches profondes, des compagnons, des amis du capitaine Nemo, vivant comme lui de cette existence étrange, et auxquels il allait rendre visite ? Trouverais-je là-bas toute une colonie d'exilés, qui, las des misères de la terre, avaient cherc

uit cents pieds environ. Mais ce que j'apercevais n'était qu'une simple réverbération développée par le crist

route. Il l'avait souvent parcourue, sans doute, et ne pouvait s'y perdre. Je le suivais avec une confiance inébranlable. Il m'apparaissait comme

res rampes de la montagne. Mais pour les aborder, il fallut

découpures de papier noir, se dessinait nettement sur le plafond des eaux. Que l'on se figure une forêt du Hartz, accrochée aux flancs d'une montagne, mais une forêt engloutie. Les sentiers étaient encombrés d'algues et de fucus, entre lesquels grouillait un monde de crustacés

lait la puissance réverbérante des eaux ? Nous gravissions des rocs qui s'éboulaient ensuite par pans énormes avec un sourd grondement d'avalanche. A droite, à gauche, se creusaient de ténébreuses galeries où se pe

r m'e?t fait reculer au milieu des glaciers de la terre ; tant?t je m'aventurais sur le tronc vacillant des arbres jetés d'un ab?me à l'autre, sans regarder sous mes pieds, n'ayant des yeux que pour admirer les sites sauvages de cette région. Là, des rocs monumentaux, penchant sur leurs bases irrégulièrement découpées, semblaient défier les lois de l

mes lourds vêtements, ma tête de cuivre, mes semelles de métal, je m'élevais sur des pentes d'une

urrai être vraisemblable ! Je suis l'historien des choses d'apparence impossible

les hautes herbes. La masse rocheuse était creusée d'impénétrables anfractuosités, de grottes profondes, d'insondables trous, au fond desquels j'entendais remuer des choses formidables. Le sang me refluait jusqu'au coeur, quand j'apercevais une antenne énorme qui me barrait la route, ou quelque pince effrayante se refermant avec bruit dans l'ombre des cavités ! Des milliers de points lu

auxquels le roc formait comme une seconde carapace ? Où la nature avait-elle trouvé le secret de leur exi

ndaient encore. Là se dessinaient de pittoresques ruines, qui trahissaient la main de l'homme, et non plus celle du Créateur. C'étaient de vastes amoncellements de pierres où l'on dis

i avait disposé ces roches et ces pierres comme des dolmens des temps anté-h

Je saisis son bras. Mais lui, secouant la tête, et me mo

s encore ! vie

es minutes, j'eus gravi le pic qui dominait d'u

antique. Mes regards s'étendaient au loin et embrassaient un vaste espace éclairé par une fulguration violente. En effet, c'était un volcan que cette montagne. A cinquante pieds au-dessous du pic, au milieu d'une pluie de pierres et de scori

lées de lave, qui ont en elles le principe de leur incandescence, peuvent se porter au rouge blanc, lutter victorieusement contre l'élément liquide et se vaporiser à son contact. De

itecture toscane ; plus loin, quelques restes d'un gigantesque aqueduc ; ici l'exhaussement empaté d'une acropole, avec les formes flottantes d'un Parthénon ; là, des vestiges de quai, comme si quelque antique port e?t abrité jadis sur les bords

à tout prix, je voulais parler, je voulais arra

. Puis, ramassant un morceau de pierre crayeuse, il s'av

ANT

s récits légendaires, admis par Possidonius, Pline, Ammien-Marcellin, Tertullien, Engel, Sherer, Tournefort, Buffon, d'Avezac, je l'avais là sous les yeux, portant encore les irrécusables témoignages de sa catastrophe ! C'était d

ro?ques, c'est Platon lui-même. Son dialogue de Timée et de Critias a été,

avait été envahie et en partie détruite par les Atlantes. Ces Atlantes, disait-il, occupaient un continent immense plus grand que l'Afrique et l'Asie réunies, qui couvrait une surface comprise du douzième degré de latitude au quarantième degré nord. Leur domination s'étendait même à l'égypte. Ils voulurent l'imposer jusqu'en Grèce

des montagnes de ce continent ! Je touchais de la main ces ruines mille fois séculaires et contemporaines des époques géologiques ! Je marchais là même où avaient marché les contempo

rce ne manquait pas pour entasser ces blocs qui résistaient encore à l'action des eaux. Un jour peut-être, quelque phénomène éruptif les ramènera à la surface des flots, ces ruines englouties ! On a signalé de nombreux volcans sous-marins dans cette portion de l'Océan, et bien des navires ont senti des secousses extraordinaires en passant sur ces fonds tourmentés. Les uns ont entendu des bruits sourds qu

e pétrifié dans une muette extase. Songeait-il à ces générations disparues et leur demandait-il le secret de la destinée humaine ? était-ce à cette place que cet homme étrange venait se retremper d

rfois une intensité surprenante. Les bouillonnements intérieurs faisaient courir de rapides frissonnements sur l'écorce de

sur le continent englouti. Ce ne fut qu'une lueur, mais d'un indescriptible effet. Le capitaine se

l du Nautilus qui brillait comme une étoile. Le capitaine marcha droit à lui, et nous étions re

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