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Face au drapeau

Chapter 3 No.3

Word Count: 3668    |    Released on: 30/11/2017

e enl

deux avaient pris congé du directeur, - celui-ci se disant très honoré de leur visite, ceux-là le remerciant de son bienveillant accueil. Une centaine de dollars, destinés au personnel de la mai

e avaient contourné le mur d'enceinte, dont l'élévation défiait toute tentative d'escalade. Le premier

ant arrêté sur le chemin, il put mesurer du regard la

a-t-il, de prendre une con

le capitaine Spade, en insistant sur

ne t'a

tuation derrière ce mur, le pavillon est facilement

rsiste,

mental où se tro

, et si nous parv

e de pénétrer dans le parc de Healthful-House, puis d

grille

de ce

comment le repasseras-tu avec Thomas Roch, si ce fou appelle…

as… Nous n'aurons qu'à entrer

dans le milieu de l'enceinte, qui ne servait, sans doute, qu'aux gens de

que nous aurons accès dans le parc, et san

porte es

e s'o

c pas des verrou

ma promenade au bas du jardin

rocha de la porte et dit

verrous de leur gache. ?On ne peut mieux, Spade, dit le comte d'Artigas, et il est probable que l'enlèvement ne présentera pas tro

Ils suffiront même pour le cas où ce gardien aura

cessaire… Mais il est préférable de s'emparer de ce Gaydon et de l'amener à bord d

est

bitué à lui, et j'entends ne

assez significatif pour que le capitaine Spade ne p?t se mép

ux heures de jour qui restaient encore, on ne s'aper??t que la clé manquait à la porte du parc, que les verrous en avaien

enre. Ils occupaient les pavillons ou les chambres des principaux batiments situés dans la partie supérieure du parc. Tout donnait à penser que Thomas Roch et le gardien Gaydon, surpris isolém

voiles serrées dans leurs étuis jaunatres, ses vergues régulièrement apiquées, ainsi que cela se fait à bord des yachts de plaisance. Aucun pavillon ne se dépl

le canot. Quatre avirons les eurent en quelques instants co

l'arrière, tandis que le capitaine Spade se rend

s des bastingages de tribord et chercha du reg

modèle, tremblotant au clap

se découpaient en noir sur un horizon encore barré d'une longue raie de feu au rebord des nuages de l'ouest. à l'opposé, le ciel s'estompait d

s barques de pêche remontaient doucement en regagnant les criques du port, les unes cherchant un dernier souffle avec leurs voiles distendues, les autres mues par leurs avirons dont le coup sec et rythmé se propageait au loin. Deux steamers passèrent e

pont de la goélette, accompagné d'un personnag

temps,

?. Le capitaine les rejoignit. ?Prépare-

somme

thful-House et ne puisse se douter que Thomas Roc

ajouta Serk?. Et il haussa les épaules en riant de bonne humeur. ?Néanmoi

Quatre d'entre eux saisirent les avirons. Le cinquième, le ma?tre d'équipage E

en souriant, et opère sans bruit, co

moins que

h et Gaydon, dit l

!? répliqua le

suivirent du regard jusqu'au moment o

lage de New-Berne après l'enlèvement. Et, au vrai, comment aurait-elle pu gagner la pleine mer? On ne sentait plus un souffle de brise, et le flot

ingt pieds de fond, ce qui e?t facilité l'embarquement, lorsque le canot serait revenu l'accoster. Mais si cett

quelques minutes, le canot a

chemin qui, sous le couvert des grands hê

ne Spade et les quatre matelots débarquèrent, laissant le ma?tre d'éq

taine Spade s'arrêta, et ses hommes se

dans la serrure, puis à repousser la porte, à moins toutefois qu'un des domestiques de l'établi

difficile, même en admettant qu'il f?

itaine Spade posa son o

. Pas une feuille ne remuait aux branches des hêtres qui abritaient le chem

issa dans la serrure. Le pêne joua et, sous une fai

tat où les avaient laissées le

'être assuré que personne ne se trouvait au voi

branle, ce qui permettrait au capitaine et aux m

faisait sombre à ce point qu'il aurait été malaisé de distinguer

le gardien Gaydon, puisque celui-ci quittait ni de jour ni de nuit le pensionnair

d'une branche écrasée révélat leur présence. Ils gagnèrent ainsi du c?té du pavillon, de manière à at

pas une clé qui p?t l'ouvrir, ne serait-il pas nécessaire de casser une des vitres de la fenêtre, d'en faire jouer l'espagnolette d'un tour de main, de se précipiter

capitaine Spade s'en rendait parfaitement compte, en homme

enlever Thomas Roch, - Gaydon par surcro?t, conformément aux inte

sa sur la pointe des pieds, et, par un interstice

depuis le départ du comte d'Artigas. Cette crise exigeait des soins spéciaux, qu

ul-House, que le directeur avait i

videmment que compliquer la situation

ment, il paraissait assez calme. La crise, qui s'apaisait peu à peu,

préparait à se retirer. En prêtant l'oreille, on put l'entendre affirmer à Gaydon que la

lle attendaient le capitaine Spade et ses hommes. S'ils ne se cachaient pas, s'ils ne se blottissaient pas derrière les massifs voi

capitaine Spade fit un signe, et les matelots se di

dans la chambre et il n'y avait point r

Gaydon, le médecin, s'arrêta

it subies!… Il n'en faudrait pas deux ou trois de ce

entrée du pavillon?… C'est à un certain comte d'Artigas, aux choses dont il a parlé

l'attention du directeu

l'accompagna jusqu'au fond de l'allée montante, a

e vingtaine de pas, le capitaine Spade se

our pénétrer dans la chambre, s'emparer de Thomas Roch, alors plongé dan

ait, il donnerait l'éveil… Le médecin accourrait aussit?t… Le personnel de Healthful-House serait sur pied… Le ca

r ses cris avant qu'il e?t pu donner l'alarme, de le mettre dans l'impossibilité de se défendre. à quatre, à cinq même, on aurait aisément raison de sa résistance, et on l'entra?n

tre matelots s'abattirent sur lui, l'étendirent à terre sans lui avoir laissé la possibilité de pousser un cri, le baillonnèrent avec un mouchoir,

èrent à son c?té, ta

es s'introduisaie

ux clos, n'e?t été sa respiration fortement accentuée, on aurait pu le croire mort. Il ne parut point indispensable de l'attacher ni de le baillonner. Il suffisai

fut fait en

et de refermer la porte. De cette fa?on, il y avait lieu d'admettre que l'enlèvement ne pour

ulté. Les deux autres hommes le soulevèrent, et, descendant à travers

de. On ne voyait même plus, au revers de la colline, les lumières des batimen

capitaine Spade n'eut que

ux bras des deux autres. Puis, le capitaine Spade passa à son tour et referma la porte avec cette clé q

chemin, person

?tre d'équipage Effrondat, qui

rrière du canot, dans lequel le capitaine

?, commanda le capitaine S

is, s'affalant le long de la

goélette. Un feu, en tête du mat de misaine, indiquait son mouillage, e

canot se trouvait rendu

ppuyé sur le bastingage, p

, Spade?… d

est

s les

ux… le gardie

se doute à Hea

ue Gaydon, qui avait conservé tout son sang-froid, se sent?t soulevé, puis descendu à fond de cale. L'enlèvement étant accompli, il semblait que l'_Ebba _n'avait plus qu'à quitter son mouillage, afin de redescendre l'estuaire, à traverser le Pamplico-Sound, à donner en pleine mer. Et, cependant, il ne se fit à bord aucune de ces manoeuvres qui accompagnent l'appare

s à l'avant, - l'équipage dans son poste, le comte d'Artigas, Serk?, le capitaine Spade dans leur

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