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Gertrude et Veronique

Chapter 3 3

Word Count: 3706    |    Released on: 30/11/2017

ulets, et accompagner la jeune fille jusqu'aux Islettes où passe le courrier de B… Il ne restait plus à Gertrude qu'une démarche pénible à faire, c'était sa visite d'adieu à l'oncle Renaudin. Cette v

lorsqu'elle l'avait rencontré récemment!… Qui pouvait dire si elle le reverrait jamais? C'est e

t qu'à la lisière de la forêt. Le chemin qui allait du village à l'Abbatiale était bordé de peupliers mélancoliques et aboutissait à un grand mur triste dans lequel était pratiquée une porte cintrée, prudemment munie d'un guichet. C'est devant cette porte que Gertrude s'arrêta pour respirer, car son c?ur battait fort et elle se

ncle? demanda Gertrude à une vieille se

din ne veut recevoir personne

… pour longtemps, et j'aur

orte à demi fermée, considérait l

aisse donc entrer mademoiselle dans la cour

te du vestibule, en discutant aigrement. Gertrude les suivait toute décontenancée et regardait machinalement la cour solitaire avec sa ceinture de hauts batiments aux volets c

audin ne la recevra pas

s'en assurer, gr

l entêté! s'écria-t

en face d'un escalier de pierre qui c

e voix per?ante et plaintiv

e rapée, ses doigts maigres s'appuyaient à la rampe de fer, son corps était courbé comme la lame d'une serpe et sa tête sur

il d'un ton bref, en aperc

nièce, monsie

onne, murmura le viei

enais vous faire mes adieux… En même temps elle l

a, dévisagea silencieusement sa nièce, puis, comme si quelque chose avait enfi

il, tu quittes donc

B…, répondi

ée se détendirent et le nom de cette ville parut agir mystér

t, et il fit la nique à Fanchett

e tra?na dans sa chambre où la jeune fille l'entendit clore à double tour les portes d

onnaient sur la vallée et les bois. M. Renaudin était assis dans son fauteuil de fa?on à avoir le secrétaire à portée de la main.-Viens te chauffer, dit-il à Gertrude en lui montrant u

it-il, que vas

un métier, mon oncle,

l'avare s'écl

'autant mieux que ce n'est pas dans les habitudes de ta fa

s pas abuser de l'hospitalité de ma tante… Il faut a

ousé leurs hazis[3] de verriers, et elles s'en seraient mieux trouvées… Enfin, continua-t-il en se radoucissant, tu as pris le bon parti, qui est de travailler quand on est jeune… C'e

s encore quelques points lumineux. Cette allusion à sa jeunesse l'avait rendu songeur; il resta longtemps silencieux. Gertrude

s'écria-t-il… Attends encore

chissaient en se reposant sur ces cheveux soyeux, sur ces yeux limpides et rêveurs, sur cette petite bouche s

encore un peu; mes yeux ne sont pas souvent réjouis par la vue de l

nouveau un moment de silence. On entendait la

auffe tes petits pieds… Attends, je vais mettr

chenets une brassée de menu bois qui

, c'est gai, un bon feu, cela vous ragaillardit… C'es

apprivoisée et demi-souriante, et pou

ng? et je te jugeais d'après tes grandes pecques de cousines, m

in sur son front jauni e

courage et de ta bonne envie de travailler… Mais

rendre le méti

se parlant à lui-même: ?Modiste… à B…?

hors la bise se lamentait toujours. était-ce la plainte du vent qui réveillait de vieux souvenirs, ou bien le vieillard revoyait-il dans les arabesques de la flamme les fuyantes apparitions d'une ép

revoir une pauvre enfant comme toi, qui s'en allait seule aussi dans la froidure et le vent… écoute, dit-il en s'animant, laisse-moi te donner un conseil… Quand tu seras là-bas, à la ville, veille bien sur ton c?ur!

ité; l'expression étrange de

ngé de vous; je vais jusqu'aux Islettes à pied, et

issant la voix, merci

oi là et écris-moi lisi

ant qu'elle écrivait, i

t'en ailles sans rien

dans la main u

eil, et c'est plus rare! Ne le montre à personne ici, et promets-moi,

s, mon oncle, répo

… Bon voyage, petite Gertrude, et merci… Ta visite m'

es cousines! lui

te, les sonnailles des mulets retentissa

Reine et Honorine, comment t'es-tu t

a-t-elle brièvement, et il

ntis était vide. ?Où peut-il être?? se demandait-elle et elle se sentait le c?ur gros. Elle parcourut du regard l'étroit réduit où s'étaient passées les seules bonnes heures de

ix stridente d'Honori

ses cousines sur Xavier, Reine hauss

les bois,

n, mais cette absence dans un pareil moment lui semblait impardonnable.-On avait chargé son bagage à

fit-elle solennellemen

rassa ses de

as et tu nous enverra

in

ntérêt que Gertrude emport

le vent de mars gémissait toujours. Peu à peu on entendit au dehors, dans l'éloignement, un bruit de grelots. Le vieillard se leva, poussa un soupir et se mit à fouiller les tiroirs de son secrétaire. Dans un coin il trouva un objet de petite dimension soigneusement enveloppé de papier de soie. C'était une ancienne lorgnette de spectacle avec trois tuyaux de cuivre doré et une garniture d'ivoire. On ne s'en était pas s

de l'un à l'autre, puis le brioleur chevauchant sur la dernière mule et fermant la file. Ger

prié l'ont laissée partir seule… Ses nobles cousines n'ont pas daigné l'accompagner jusqu'aux Islette

s détours de la route à travers la lorgnette. Au dehors, le vent secouait les branches décharnées et les pièces

t de cacher ses cheveux blonds. Elle marche braveme

up une brume mystérieuse brouilla les objets et il ne vit plus rien… Une buée humide voilait le verre de la lunette. Les mains

es rougeatres qui bordaient le cours de la Biesme; puis elle se sentait un poids plus lourd sur le c?ur et cherchant la cause de ce redoublement de peine, elle la trouvait dans l'absence étrange de Xavier. ?Pourquoi n'est-il pas venu me serrer la main?? se demandait-elle. Cet oubli lui paraissait tellement inexplicable, qu'elle

ys, à laquelle les tintements des sonnailles formaient un accompagnement naturel. En sa qualité de brioleur, il savait des chansons de toute sorte et de toute provenance; tristes, gaies ou gaillardes; chansons de noce et ch

on Dieu, que

ma mie au

ds et je l

onne, emb

x-tu que je

n dit du m

tu vas à

s les sold

'ont dit ce

dit que l

l est là

sellé et

pleuré, ver

isseaux on

seaux, gran

ulins en

e par la voix chevrotante du brioleur. Celui-ci vit que son remède produi

r, mais ?a gate les yeux quasiment comme la fumée de bois vert. Allons, allons, hardi!… Montrez que vous êtes brave à l'égal de feu

ers. Gertrude essuya ses yeux, le brioleur déchargea la petite malle, serra la main de la jeune fille et prit congé. La voiture ne devait pas tarder; Gertrude

déjà Gertrude s'apprêtait à monter, quand elle entendit son nom prononcé par une voix bien co

nt la main, je savais bien que tu

yeux noirs brillaient et la

e pas arriver à te

'es-tu pas tro

plongea ses yeux da

mes s?urs. J'avais besoin de te serrer les mains à mon

it Gertrude

rer aux autres tout le chagri

l avait été honteux d'en avoir tr

ceci, et le serrurier des Islettes

it un petit coffret de chêne sculp

s pas trop mécontent… Garde-le pour y

prit un bouquet de violettes et d'anémo

des fleurettes que j'ai cueillies po

des larmes lui

, dit-elle en lui serrant de

re! cria le conducteu

ude m

-bas! murmura encore Xa

main et en aspirant longueme

sant claquer son fouet. L'attelage prit le trot et la voitu

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