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Lucrezia Floriani

Chapter 4 No.4

Word Count: 1886    |    Released on: 30/11/2017

ui:-Cher prince, lui dit-il, tu es mécontent de moi, je le crains! Tu n'aurais pas voulu faire cette nouvelle connaissance... mais que veux-tu? en

de sacrifices. Tu m'en as tant fait, que je t'en dois bien quelques-uns... Quoique

main avec force; ne te sers pas de ces mots qui froissent e

songeais pas qu'elle était..... q

songé à la désirer. Oh! si elle vivait seule aujourd'hui, comme on me l'a dit à Milan... et si elle voulait m'aimer!... Mais non! Tiens, ne fronce pas le sourcil: je ne crois pas qu'il m'arrive de m'enflammer pour elle. Il y a bien longtemps que je ne l'ai vue. Elle n'est peut-être plus belle... Et d'ailleurs mon c?ur et mes sens avaient pris l'habitude d'être calmes auprès d'elle. Mon imagination aurait un gra

rire mélancolique, je vois que je risque de te perdre, et que

ez une enchanteresse et que je te laisserai partir seul, il ment avec impudence. Non, non, Karol, ta sant

vue, et ne connaissait d'elle que la renommée de son talent et l'éclat de ses aventures. Salvator parlait d'elle avec enthousiasme; mais co

vait eu de grands succès, non-seulement comme actrice, mais encore comme auteur; car elle avait porté la passion de son art jusqu'à oser faire des pièces de théatre; d'abord en collaboration avec quelques amis lettrés, et enfin seule et sous sa propre inspiration. Ses pièces avaient réussi, non qu'elles fussent des chefs-d'?uvre

cette affection. Il n'y eut jamais de personne plus désintéressée, plus sincère, plus modeste et plus libérale. Je ne sais plus si c'est à Vérone ou à Pavie qu'elle eut la direction d'un théatre et forma une troupe. Elle se fit estimer de tous ceux qui traitèrent avec elle, adorer de ceux qui eurent besoin de son assistance, et le public l'en récompensa. Elle fit là d'assez bonnes affaires, et dès qu'elle se vit en po

la ville, et se retira au bord du lac d

pas maintenant, ce serait trop long et sans intérêt direct. Je ne perdrai pas de temps non plus à vous faire saisir les nuances d'un caractère aussi clair et aussi aisé à conna?tre que celui du prince Karol était chatoyant et indéfinissable. Vous apprécierez, comme vous l'entendrez, ce naturel élémentaire, limpide dans ses travers comme dans ses qualités. Il est certai

le ne le fit elle-même un jour, en répo

ue je suis une courtisane? Je ne crois pas, puisque j'ai toujours donné à mes amants, et que je n'ai jamais rien re?u, même de mes amis. Je ne dois mon aisan

m'ont jamais emportée avant le c?ur, et je ne comprends

la fois; je n'ai jamais appartenu de fait et d'intention qu'à un seul pendant un temps donné, suivant la durée de ma passion. Quand je ne l'aimais plus, je ne le trompais pas. Je rompais avec lui d'une manière absolue. Je lui avais jur

ertueuse; mais je sais que, dans vos idées et devant l'opinion, c'est un blasphème de ma part. Je ne m'en soucie point; j'abandonne ma vie au juge

moins du monde. Je n'ai pas combattu mes passions. Si j'ai bien ou mal fait, j'en ai été, et punie, et récompensée, par ces passions même. J'y devais perdre ma réputation, je m'y attendais, j'en ai fait le sacrifice à l'amour, cela ne regarde que mo

où l'habitude le retenait; mais il avait consenti à ce qu'elle f?t réparée, assainie, solidifiée et mise à l'abri du flot par une jolie terrasse rustique tout ornée de fleurs et d'arbustes. Il était assis à sa porte parmi les iris et les gla?euls, et occupait les derniers instants du jour à raccommoder ses filets; car, bien que son exist

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