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Simon

Simon

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Chapter 1 No.1

Word Count: 1812    |    Released on: 30/11/2017

eau plus recommandable par l'ancienneté et la solidité de sa construction que par sa forme ou son étendue. Il parait avoir été fortifié. Sa positi

qui avaient été les communs et les écuries du chatelain, servaient désormais d'étables pour les troupeaux et de logement pour les gar?ons de ferme. Quant aux vastes salles du manoir féodal, elles étaient vides, délabrées, et seulement bien munies de portes et de fenêtres, car elles servaient de greniers à blé. Ce n'est pas que le pays produise beaucoup de grains; mais les cultivateurs qui avaient acheté les terres de Fougères comme biens nationaux, avaient amassé une assez belle fortune en s'approvisionn

à raison, encouru ce reproche de rapacité; il est certain qu'on

artement, pour lui annoncer qu'ayant relevé sa fortune par des spéculations commerciales, il désirait revenir dans sa patrie et reprendre possession du domaine de ses pères. Il cha

tres en France, ne put s'empêcher d'écrire son espoir et son impatience à ses parents et à ses alliés, lesquels, pour leur part, ne purent s'empêcher de dire tout haut que la n

e soit, ils répandent l'abondance autour d'eux. Le pauvre les bénit, pourvu qu'il lui soit accordé de gagner, au prix de ses sueurs, un mince salaire. Le bourgeois les salue et les honore, pour peu qu'il en obtienne une marque de protection. Leurs égaux les soutiennent de leur crédit et de leur influence, pourvu qu'ils fassent un bon usage de leur argent, c'est-à-dire pourvu qu'ils ne soient ni trop économes ni trop généreux. Ces habitudes contractées dep

e sa force. On ne s'effraya donc pas du retour des anciens ma?tres: on en plaisanta un peu, on le désira encore davantage. Les fermiers enrichis sont de mauvais seigneurs pour la plupart; l'économie, qui faisait leur vertu dans le travail, devient leur grand vice dan

ont à leur disposition les pancartes imprimées, les ménétriers, les gendarmes, les clefs de l'h?pital et les listes de dénonciation, ne seront des personnages indifférents. Ils pourront se passer du suffrage de leurs administrés, et leurs administrés ne pourront se dispenser de leur complaire. Quand donc le curé, le maire, les adjoints, le percepteur, le juge de paix, et tutti quanti, eurent décidé que le retour de la famille de Fou

s, et revêtue, en guise de signatures, d'une vingtaine de croix, par laquelle ou le suppliait d'accéder à cette demande d'augmentation dans le salaire des journées. On ajoutait que la commune faisait des v?ux pour la réussite des négociations de M.

athieu ne fussent accablés. On arrachait l'épine qui bordait leurs prés, afin que toutes les brebis du pays pussent, en passant, manger et coucher l'herbe; et si un des agneaux de la ferme Mathieu venait, par la négligence du berger, à tondre la largeur de sa langue chez le voisin, on le mettait en fourrière, et le garde-champêtre, qui était à la tête de la conspiration pour cause de vengeance particulière, dressait procès-verbal et constatait un d

ent près de la ville. De cette manière, les vexations eurent moins d'ardeur, ne tombant plus directement sur les objets d'animadversion qu'on voulait expulser. Les paysans continuèrent à faire un peu de pillage, dans un pur esprit de rapine, ayant pris go?t à la chose. Mais les Mathieu se soucièrent médiocrement d'un déficit

ille francs au-dessus de sa valeur. L'avoué Parquet lui écrivit: ?Hatez-vous de les prendre au mot, ca

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