Les quatre cavaliers de l'apocalypse
it-elle possible avec tant de chemins de fer, tant de bateaux marchands, tant de machines industrielles, tant d'activité déployée à la surface et dans les entrailles de la
nser qu'une absurde aventure dissiperait des c
ent aujourd'hui, c'étaient les peuples du Nord, surtout cette Allemagne qu'il avait vue de près et dont il avait admiré la discipline et la rude organisation. Que pouvai
nt un peu son pessimisme. La masse de la population était bonne encore; le peuple avait conservé sa valeur d'autrefois; quarante-quatre ans de
e former d'heure en heure, mais on ne savait à peu près rien du commandement. Puis un nom commen?a à courir de bouche en bouche: ?Joffre... Joffre....? Mais ce nom nouveau ne représentait rien pour ceux qui le pronon?aient.
l'enthousiasme populaire. Il vécut, lui aussi, dans la rue, attiré par le spectacle
ête découverte, entonnaient des chants d'une religieuse gravité, par des Grecs et des Roumains au profil aquilin, par des Scandinaves blancs et roses, par des Américains du Nord enflammés d'un enthousiasme un peu puéril, par des Juifs sans patrie, amis du pays des révolutions égalitaires, par des Italiens fiers comme un ch?ur de ténors héro?ques, par des Espagnols et des Sud-Américains infatigables à crier bravo. Ces manifestants étrangers étaient, soit des étudiants et des ouvriers venus en France pour s'instruire dans les écoles et dans les fabriques, soit des
aille de la frontière. Par les diverses portes entraient des milliers et des milliers de cavaliers à la poitrine bardée de fer et à la tête casquée, rappelant les paladins du moyen age; d'énormes caisses qui servaient de cages aux condors de l'aéronautique; des files de canons longs et minces, peints en gris, protégés par des plaques d'acier, plus semblables à des instruments astronomiques qu'à des outils de mort; des multitudes et des
rvait à la fois de logis et d'atelier. Sa compagne, qu'il appelait ?son associée?, s'occupait du ménage et élevait un bambin sans cesse pendu à ses jupes. Marcel avait pris en amitié cet ouvrier habile, qui était venu souvent mettre en place,
e panne, chaussé de souliers à clous, et portant plusieurs petits drapeaux et cocardes piqué
va fermer la boutique. Le ma?tre de ces lieux a été mobilis
des affiches imprimées mises aux devantures de nombreux établissements parisiens,
dans toutes les émeutes, il avait échangé avec eux des coups de poing et des coups de canne. Le militarisme était sa bête noire; dans les meetings tenus pour protester contre la servitude de la case
cel, Robert parla du rég
besoin d'ordre et de commandement. Il est indispensable que quelqu'un dirige et que les autres obéissent; qu'ils obéissent par volonté libre, par consent
, pour savoir ce qu'ils projetaient de faire contre les bourgeois. Mais la guerre était imminente et il y avait dans l'air quelque chose qui s'opposait aux luttes ci
vir. Devenons donc des bêtes féroces, puisqu'on nous y oblige, et, pour nous défendre, demeurons tous dans le rang, soumettons-nous tous à la consigne. La discipline n'est pas brouillée avec la Révolution. Souvenez-vous des armées de la première République: t
ffirmation ne lui para
autres, nous ne songeons point à des conquêtes; si nous désirons récupérer l'Alsace et la Lorraine, c'est parce qu'elles nous ont appartenu jadis et que leurs habitants veulent redevenir Fran?ais. Voilà tout. Nous n'imiterons pas nos ennemis; nous n'essayerons pas de nous approprier des territoires; nous ne compromettrons pas par nos convoitises la tranquillité du monde. L'expérience que nous avons faite avec Napoléon nous
entière. La veille, il avait rencontré à la mairie de son quartier un réserviste qui, incorporé dans le m
isier de mon état. Et vous, camarade
p?t attribuer à son interlocuteur quelque intention
nous sommes en froid, Dieu et moi. Mais il y a de braves gens partout, et, dans un mom
nter la mort pour un idéal généreux et lointain; et cet homme, en faisant cela, n'hésitait pas à sacrifier ses idées les plus chères, les convictions que jusqu'alors il avait caressées ave
e la société: des bourgeois bien vêtus, des jeunes gens fins et anémiques, des plumitifs à la face pale et aux grosses lunettes, des prêtres jeunes qui souriaient avec une légère malice, comme s'ils se trouvaient compromis dans une escapade. A la tête de ce troupeau huma
Départ. Son ?associée? et son petit gar?on trottaient à c?té de lui, pour lui faire la conduite jusqu'à la gare. Le chatelain suivit d'un ?il respectueux cet homme qui lui paraissait extraordi
chie de la servitude. Et, quand son tour était venu de continuer cet effort, quand ?'avait été à lui de procurer le même bien aux générations à venir, il s'était dérobé comme un débiteur qui refuse de payer sa dette. Tout homme qui na?t a des obligations envers son pays, envers le groupe humain au milieu duquel il est né, et, le cas échéant, il a le devoir précis de s'acquitter de ces obligations avec ses bras et même par le sacrifice de sa personne. Or, en 1870, Marcel, au lieu de remplir son devoir de débiteur, avait pris la fuite, avait trahi sa nation et ses pères. Cela lui avait réussi, puisqu'il avait acquis des millions à l'étranger; mais n'importe: il y a des fautes que les millions n'effacent pas, et l'in
soldat, il faut être jeune. Tout le monde est capable de tirer un coup de fusil, et le courage ne lui manquait pas pour se battre; mais le combat n'est qu'un incident de la lutte. Ce qu'il y a de pénible et d'accablant, ce sont les opérations qui précèdent le combat, les marches
s et n'avait pas à répondre de la dette paternelle. Marcel, ayant eu le tort de fonder sa famille à l'étranger, n'avait pas le droit, dans les présentes circonstances, de demander à Jules de faire ce que lui-même n'avait pas fait
la main un billet de vingt francs et qui s'éloignait aussit?t, tandis qu'ils le regardaient avec des yeux ébahis. Des ouvrières en larmes, qui venaient de dire adieu à leurs hommes, virent le même
es le premier soldat qu'il rencontrait. Quelquefois le favorisé souriait courtoisement, remerciait par une phrase qui dénotait l'éducation supérieure, et repas
n'étaient plus des bataillons entiers qui s'y embarquaient; mais pourtant l'animation y était encore grande. Jour et nuit, quantité de soldats affluaient, soit isolément, soit par groupes: rés
gents qui empêchait les civils d'entrer dans la gare. Le père avait à la boutonnière le ruban vert et noir, cette décoration que le millionnaire n'avait
enfant. Po
u, mo
nts, le père tourna le dos; puis, chancelant comme un homme ivre, il se réfugia au coin le plus obscur de la terrasse d
ait à c?té de lui, sereine, les yeux secs, avec un visible effort pour para?tre gaie. Mais, lorsqu'elle eut embrassé son gar?on sans verser une larme, lorsqu'elle l'eut suivi des yeux à travers la vaste cour et vu dispara?tre avec les autres par les immenses portes vitrées
and!... b
urnaux illustrés: moustaches aux pointes insolentes, bouche à la denture de loup, sourire tel
beaucoup pleuré; mais, une fois la catastrophe devenue certaine, elle avait séché ses pleurs, avait voulu, malgré le mauvais état de sa santé, préparer elle-même la cantine de son fils; et, au moment de la séparation, elle s'était contentée de lui dire: ?Adieu, mon enfant. Sois prudent, mais accomplis ton devoir.? Pas une larme, pas une défaillance. Marguerite avait accompagné son frère à la gare, e
ce qu'il fallait pour les besoins du ménage. Son centre d'inépuisable ravitaillement était à l'avenue Victor-Hugo. La mère de Jules,-comme beaucoup d'autres ma?tresses de maison, qui, en prévision d'un siège possible, dévalisaient les magasins de comestibles afin de se prémunir contre la disette future,-avait accumulé les approvisionnements pour des mois et des mois. C'était chez elle que le bohème allait se fournir de vivres: g
i faisant passer la revue de ces munitions
autres, parce qu'ils étaient radicaux et qu'à ce titre ils devaient être mieux informés des faits parvenus à la connaissance du Gouvernement. Ces feuilles paraissaient le matin, à midi, à trois heures, à cinq heures du soir. Une demi-heure de retard dans la publication inspirait de grandes espérances au public,
ivat des prodiges. Il commentait avec une puérile allégresse les récits fantastiques des journaux: combats d'un peloton de Fran?ais ou de Belges contre des régiments entiers qui prenaient la fuite; miracles accomplis par le canon de 75, un vrai joyau; charges à la ba?onnette, qui faisaient courir les Allemands comme des lièvres dès que les clairons avaient sonné; inefficacité de l'artillerie ennemie, dont les obus n'éclataient pas. Il trouvait
sur un radeau. La France l'enthousiasmait, et cependant il avait plus de confiance encore dans la Russie. ?Ah! les cosaques!? Il parlait d'eux comme d'amis intimes; il décrivait le galop vertigineux de ces cavaliers non moins insaisissables que des fant?mes,
andits, déclarait-il avec une imperturbable
es hommes, de mettre leur espérance en quelque chose de lointain et de mystérieux. Les Fran?ais défendraient leur pays, reconquerraient même les territoires perd
ngées, ce fut de voir à Marguerite une sorte de distraction persistante. Elle parlait avec lenteur et s'arrêtait quelquefois au milieu d'une phrase, comme si son esprit était préocc
ante. Je m'étais bien promis de ne pas t'ennuyer avec cette histoire; mais il m'est impos
icier d'artillerie. Elle avait accompagné son frère jusqu'à la gare de l'Est, et elle avait été obligée de prendre congé de lui à la porte extérieure, parce que les sentinelles interd
outa-t-elle. J'étais si fière de l'accompagner, si fi
écida à continuer son récit. Au moment où elle donnait à son frère un dernier baiser, elle avait eu une grande surprise et une grande émoti
ne voix sarcastique. Le pauvre diable!
i accomplissait son devoir de citoyen; mais il était irrité de ce que Marguerite parlait de son mari sans
fit quelques pas vers mon frère pour le saluer; mais, quand il me vit, il continua son chemin en détournant les yeux
oute qu'elle avait trop parlé, et ell
r! Toi, tu n'es pas obligé d'aller à la guerre. L
vaise humeur ce témoignage d'amour. Elle le considérait donc comme un être délicat et fragile, qui n'était bon qu'à être adoré par les femmes? Il sentit qu'entre Marguerite et lui s'était interposé quel
trange. Désormais, ils ne pourraient plus se voir que le dimanch
es, étonné. Quelles savantes
a la jeune femme qu
e chose.... Permets-tu que je te dise toute ma pensée? Eh bien, jusqu'à présent, j'ai mené une vie qui ne servait à rien, ni aux autres ni à moi-même. La guerre a changé mes sentiments. Il m
petite tête qui jusqu'alors ne s'était occupée que d'élégances et de plaisirs? D'ailleurs, la gravit
se voir les boucles de la chevelure, la cape bleue qui contraste gentiment avec la blancheur de la rob
eur, c'était que le sang-froid v?nt à lui manquer, lorsqu'elle aurait à mettre en pratique ses connaissances d'infirmière. La vue du sang, la mauvaise odeur des blessures, le pus des plaies ouvertes ne lui soulèveraient-ils pas le c?ur? Mais non! Le temps était passé d'avoir des répugnances de femmelette; aujourd'hui le courage s'imposait à tou
ort physique, se préparait maintenant avec une frémissante ardeur aux besognes les plus rudes, se croyait assez forte pour vaincre tous les dégo?ts qu'ins
ec autant de calme que s'il e?t été à diriger encore sa fabrique des environs de Paris; il réclamait toujours le poste le plus dangereux, celui d'observateur, et il se glissait le plus près possible des positions ennemies, afin de surveiller et de rectifier l'exactitude du tir. Jeudi dernier, un obus allemand avait démoli la maison sous le toit de laquelle il se cachait; sorti indemne d'entre les décombres, il avait aussit?t rajusté son téléphone et s'était installé tranquillement dans les branches d'un arbre, pour continuer son service. Sa batterie, découverte par les aéroplanes en
on go?t de s'abstenir de toute protestation, mais qui fit involontairement la grimace. Marguer
mon mari. Est-ce une raison pour ne point lui rendre justice? Je me réjouis de ses prouesses comme si c'étaient celles d'un ami de ma famille, d'un monsieur que j'aurais connu dans le monde. Tu te fais tort à toi-même, s
le admirait ouvertement le courage de son frère et de son mari, puisqu'elle-même était résolue à prendre en femme vaillante sa part des fatigues
sola, qui n'ignorait rien de
a raison de notre mésintelligence. A-t-elle recommencé à aimer son mari sans le savoir ell
allongé ses tentacules jus
ison! grommelait Marcel D
as retournée à Berlin avec son fils, le pédant professeur Julius? A présent les
n mariage. Or le patriotisme fran?ais, surexcité par les événements, faisait la chasse aux espions avec une ardeur infatigable; et, quoique la dolente et crédule ?romantique? ne p?t en aucune fa?o
pessimiste, elle avait pu faire ouvertement devant lui l'éloge de l'Allemagne sans qu'il s'en offusquat, puisqu'il était à peu près du même avis qu'elle. Mais, lors
e lyrique le départ des troupes et les scènes émouvantes dont
jà entrées victorieusement en Alsace. L'heure approche où le
r la consoler de l'ennui qu'elle venait d'avoir. Mais Héléna ne se croyait pas tenue d'observer avec sa s?ur la même réserve qu'avec Marcel, et elle se dédommageait du mutisme qu'elle s'était imposé à table en pérorant sur les forces colossa
qu'ils ont devant eux. Il suffira aux Allem
otes exaltés de son propre pays la responsabilité de la guerre, il avait honte de son injuste erreur. Ah! quelle perfidie méthodiquement préparée pendant des années! Les récits de pillages, d'incendies, de massacres le faisaient frémir et grincer des dents. Toutes ces horreurs d'une
minable félonie, disait-il, et toujour
t un duel où le tra?tre, mis au ban des honnêtes gens,
ficulté serait pour eux de sortir. La reddition de Bruxelles ne lui donna aucune inquiétude: c'était une ville ouverte dont l'abandon était prévu, et les Belges n'en défendraient que mieux Anvers. L'avance des Allemands vers la frontière fran?aise ne l'alarma pas davantage: l'envahisseur trouverait bient?t à qui parler. Les armées fran?aises étaient dans l'Est, c'est-à-dire à l'endroit où elles devaient être, sur la véritable frontière, à la porte de la maison. Mais cet ennemi lache et perfide, au lieu
lpenstock au poing, glissaient sur leurs longs skis dans les neiges des Vosges. Mais ensuite elle ne voulait plus être ni dragon, ni chasseur alpin; elle voulait être une de ces femmes héro?ques qui ont tué pour accomplir une ?uvre de salut. Elle rêvait qu'elle rencontrait le Kaiser seul à seule, qu'elle lui plantait dans la poitrine une petite dague à poignée d'argent et à fourreau ciselé, cadeau de son grand-père; e
s folle. Comment une jeune fille bien él
ond, doux et souriant, René avait dans toute sa personne une délicatesse quasi féminine, à laquelle l'habit militaire donnait un faux air de travesti. Par le fait, il n'était soldat qu'à moitié: car son illustre père, craignant que la guerre n'éteign?t à jamais la dynastie des Lacour, si précieuse pour l'état, l'avait fait verser dans les services auxiliaires. En sa qua
erre. Trois mille fugitifs belges étaient logés provisoirement dans un cir
out entière, n'y laissait aucune place pour les événements qui avaient suivi. Ils croyaient voir encore l'irruption des hommes casqués dans leurs villages paisibles, les maisons flambant tout à coup, la soldatesque tirant sur les fuyards, les enfants aux poignets coupés, les femmes agonisant sous la brutalité des outrages, les nourrissons déchiquetés à coups de sabre dans leurs berceaux, les mères aux entrailles ouvertes, tous les sadismes de l
t dorée d'épis, alors que le ciel d'ao?t resplendissait de joyeuse lumière et que les oiseaux célébraient par l'allégresse de leurs chants l'opulence des moissons. L'aspect des fugitifs entassés dans ce cirque portait témoignage contre l'atrocité du crime commis. Les bébés gémissaient comme des agneaux qui bêlent; les hommes regardaient autour d'eux d'u
pêcher de prononcer contre l'empereur Guillaume des paroles véhémentes qui,
esque, déclara-t-elle. Il n'est coupable de ri
on de tous les bandits qui venaient d'incendier Louvain, de martyriser de
les sanglots, tu oublies donc que je suis mère et que me
on for intérieur, il pesta contre la destinée qui l'obligeait à la garder sous son toit. Mais comme, au f
s dignes de pitié que les bourreaux. Mais ne parlons
le de ne rien dire de la guerr
n, comme d'habitude, à Saint-Honoré d'Eylau, sa paroisse. Avant même de lire dans les journaux les dépêches du front, elle y cherchait un autre renseignement: Où irait aujourd'hui Monseigneur Amette? Et elle s'en allait jusqu'à la Madeleine, jusq
s qui, en pensant à leurs fils envoyés sur le front, se rappelaient les prières de leur enfance. Jusqu'alors la plupart d'entre eux avaient été indifférents en matière religieuse; mais, dans ces conjonctures tragiques, il leur avait semblé tout à coup que la foi, qu'ils ne possédaient point, était un bien et une force, et ils balbutiaient de vagues oraisons, dont les paroles étaient incohérentes et presque dépourvues de sens, à l'intention
Saint-Honoré d'Eylau. Là, elle rencontrait parmi les habitués beaucoup de personnes originaires des diverses républiques du Nouveau Monde, gens riches qui, après fortune faite, étaient venus manger leurs rentes à Paris et s'étaient installés dans le quartier de l'étoile, cher aux cosmopolites. Elle ava
ne trouvait dans les journaux que des anecdotes destinées à entretenir la confiance du public, et aucun renseig
de communiquer sournoisement à ses h?tes, non comme des vérités certaines, mais comme des bruits répandus. On disait que les Fran?ais avaient été défaits simultanément en Lorraine et en Belgique; on disait qu'un corps de l'armée fran?aise s'était débandé; on disait
nte Héléna. Mais je vous répète ce que m'ont
tinct d'homme pratique lui faisait deviner un péril. ?Il y
ui démontra la gravité de la situation. Alors il alla voir le sénateur Lacour. Ce
Charleroi, c'est-à-dire à l'Est et au Nord. Les Allemands vont envahir le territoire de la France. Mais notre armée est
emparts. Beaucoup de curieux allaient dans la banlieue admirer les tranchées récemment ouvertes et les barrages de fils de fer barbelés. Le Bois de Boulogne s'emplissait de troupeaux, et, autour des montagnes de fourrage sec, b?ufs et brebis se groupaient sur les prairies de fin gazon. Le souci d'avoir des approvisionnements suffisants inquiétait une population qui gardait vif encore le souvenir des mis
s particuliers qu'elle avait avec sa s?ur, et elle étourdiss
lle en pleurant. Héléna est l
ssible de croire sa s?ur aveuglément. Les atrocités commises en Belgique sur les femmes et sur les jeunes filles démentaient
vont venir. Je ne vis plus...
es de sa mère, et, avec la
ns! s'écriait-elle. Je ne serais
pper, comme si elle avait tenu
Paris, pour une raison dont il n'avait d'ailleurs qu'une conscience un peu confuse. Il s'imaginait n'y être retenu que par la curiosité; mais, au fond, il avait une honte inavouée de fuir une seconde fois deva
Marguerite, s'obstina aussi
rée de laisser à Paris son mari et son fils; la seconde, bien aise, en somme, de n'être pas là quand les troupes de son cher empereur entr