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Une histoire d'Amour, George Sand and A. de Musset,

Chapter 2 No.2

Word Count: 3731    |    Released on: 06/12/2017

era, au cours de sa longue carrière. C'est un silencieux. Mais s'il n'en veut pas donner confidence au public, chaque fois qu'il lui arrivera d'y faire allusion, ce sera d'un mot dont la cruau

tés, se rapprochent. Ils ont tout crédit chez elle et plus d'autorité que jamais sur sa vie. Avec le fidèle Boucoiran, le précept

d'austère puriste et des connaissances qu'elle déclarait infinies, un de ces ascendants qu'elle rechercha toujours et dont si merveilleusement elle tira profit pour son oeuvre. Nous reviendrons plus loin sur leurs relations.

its Contemporains,-sortes de codicilles du testament littéraire que constituent ses derniers livres7, Sainte-Beuve a esquissé avec plus de charme que de discrétion,-George Sand vivait encore,-l'état d'ame de ce be

olumes où sont réimprimés les plus anciens articles de

peu courts, vêtue d'une sorte de robe de chambre sombre des plus simples. Elle écouta, parla peu et m'engagea à revenir. Quand je ne revenais pas assez souvent, elle avait le soin de m'écrire et de me rappeler. En peu de mois, ou même en peu de semaines, une liaison étroite d'esprit à esprit se noua entre nous. J'étais garanti alors contre tout autre genre d'attrait et de séduction par

ational des 5 octobre

Portraits contemp

x qu'il fréquentait et jugeait dignes d'elle. Elle refusa de conna?tre Musset, mais elle eut la curiosité d'Alexandre Dumas (mars 1833). Ils se plurent médiocrement, semble-t-il. Vers la même date, elle écrit à Sainte-Beuve qu'elle ?recevra Jouffroy de sa main?, le priant de le prévenir de son extérieur sec et froid, de son attitude silencieuse. Cette rencontre fut encore passagère. Mais la même lettre nous éclaire singulièrement sur le pessimisme qu'apportait George Sand

Portraits contem

e nouvelle amie? A certaines phrases de George Sand on pourrait le penser: ?Vous m'avez dit que vous aviez peur de moi (lettre de mars).? Mais s'il en fut réellement ainsi, soit respect de l'intimité de Gustave Planche avec elle, soit crainte d'être rebuté dans une autre attitude que celle de confesseur, soit exce

Lettres à Sainte-Beuve, Revue

Beuve, il y a une lacune d'un mois. La su

la défiance de toute sa vie à l'égard des bas-bleus, par cette escarmouche rapide entre lui et le plus grand d'entre eux. ?Le court passage de Mérimée dans les bonnes graces de Mme Sand est un fait d'histoire littéraire, écrit-il, sur lequel s'est greffée une légende assez amusante. D'après cette légende, Sainte-Beuve, voyant que Mme Sand était seu

ILON, Mérimée et ses amis, p

?oit les raisons de femme et de psychologue qui la lui avaient fait dissimuler à son directeur. La rencontre fut brève et nette, digne de l'homme raffiné et précis qu'était Prosper Mérimée. Il para?t bien l'avoir t

son esprit me fascina entièrement; pendant huit jours je crus qu'il avait le secret du bonheur, qu'il me l'apprendrait, que sa dédaigneuse insouciance me guérirait de mes puériles susceptibilités.

dans mon isolement. J'essayai de vaincre ma nature, d'oublier les mécomptes du passé. Cet homme qui ne voulait m'aimer qu'à une condition, et qui savait me faire désirer son amour, me persuadait qu'il pouvait exister pour moi une sorte d'amour supportable aux sens, enivrant à l'ame. Je l'avais compris comme cela jadis et

(retour)

de découragement. Au lieu de trouver une affection capable de me plaindre et

me soumettre à un homme, je serais sauvée, car ma liberté me ronge et me tue. Mais il ne me connut pas assez, et au li

ez vue en humeur de suicide très réelle. Mais s'il y a des jours de

et de détachement que je me promets en mes bons jours. J'ai senti que l'amour ne me convenait pas plus désormais que des rosés sur un fro

5 nov. 1896, p. 280. Cette lettre est

rêvé un instant à changer sa vénération en tendresse. La liaison qui le garde d'elle l'aurait-elle agacée de quelque jalousie? Vraisemblablement, elle a re?u de son directeur une lettre amère. Peut-être déjà l'ennuie-t-elle. Mais elle ne se décourage pas. Sa plainte est longue, nerveuse et douloureuse. Elle

onnu, tout de fra?cheur, de poésie et de tendresse, qui lui rap

e ne veux pas que vous m'ameniez Alfred de Musset. Il est trop dandy, nous ne nous conviendrions pas, et j'avais plus de curiosité que d'intérêt à le voir. Je pense qu'il est imprudent de satisfaire toutes ses curiosités, et meilleur d'obéir à ses sympathies15.? De son c?té peut-être, Musset se défiait de la romancière sur sa légende déjà tapageuse. Mme Lardin

) Portraits cont

e Sand. La plus ancienne mention de son nom sous la plume de Musset est dans une pièce peu connue, encore qu'

urieux du 10 oct. et vicomte de Spo?lberch de Lovenjoul

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e des Deux Mondes, journal des Voyages, pour en faire le recueil célèbre duquel s

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1801-1854), humoriste romantique

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3), peintre et littérateur, historien, critiq

Deux Mondes plusieurs articles d'histoire naturelle où

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ent diplomate, mort en 1837. Il signa presque toutes s

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erminier (1803-1851), ph

Charles Magnin, ér

ctionnaire de la Revue, à cette

iaison avec Mérimée, George Sand, nous l'avons dit, avait pour grand ami Gustave Planche. Il avait succédé près d'elle à Henry de Latouche28, dans le r?le d'inspira

d et son parrain dans les lettres, eut un moment de célébrité, comme poète, rom

réactionnaire contre les excès du Romantisme. Mais son r?le échoua par la confusion même que ses attaques laissaient dans l'opinion, de la personnalité et de l'oeuvre de ses victimes. Vingt ans après, George Sand a longuement parlé de lui: ?Il me fut très utile, dit-elle, non seulement parce qu'il me for?a p

ssé de le voir pour des raisons personnelles, qui ne doivent rien faire préjuger cont

e de ma vie, 5e partie, c

entourait d'inimitiés violentes, la faisant passer pour solidaire de ses aversio

eux, les Haines littéraires, qui signala l'entré

: (reto

ouche.... C'est probable, malgré que celui-ci f?t d'age à se montrer plus respectueux que son rival

d, Balzac les représentait sous de transparents pseudonymes, dans son roman de Béatrix. On y voit Claude Vignon quitter le chateau de son amie Félicité Des Touches avec un profond désenchantement31. Planche lui-même avait laissé

udit: Gustave Planche, par Adolphe R

de comme mon amant, on se trompe. Il ne l'est pas, ne l'a pas été et ne le sera pas32.? Mieux encore, à peine est-elle éprise de Musset que son ami Planche l'ennuie: ?Planche a passé pour être mon amant, peu m'importe. Il ne l'est pas. Il m'importe beaucoup maintenant qu'on sache qu'il ne l'est pas, de même qu'il m'est parfaitem

vue de Paris, du 15

evue de Paris, 15 n

d n'allait pas sans complicatio

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