Une histoire d'Amour, George Sand and A. de Musset,
hez les Frères Proven?aux. Cette réunion n'a été précisée nulle part. La première pièce authentique qui témoigne de leurs relations est une poésie qu
e Musset, s'est refusée jusqu'ici à la publication de sa correspondance avec George Sand. Nous la remercions encore de l'
de G. Sand à Musset antérieures à u
da
nd dans la chambre de sa ma?tresse. Leur peu de valeur m'avait fait hésiter à les mettre sous vos yeux, s'ils n'étaient pour moi une o
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ravaux. Elle écrit Lélia, lui un poème qui sera Rolla. Il lui en communique des fragments: ?Soyez assez b
diot entortillé dans de la flanelle comme une épée de bourgmestre. Que vous ayez le plus t?t possible la fantaisie de perdre une soirée avec lui, c'est ce qu'il demande surtout.? Point d'amour encore; mais George Sa
prochain; tout autre jour de la semaine ou ce soir même, si vous étiez libre, je
ous ayez envie d'en rire. Il serait plus faci
, et ne mourez pas avant que nous ayons exécuté le beau projet de voyage dont nous avons parlé. Voyez quel égo?ste je suis
vous de
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orrespondance autographe, attribue encore cett
t, George Sand est venue voir mon frère à la maison. Je crois que nous étions absentes, ma mère et moi. Paul jouait du violon. Elle aper?ut sur le pupitre un
e 1878 a cité quelques-unes de ces corrections du poète.-Remarquons que Paul de Musset se trompe évidemment en parlant de deux lectures d'Indiana faites par son frère, à trois ans d'inter
ara?t bien gratuite. Jamais Alfred n'a fait allu
bas-bleus. Pour une fois je ne me sens pas d'accord avec Paul de Musset. Son livre sue la vérité. Il avait été le confident unique de son frère
ute les épreuves. C'était vers le 18 juillet37. Il lui écrit qu'il aura lu son livre tout entier le soir même, et, si elle a toujours envie de grimper sur les tours de Notre-Dame, il lui propose de l'y accompagner. Il n'est encore qu
me valant le quart de ce que vous valez. Vous savez que malgré tout votre cher mépris pour vos livres, que vous regardez comme des espèces de contre-parties des mémoires de vos boulangers, etc., etc., vous savez, dis-je, que pour moi, un livre c'est un homme ou rien.-Je me soucie autant que de la f
ine de juillet, est inscrite au Journal de la Librairie d
ment vous eussiez été Madame
faire d'autres. Le public les fera. Quant à l
demander), mais je puis être,-si vous m'en jugez digne,-non pas même votre ami,-c'est encore trop moral pour moi,-mais une espèce de camarade sans conséquence et sans droits, par conséquent sans jalousie et sans brouilles,-capable de fumer votre tabac, de chiffonner vos peignoirs38 et d'attraper des rhumes de cerveau en philosophant avec vous sous tous les marronniers de l'Europe moderne
pierrot et avait mystifié une personne qui n'était pas,
ins avec esprit, et de mordantes légendes accompagnent les charges qu'il fait des amis de George Sand. On
armants, excellents parfois, de style élégant et pur. (Il est sensible que Musset a été impressionné par Goya, dont il a copié une eau-forte.) Huit portraits de George Sand, assise, étendue, fumant, rêvant, écoutant surtout; les portraits de son amie Rosanne Bourgoin (celui-ci délicieux), de sa fille Solange, de Ch. Rollinat, d'Adolphe Guéroult, de Ch. Didier, d'Alexandre Dumas, de Mérimée, de Sainte-Beuve, avec des scènes de charades en costumes et dans la manière du siècle dernier. Nous y reviendrons. Mme Lardin de Musset possède l'a
ami du poète, Alfred Tattet, app
beaux yeux noirs qu'il a outragés hier? eu les croquant,-n
d'Italie40. Mais le poète ne s'en soucie guère; il écrit à son amie qu'il ?a essuyé son rasoir dessus?. Le voilà sérieusement amoureux; l'aveu de son tourment ne doit plus tarder
signé: J.S., Journal des
her G
ici. Vous me mettrez à la porte et vous croirez que je mens: je suis amoureux de vous, je le suis depuis le premier jour où j'ai été chez vous. J'ai cru que je m'en guérirais, en vous voyant tout simplement à titre d'ami. Il y a beaucoup de choses dans votre caractère qu
tais à la campagne; mais je ne veux pas vous faire d
répondez plut?t pas du tout. Je sais comme vous pensez de moi, et je n'espère rien en vous disant cela. Je ne puis qu'y perdre une amie et les seules heures agréables que j'aie passées depuis un mois. Mais je sais que vous êtes bonne, que vous avez aimé, et je me confie à vous, non pas comme à une ma?tresse, mais comme à un cama
D DE
à fait, elle semble avoir voulu le confesser. Il est facheux qu'on n'ait aucune des réponses de George
ous, mais ici, dans cette chambre où me voilà seul à présent. C'est là que je vous ai dit ce que je n'ai dit à personne.-Vous souvenez-vous que vous m'avez dit un jour que quelqu'un vous avait demandé si j'étais Octave ou Coelio 41, et que vous aviez répondu: ?Tous les deux, je crois.?-Une folie a été de ne vous en mont
lfred de Musset, les Caprices de Marianne, publ
. Il y a des jours où je me tuerais. Mais je pleure
Je vous aime
veu est bien accueilli. Il est heureux. Le jeudi 1er ao
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e un égo?ste plaisir qui peut briser un coeur dévoué! Non, non, je respecte trop l'amour, l'Amour comme vous écrivez. Quoique j'en médise souvent, comme je fais de mes plus saintes convictions
evue de Paris du 15
ette double dédicace: sur le tome Ier: A Monsieur mon gamin d'Alfred, GEORGE; sur le tome II: A
eux exemplaire est en la p
ouble encore cet azur. Alfred de Mu
Les allures un peu bien familières de ces deux personnages n'avaient pas ta
l'opinion de Mme Martelet qui aurait eu jadis entre les mains une lettre où Musset se plaignait amèrement à George Sand d'être portraituré dans Lélia. Cette lettre ne saurait avoir le sens qu'on lui prête. George Sand connaissait l'oeuvre du poète: elle lui emprunta une épigraphe, une strophe de Namouna (décembre 1832), placée en tête du deuxième volume.
Maurice Clouard, ne met pas en doute la paternité de ces vers.-Je ne saurais en désigner l'auteur. Mais si ces neuf strophes tumultueuses ne sont pas de George Sand elle-même, on ne peut du moins que les juger indignes du grand poète qui écrivai
er eut soin de tutoyer son amie et s'assit, comme elle, à la turque; le second se coucha de son long sur le canapé. Olympe, senta
a du regard. Diogène s'en aper?ut, et pour se venger, il lan?a quelques plaisanteries blessantes contre les gens du faubourg Saint-Germain, sur leurs airs d'autrefois, leurs idées surannées e
rre: Paul de Musset; Hercule, troisième familier d'Olympe: Laurens; l'éditeur: Buloz; le docteur Palmeriello: le docteur Pagello; Ilans Flocken: Franz Liszt; Edmond Verdier: Alfred Tallet.-C'est à tort que plus
n'est pas la moins aimable. Je tiens à honneur d'y être admis et je vous demande grace pour elle. Si vous
bité sévère, un honneur sans tache peuvent encore faire d'un galant homme dans le siècle où nous vivons. Je rencontre souvent dans cette compagnie des gens que j'ai rec
e décente, a
ue vous dites cela
-même, et
salon. Vous voulez faire maison neuve et balayer les anciens amis. Contentez
ondit Olympe: vous reviendrez b
set, Lui et Elle, ch. V, p. 5
peintre lui-même. Son ami Paul Foucher était en archer de la même époque,-accoutrement sous lequel Alfred l'avait croqué dans maintes caricatures46. On vantait déjà les succès d'élégance et de charme du poète de Don Paez et de Mardoche. Gustave Planche n'était point sans envie, sous l'apparente équité de son a
ète s'était permis de célébrer cette danse inoubliable dans une petite pièce dont l'impertinence fit scandale: A une Muse ou Une Valseuse dans le cénacle romantique, six strophes signé
.. à P... F.
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à ses muscl
a?tresse d'Alexandre Dumas, serait l'inspiratrice d
où il se tenait assis, il avait vu le valseur infatigable déposer un baiser furtif sur l'épaule d'une de ses valseuses. On en chuchota aussit?t. La jeune fille re?ut l'ordre de refuser les invitations de son danseur habituel. Aux regards mélancoliques de la victime, Alfred comprit qu'elle obéissait à l'autorité supérieure, et, comme il n'avait rien à se reproc
Biographie d'Alfred de Musset, p
aucoup plus jeune que ses frères,-me rapporte une plaisanterie qui fit le tour de Paris: ?Quand le feu de Planche s'éteint, disait-on, il ne demande plus: ?Donnez-moi du boi
u de juillet 1833. L'exécution du pauvre Diogène, que Paul de Musset nous a contée, avait immédiatement précédé l'installation du poète au quai Malaquais. Sans se brouiller pour cela avec Planche, George Sand le maintint dans des rapports plus réservés. Il ne devait lire Lélia qu'un mois après Musset, huit
portante bibliothèque romantique de M. Noill
red de Musset et à son attitude vis-a-vis de Planche. Elle a pris le parti de l'éloigner non sans lui promettre une éternelle estime. Mais Planche ne s'est point résigné; il ne désespère pas de reconquérir un coeur dont le désir l'obsède,-fort de l'amitié qu'on lui garde et qu'on lui a loyalement reconnue, en le congédiant à demi. Il a réfuté le premier article par une réponse ?à la critique entêtée?, dans la Revue des Deux Mondes du 15 ao?t; il réplique à la seconde attaque en envoyant, le 26 ao?t, ses témoins à Capo de Feuillide. On n'en re?ut pas la nouvelle au quai Malaquais sans un certain agacement. Le petit clan de la Revue des Deux Mondes en fut tout remué. Planche prit pour témoins Buloz et M. E. Regna
et aujourd'hui) et du 22 ao?t (étude critique sur Lélia). Capo de Feuillide (1800-1863)
s, numéro du 15 novembre 1896, p. 288.-L'article de Sai
dont M. Feuillide avait fait la critique dans son journal. Or, si Lélia est de M. Sand, je ne sais trop à quel titre M. Planche s'est constitué le bravo, le majo de cet écrivain. A moins que M. Sand ne soit impotent ou cul-de-jatte, la conduite de M. Planche est incompréh
é beaucoup parlé de différentes manières, etc. Publiée dans Cosmopolis du 1er mai 1896, par M. le V. de Spo?lberch de Lovenjoul, qui l'accompagne de cette note: ?Après l'avoir d'abo
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bonheur, George Sand n'hésitait plus à s'en ouv
on une durée qui vous la fasse para?tre aussi sacrée que les affections dont vous êtes susceptible. J'ai aimé une fois pendant six ans54, une autre fois pendant trois55, et maintenant je
ection toute platonique, comme en témoigne, parait-il,
Jules Sandeau, d
ur de jeune homme et une amitié de camarade. C'est quelque chose dont je n'avais pas l'idée, que je ne croyais rencontrer nulle part et surtout là. Je l'ai niée, cette affection, je l'ai repoussée, je l'ai refusée d'abor
sse et de vague souffrance: cela est en moi et vient de moi... Je suis dans les co
vue de Paris du 15 n
sion d'un Enfant du Siècle, cette période fortunée de son amour57. La vie chez George Sand était joyeuse. A c?té
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é publiée jusqu'ici par M. Clouard
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bliciste, économiste et politicien. Il venait de p
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nait dans son intimité des soirées de déguisement, pour l'enfantin plaisir déjouer des r?les. Tel ce d?ner mémorable où Deburau, le célèbre Pierrot des Funambules, déguisé en dipl
arut dans la Revue des De
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Musset, citées aux pp. 44 et 45 ont paru dans divers journa
ait été le plus malade en elle, son coeur, ?n'était plus en danger de désesp
faisaient souffrir; chaque jour je vois mieux briller les belles choses que j'admirais. Et puis encore, par-dessus tout ce qu'il est, il est bon
) Portraits cont
evant de la même femme la lettre pourtant réfléchie où, dans son perpétuel besoin de justification, elle n'hésitait pas à lui
par M. de Lovenjoul, Cosmo
e la femme est impitoyable du
usqu'en décembre. Sa mère s'était aper?ue de ce changement dans sa vie: il ne faisait plus chez elle que de rares apparitions69. Mais elle l'acceptait, en mère indulge
fred et leur soeur Hermine,-59, rue de Grenelle, une habitation entre cour
cette union, a écrit l'auteur d'Elle et Lui. Il s'était élevé au-dessus de lui-même, il avait des élans religieux, il bénissait sa chère ma?tresse de lui avoir fait conna?tre enfin l'amour vrai, chaste et noble qu'il avait tant rêvé....? Paul de Musset insiste également dan
clut à un déséquilibre profond du poète, le rendant incapable ?de go?ter la vie douce et réglée qu'elle voulait lui donner?. Musset racontait lui-même cette vision singulière70; mais rien n'autorise à croire que leurs joies furent dès lors traversées de soucis et de craintes. Les caricatures du poète, datées de ces heureux jours d'automne,
tre y fait-il allusion d
taient exclus Planche, Boucoiran et Laurens (?Don Stentor? ou ?Hercule?, dans Lui et Elle71?), ce qui causa grande rumeur parmi les habitués. Ils avaient renouvelé le personnel du salon vi
orque (1840) où elle séjournait alors avec Chopin, des Souvenirs d'un voyage d'art. On n'a rien écrit des relations de George Sand avec Laurens,
e Brisson, qui a eu la bonne fortune de voir récemment à Bruxelles, chez M. le vicomte de Lovenjoul, les albums de la société du quai Malaquais (1833-1834), contenant portraits et ch
urant, dans l'existence même des deux amants; il semble qu'on les aper?oive et qu'on les entende: Musset, gamin, rieur, nerveux à l'excès; George Sand, prote
prié de ne p
'ALBUM DE
forme de ses abe
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gné, Muss
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um n'est qu'un vil
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ILLON
, dans le Temps du 4 novembre 1896.-Faisons remarquer à M. Brisson que l'album
en scène, les cheveux au vent, la redingote pincée à la taille, les chevilles serrées dans un pantalon à la hussarde, et il inscrit dans un coin: Don Juan allant emprunter dix sous pour payer son idéale (sic) et enfoncer Byron. Voici plus loin une sorte de rébus: un oeil, une bouche, une mèche de cheveux, une verrue surmontée d'un poil follet, un bonnet grec. Ce sont les traits distinctifs de M. Buloz, ainsi qu'il appert de l'explication fournie par Musset: Fragments de la Revue trouvés dans une caisse vide. Enfin, voici des types de fantaisie, qui rappellent par leurs dénominations grotesques le tabellion du Chandelier et le futur baron d'On ne
a donner M. Brisson,-caricatures pour la plupart datées de 1834,-ceux d'Alexandre Dumas, ?Antony-Louvert
me, très soignés, serrés comme des illustrations
ouvertement de leur intimité, et ils parlèrent d'aller voir l'Ital
sortant de table, je le vis se promener de long en large, d'un air d'hésitation. Enfin il prit son grand courage, et, avec bien des précautions, il nous fit part officiellement de ses projets, en ajoutant qu'ils restaient subordonnés à l'approbation de sa mère. Sa demande fut accuei
it que son insistance ne servait qu'à provoquer l'éruption des larmes, il changea tout à coup de résolution, et fit à l'instant le sacri
tamment à lui parler. Elle descendit accompagnée d'un domestique. La dame inconnue se nomma; elle supplia cette mère désolée de lui confier son fils, disant qu'elle aurait pour lui une affection et des soins maternels. Les promesses ne suffisant pas, elle al
s voyageurs jusqu'à la malle-poste, où ils montère
PAUL DE MUSSET,
es Messageries par la voiture de Lyon qui emmenait George et Alfred, le heurt violent d'une borne par une des roues, en passant sous la porte cochère, et l
Werewolf
Romance
Billionaires
Romance
Romance
Billionaires