Une histoire d'Amour, George Sand and A. de Musset,
ien, Antonio, perruquier de son état, qui le suivra jusqu'à Paris. Elle-même l'accompagne quelques heures, j
r entreprendre ce voyage. Je ne suis pas sans inquiétude sur la manière dont il le sup portera; mais il lui était plus nuisible de rester que de partir, et chaque jour consacré à attendre le retour de la santé, la retardait au lieu de l'accélérer. Il est parti enfin, sous la c
orrespondance, t. I, p. 265.-Pourquoi lui éc
dans la région des Alpes, en dépensant cinq francs par jour, pousser peut-être jusqu'à Constantinople (ce rêve de Constantinople reviendra longtemps dans ses lettres, comme un projet en l'air, de l'étu
sa vie à celle de Pagello. On est d'abord surpris de cette indépendance, si l'on songe qu'elle avait en France deux enfants qu'elle adorait
x et Paris où elle vivait selon sa fantaisie, la voici installée à Venise. Quand elle en partira, en ju
ari dussent aboutir à des orages. Il y en avait eu rarement entre nous. Il n'y en avait plus depuis que nous nous étions faits indépendants l'un de l'autre. Tout le temps que j'avais passé à Venise, M. Dudevant m'avait écrit sur un ton de bonne amitié et de satisfaction parfaite
istoire de ma vie, 5
éclat et le succès, autant il demandait le silence. Il finit taciturne et oublié, alors q
ans, demi-chefs-d'oeuvre, ignore encore la gloire; mais, menant de front indo
mois dont on ne savait à peu près rien,
andonnait l'h?tel Royal114 et venait habiter un petit appartement à San Fantin. V
sement de Musset, George Sand et lui s'installèrent à San Mosé, dans le pe
du moins avec assez d'aplomb. Plusieurs de mes clients et de mes amis, parmi lesquels beaucoup de personnes distinguées, souriaient en me rencontrant dans les rues; d'autres pin?aient les lèvres en me regardant, et évitaient de me saluer quand je paraissais sur la place avec la Sand à mon bras. Quelques femmes me complimentaient malicieusement. George Sand, avec cette percep
e que le 29 mars. Si G. Sand s'installa chez le docteur avant son
eubler toute une chambre de sa main, rideaux, chaises, sofa, etc. Je ne sais ce qu'elle n'e?t pas fait avec ses mains. Sobre, économe, laborieuse pour elle-même, elle était prodigue pour les autres. Elle ne rencontrait pas un pauvre à qui elle ne f?t l'aum?ne. Je crois que ses plus gros gains seront prodigués en grande partie à autrui, peut-être sans dis
à la Chatre où elle passait l'automne avec son mari. En même temps, elle me témoignait un grand désir que je l'accompagnasse pour revenir ensuite à Venise ensemble. Je restai troublé et je lui dis que j'y penserais jusqu'
traire profiter de mon séjour dans cette grande capitale pour fréquenter les h?pitaux et en faire bénéficier ma profession. A l'accent un peu triste, mais décidé, avec lequel je pronon?ai ces paroles, elle me répondit: ?Mon ami, tu feras
à Alfred de Musset, ?A un poète?, et toutes mélancoliques de son souvenir. Dans la seconde, qui parut à la Revue des Deux Mondes du 15 juillet 1834, elle se m
e de l'éminent romancier vicentin Fogazzaro à M. Gaston Deschamp
publiée en partie par George Sand, mais anonyme, dans la seconde des Lettres d'un voyageur. Une anthologie vénitienne de M. Rapha?l Ba
lancoliques. Viens avec moi, montons e
présente la lagune, lorsque tout est
commence à para?tre... si elle t'ape
e comme une fleur! Voici venir le temps de
e de ces adorables nuits de Venise, dans la Let
rre, faute de lit?. Les souvenirs de Pagello, que m'a transmis une lettre de sa fille, Mme Antonini, protestent contre cette excessive misère. Le ménage n'était pas riche, sans doute; mais on y vivait allègre, en travaillant. George
six à huit heures de suite, de préférence la nuit
, Roberto Pagello, employé à la Marine, gar?on instruit et de belle humeur, et avec eux, parait-il, logée à c?té de Lélia, une énigmatique
le est indépendante. Elle a une affaire de coeur à Venise et vient s'y établir dans quelques jours. Elle avait lu mes romans et professait pour moi un enthousiasme de fille romanesque. Nous avons fait connaissance et elle me pla?t extrêmement. Nous avons donc fait ce plan de pot-au-feu qui me sera, je crois, agréable... Giulia est une créature sentimentale dont la figure
) Revue de Paris,
cevoir ces descriptions de la Casa Mezzani...
'est tout à coup trouvé quatre femmes sur les bras.? Et elle conte à Musset les scènes de jalousie d'une ma?tresse délaissée, l'Arpalice, qui a fait chez Pagello une irruptio
evue de Paris, loc.
ouvenir du professeur Provenzal (cité par Mme Codemo)118 nous révèle les préférences de Robert Pagello pour la jeune servante de George Sand, la Catina, belle fille dont les joues fra?ches contrastaient avec le teint olivat
r) Racconti, scè
oms de ses enfants: Maurice, Solange... Mme Antonini, dans l'intéressante lettre où elle me résume des souvenirs qu'elle a cent fois entendu répéter à son père, s'efforce de rectifier ?les exagérations et bévues? de tous ceux qui ont écrit sur la vie de George Sand à Venise. Elle me pardonnera de traduire ce fragment: ?George Sand allait quelquefois, accompagnée de mon père, à l'église. Prosternée devant Celui qui accueille et pardonne tout, elle se couvrait la face de ses mains et pleurait. Mon père dit qu'ell
épart de la malheureuse femme, rappelée par les va