Face au drapeau
hful-
recteur de l'établissement de Healthful-House, portai
TE D'A
le de la carte, était écrite
ette Ebba, au moui
ico-S
tion centrale que cette cité est devenue le siège de la législature, car d'autres l'égalent ou la dépassent en valeur industrielle et commerciale, - telles Wilmington, Charlotte, Fayetteville, Edenton, Washington, Salisbury, Tarb
billet demandant pour le comte d'Artigas la permission de visiter son établissement. Ce personnage espérait que le directeur voudrait b
la part d'un étranger. D'autres l'avaient déjà visitée, qui ne portaient pas un aussi grand nom que le comte d'Artigas, et ils n'avaient point ménagé leurs compliments au direct
ion privée. Indépendante des h?pitaux et des hospices, mais soumise à la surveillance de l'état, elle réunissait toutes
essences magnifiques que prodigue l'Amérique septentrionale dans sa partie égale en latitude aux groupes des Canaries et de Madère. à la limite inférieure du parc s'
néralement réservée au traitement des maladies chroniques; mais l'administration ne refusait pas d'admettre ceu
se, et qui motivait peut-être la visite du comte d'Artigas, - un personnage de g
n. Cependant sa raison restait entière, puissante, inattaquable, lorsque l'on faisait appel à son génie, et qui ne sait que génie et folie confinent trop souvent l'un à l'autre! Il est vrai, ses facultés affectives ou sensoriales étaient profondément atteintes. Lorsqu'il y avait lieu de les exercer, elles ne se manifestaient que par le délire et l'incohérence. Absence de mémoire, impossibilité d'attention, plus de consci
aux étaient-ils applicables au cas de Thomas Roch? il était permis d'en douter, même en ce milieu tranquille et salubre de Healthful-House. En effet, l'inquiétude, les changements d'humeur, l'irritabilité, les bizarreries de caractère, l
Chez Thomas Roch, cette indifférence était à peu près absolue. Il ne vivait qu'en dedans de lui-même, en proie à une idée fixe dont l'obsession l'avait amené là où il
aux états- Unis, pourquoi le gouvernement fédéral avait jugé prudent et nécessaire de l'interner dans cette maison
ashington re?ut une demande d'audience au sujet d'une
l s?t de quelle nature serait la communication, quelles prétentions l'acc
il avait charge, le ministre ne pouvait hésiter à recevoir le solliciteur, à prend
alors, avaient re?u une application pratique. Son nom était connu dans la science. Il occupait l'une des premières places du monde savant. On va voir à la suite de quels ennuis, de quels déboir
ch. Cet appareil possédait, à l'en croire, une telle supériorité sur tous autres, que
es plus fameux, - sont encore présents à la mémoire. Il est inutile d'insister sur ce point, car ces sortes d'affaires présentent parfois des dessous difficiles à éclaircir. Toutefois, en ce qui concerne Thomas Roch, il est
pu en retirer le bénéfice qu'il devait équitablement attendre, son humeur avait commencé à s'aigrir. Devenu défiant, il prétendait ne se livrer qu'à bon escient, imposer des conditions peut
sa communication en quoi elle consistait. Il s'agissait d'une sorte d'engin autopropulsif, de fabrication toute spéciale, chargé a
ion sur les couches atmosphériques était si énorme, que toute construction, fort détaché ou navire de guerre, devait être anéantie sur une zone de dix mille mètres
gérait-il pas, bien qu'il e?t fait ses preuves à propos d'autres engins de sa fa?on et d'un rendement incontestable? Des expériences pouvaient seules le dé
Il n'avait plus l'entière possession de sa cérébralité. On le sentait engagé sur une voie qui le conduirait graduellemen
durent reconna?tre qu'il était difficile de donner suite à cette affaire. Les propositions de Thomas Roch
aut le répéter pour l'honneur de la nature humaine, Thomas Roch était, à cette heure, frappé d'inconscience. Il ne se survivait intact que dans ce qui se rapportait directement à son invention. Là-dessus, il n'avait r
-il convenu d'empêcher qu'il portat son invention
citoyen, - lequel avant de s'appartenir appartient à son pays, - ces sentiments s'éteignirent dans l'ame de l'inventeur dé?u.
t refusa de recevoir sa communication. Au surplus, la Guerre venait de mettre à l'étude la fa
'Amirauté de la Grande- Bretagne. Comme les Anglais sont des gens pratiques, ils ne repoussèrent pas tout d'abord Thomas Roch, ils le tatèrent, ils le circonvinrent. T
ait de jour en jour, qu'il fit une dernière tentative vis-à- vis de
une valeur exceptionnelle, étant donné la notoriété du chimiste fran?ais. Avec raison, ils le tenaient pour un homme d
'aliénation mentale, l'administration, dans l'intérêt
t de Healthful-House, qui offrait toute garantie pour le traitement de sa maladie. Et, cependant, bien que
l décrivait les qualités merveilleuses de son Fulgurateur, les effets vraiment extraordinaires qui en résulteraient. Quant à la nature de l'explosif et du déflagrateur, les éléments qui le composaient, leur fabrication, le tour de main qu'elle nécessitait, il se retranchait dans une réserve dont rien n'avait pu le
rdien. Ce gardien occupait le même pavillon que lui, couchait dans la même chambre, l'observait nuit et jour, ne le quittait jamais d'une heure. Il épiait ses moindr
que l'on cherchait un surveillant qui parlat couramment la langue de l'inventeur, il s'était
'explosifs, dont on comptait plus de onze cents à cette époque, - et il n'en était plus à apprécier un homme tel que Thomas Roch. Croyant à la puissance de son Fulgurateur, il ne doutait pas qu'il f?t en possession d'un engin capable de changer les conditions de la guerre sur terre et sur mer, soit pour l'offensive, soit pour la défensive. Il savait que la folie avait respecté en lui l'homme de science, que dans ce cerveau, en partie frappé, brillait encore une clarté, une flamme, la flamme du génie. Alors il eut cette pensée: c'est que si
un homme de la classe et de l'éducation de Simon Hart. Mais - qu'on ne l'oublie pas - l'ingénieur n'entendait en aucun
n gagné. D'ailleurs, il était plus que jamais convaincu de l'importance de la découverte de Thomas Roch. Aussi, ce qu'il craignait, par-dess
le était la mission à laquelle il se sacrif
lumineux, les cheveux grisonnants, l'oeil hagard parfois, mais vif, fixe, impérieux, lorsque sa pensée dominante y faisait briller un éclair, une moustache épaisse sous un nez aux ailes palpitantes, une bouche aux lèvres serrées, comme si elles se fermaient pour ne pas laisser échapper un secret, la physionomi