Jean qui grogne et Jean qui rit
RS
s viennent de Kermadio. J'en ai eu quarante pour deux cent quarante francs! à six francs pièce; ce que j'aurais payé par
E
a récompensé, monsieur, d
RS
je dis que tu m'
E
onsieur, Jeanno
RS
er bonheur. Regarde-le donc; il dort comme un
, qu'il ne put s'empêcher de rire tout haut; sa gaieté gagna Kersac, que son marché de petits cochons ava
nc? Pourquoi ri
recoucha, referma les yeux, et les rouvrit de temps en temps pour leur lance
emarqua qu'il avait beau poil, qu'il
reviens beaucoup? dit-il à Jea
E
ur, c'est
RS
quoi
E
Jea
RS
le de Jeannot? Je voudrais
E
nsieur, au contraire; je s
RS
nstants de réflexion, veux-tu faire une chose? Ne va pas à Paris, reste avec moi; je
E
je suis très reconnaissant,
RS
quoi
E
aut que j'obéisse à maman; je ne sais pas quelles sont ses raisons pour nous envoyer à Simon; peut-être serait-elle
RS
pays! Pas plus m
E
rrir, ni maman non plus. Il faut qu'il travaill
RS
ouverai-je plus tard, et sans Jeannot, pou
té de Jean le toucha: il se promit de lui venir en aide à
ls parcouraient. Celui-ci lui répondait amicalement et revenait sans cesse sur
Jean
, Kersac ne pouvait plus souffrir
aucoup à Jean, qu'il ne conna?t pas; c'est donc pour le plaisir de me faire du mal, pour me jeter tout seul sur la grande route! Que
frit à Kersac de soigner son cheva
ore. Lorsque Kersac, aidé de Jean, eut fini d'arranger son c
journée; si tu veux venir avec moi, nous irons dans la
c joie; il eut b
Jean
voyait l'antipathie de
n, s'offrit pour faire boire le cheval quand il aurait mangé son avoine. Kersac fut surpris
de temps pour nous promener, n'ayan
joli; ils marchèrent assez longtemps, causant de choses et d'autres; il amusait et intéressait Kersac par mille petits récits de so
un gar?on tout jeune à former, et je le che
E
monsieur; je n'ai pas les q
RS
'en ai eu plus de dix à mon service
tre à terre. Il se jeta sur la route pour lui couper le chemin, saisit la bride, mais le cheval était lancé; Kersac, malgré sa force, ne put l'arrêter sur le coup, et il se trouva jeté par
er, mais il retomba; i
ontaine près de la route; il y courut, trempa son mouchoir dans cette eau fra?che et limpide, et revint en courant pour bassiner le front et les
ande difficulté et après plusieurs essais qu'il put y parvenir; il
is calmer votre cheval; je l'approcherai tout près de vo
'herbe, et, pendant que l'animal mangeait, il le fit descendre dans le fossé, l'arrêta en face de Kersac, et le maintint par
E
eval, monsieur, et quand vous y s
remonter le fossé avec précaution et le mena par la bride. Ils arrivèrent à Malansac à la nuit;
olisson!? lui
it-il ensuite? Il faudrait bien qu'il fin?t par se retrouver en face de K
RS
nt as-tu laissé é
T, tre
ce n'est p
RS
nteur! Réponds: Comment l
AN
rué; alors j'ai fouetté plus fort pour le corriger; alors il s'est cabré; alors j'ai eu peur qu'il ne cassat la longe que je tenais, a
RS
u te souviendras longtemps. Si je n'avais le pied foulé, grace à toi, animal, imbécile, je te donnerais une
r aux regards courroucés de Kersac, et ne quitta le coin le plu
l était grand et fort, on eut de la peine à y arriver et à l'établir
stallé, Jean s'as
RS
mon ami? Tu ne vas p
E
erai près de vous pour vous servir, jusqu'à ce que vous so
RS
'ennuyer comme un mort.
E
onté, mais parce qu'ils ne pourraient pas faire autrement; et c'est triste d'être hors de chez soi sans pouvoir mett
RS
à Paris? et to
E
a route à pied, on n'arrive pas à jour fixe; il nous attend à un mois près. Et ainsi, monsieur, si je ne vo
RS
agréable; j'accepte tes services et je t'en remercie d'avance. Et
cruchon plein et un verre. Quand Kersac eut
RS
r, à cause de ma chute. Une soupe aux c
sortir; Kers
n'as pas d?né? Demande pour d
E
'ai d?né avec Jeannot a
RS
donc? a
E
donné les restes du lapin, qui nous avait déjà fait un fameux souper hier
RS
s choses, et que je te laisserai manger un
E
y sommes habitués, Jeannot et moi. Et puis, à Vannes, la bonne dame
RS
erais me resteraient dans le gosier si je me donnais un bon d?ner pendant que tu gri
; il semblait vouloir
RS
chose qui ne veut pas sortir
E
C'est que j
RS
je te dis. Parle
sour
rdonner, monsieu
ours ce pendard que tu me jettes au nez! Je ne veux pa
E
otre Seigneur nous pardonne bien quand nous l'offensons, et il nous aime to
RS
notre curé? Ton Jeannot ne me
a et sortit
it des yeux et
faitement raison.... Mais comment faire pour revenir sur ce que j'ai dit!... Il se moquerait de moi.... Et pourtant il a raison. Et c'est une brave gar?on si jamais il en
portait de quoi mettre le c
s'en
RS
t-ce que c'
E
onc, m
RS
vert? Pourq
E
ue vous, monsieur,
RS
e. Tu as raison et j'ai tort. Tu m'as fait la le?on, et tu as bien fait,
es oreilles. Il s'approcha tout près de lui.
RS
moquer de moi,
E
oment où vous agissez comme Notre Seigneur? au mome
baisa; Kersac prit la tête de Jean
va chercher deux couverts de plus... e
ongtemps à revenir avec les couverts et Jeannot.
t de te confier un cheval un peu vif, à toi qui n'y entends rien. N'y pensons plus e
ersac s'en aper?ut, sourit et fut satisfait d'avoir bien agi et d'avoir accepté, lui homme fait,
E
eannot, à apporter les plats. Faut-il
RS
bon. Mais pas pour m
Jeannot
E
il est bon, M. Kersac? Tu vas
AN
tu sais que j'ai du malheur et qu'
E
s toutes sortes de choses; puis tu es triste, tu as l'a
AN
jours prendre les choses gaiement, comme tu le fais, toi. Tu es gai, je suis triste
E
obligeant et agréable aux autres.... Portons n
cidre; Jeannot prit le fricot; Ke
RS
; ne perdons pas de temps
nrent compagnie; quand le repas fut terminé, il ne restait plus rien dans les plats, rien
e Jeannot allait coucher à l'écurie, su
te coucher, aide-moi à me d
d'adresse et de soin. Lorsque Kersac f
RS
là? Tu ne vas pas te
E
ous, monsieur, je dormira
RS
une chaise? pour une foulure au
E
ous lever ni vous faire entendre. S'
RS
? Je vais dormir jusqu'à de
t de sortir. Mais il rentra sans faire de bruit, s'ét