Jean qui grogne et Jean qui rit
t gaiement en route avec Simon et Jean pour commencer son service chez l'épic
MO
on que vous attendiez; arrivé de ce matin,
NT
che. Prends-moi ce bocal de cornichons,
AN
e c'est,
IS, r
ais le plus pur! Où ce que c'
AN
c'est, l
NT
ud. Devant madame, q
vance vers le comptoir, butte contre une caisse
it! crie
épète la dame
écrient les ga
ux! s'écr
? s'écrie Jean e
ait brisé que du haut, la moitié des cornichons étaient par terre, mais les gar?on
NT
à Simon que tu aurais dix francs par mois, nourri, vêtu, logé, blanchi. Prends garde que les dix f
MO
e fallait pas lui faire transporter un bocal pour comm
NT
, Simon, voulez-vous changer? Repre
MO
Jeannot est mon cousin. Au revoir. Je viendrai demain savoir comme
le cousin. Pontois le mit de suite à l'ouvrage; il lui fit porter un paquet d'épicerie à l'h?tel
courses avec les gar?ons qu'on envoyait dans tous les quartiers de Paris, de s
recevait souvent d'assez gros pourboires, qu'il remettait fidèlement à Simon. Celui-ci était fier du succès de son frère; tous deux, en rentrant le soir dans leur petite chambre, remerciaient Dieu de les avoir réunis. Jean était heureux. Ses se
i, un monsieur en
la dame du comptoir à Simon
examinait le café, les gar?ons, les habitués. Ses yeux s'arrêtèrent sur Simon
r?o
s'empressa
on ami, que je demande: je
surpris, et avertit Simon q
MO
Qu'y a-t-il pour le
TRA
emandé; apportez-moi deux c?telet
instant après, apportant
MO
me conn
TRA
imon Dutec, fils de l
, sur
e ne me remets pas
TRA
s ne l'avez jamais entendu
MO
ai-je l'honneur d'êt
TRA
Kérantré. (Simon fait un geste de surprise.) J'ai vu
MO
,... veuillez
il apportait un potage et
TRA
oli gar?on, ma parole! Tais-toi, mon ami Simon, tais-toi! Amène-
à Jean l'ordre d'apporter
osa sur la table, regarda l
leur! Quel bonh
les habitués se levèrent, le plus résolu courut à la porte pour la garder; Simon r
voyant les gar?ons et les habitués s'avancer vers lui avec des visages et des poings mena?ants. J'ai fait le voleur pour donner de la prudence à ces en
E
à c?té, monsieur, da
TRA
juste, qui déteste les épiciers! Eh b
MO
s pas votre nom. Jean m'a tout conté, et je
se. La dame du comptoir comptait son argent pour s'assurer que, dans la bagarre, sa caisse n'avait subi
er si t?t? demanda M. Abel. Vo
E
ne; il nous a menés en carriole jusqu'à Vannes, puis jusqu'à Malansac, puis il nous a payé
GER, so
c avait-il pris g
sour
vre Jeannot a continué à s
TRA
C'est étonnant comme ce pleurard me dépla?t.
E
ne le savais
TRA
it sur un papier que je
E
sion d'ouvrir ma bourse depuis que je vous ai quitté. Mais que je
TRA
urice, à deu
E
nous nous ve
TRA
s je viendrai
pièce de vingt sous en guise de pourboire, donna à Simon
nut Jeannot, continua son chemin, puis il revint sur ses pas, mit son chapeau en Colin, comme un Anglais, allongea sa figure, prit u
NT
veut quel
nt anglais très prono
... M
NT
C'est ici près, milor
, même
... M
NT
tout près d'ici.
EL, d
... M
NT
l est sourd. Là, monsieur, là! Vou
A
... M
NT
comprennent même pas le fran?ais! Dis donc, Jeannot
uivre. L'Anglais suivit; aux questions que lui a
...Meu
nt; l'Anglais le dépassa,
courut a
AN
! Par ici! Vous
A
... M
AN
s ne voyez donc pas? Vous êtes en
renant sa vo
, épi
dépêtrée de sa casquette. Jeannot regarda autour de lui et retourna à l'épicerie, fort en colère d'avoir été joué par un mauvais plaisant. Quand il
réable! Et quels pourboires on lui donne! Et moi, personne ne me donne rien! Mon ouv
dre des rafra?chissements matin et soir jusqu'à une heure assez avancée; ensuite il fallait tout laver, essuyer, ranger. Souvent, à minuit Simon n'était pas encore couché. Quant à Jean,
d'aller le prendre; il les accompagna à la messe les premiers dimanches; puis il trouva que c'était trop matin; il préféra
à l'office du soir de deux dimanches l'un, Jean y allait une fois et Simon la fois d'après. Cette condition, demandée, presque imposée par Simon, avait d'abord surpris et mécontenté le ma?tre du café; mais, en voyant le service
on leur donnait, sans bruit, sans agitation; chacun était servi comme il l'aimait, comme il le désirait: quelquefois les ha