La guerre et la paix, Tome III
me?, comme il le disait lui-même. L'Empereur le re?ut aussit?t dans son cabinet, au palais de Kamenno?-Ostrow. Michaud, qui venait de voir Moscou pour la première fois, et qui ne savait pas le russe
elle qui accablait les Russes, sa figure était tell
s de tristes no
il en soupirant et en baissant
ncienne capitale?? Et le rouge de la
murs de capitale, il ne restait que le choix entre perdre Moscou et l'armée, ou Moscou seul, et le maréchal
l entré en vill
eure qu'il est, car je l'ai laissé en flammes.? Micha
, et ses beaux yeux bleus se remplirent de larmes, mais cette émotion fut passag
rêt à me soumettre à toutes ses volontés; mais dites-moi, Michaud, en quel état avez-vous laissé l'armée, qui assis
a également; mais, ne s'étant pas préparé à lui donner un
s de vous parler franche
Ne me cachez rien, je veux sa
sa réponse sous la forme d'un jeu de mots respectueux: Sire, j'ai laissé toute l'armée, depui
es se laisseraient-ils abattre par le malheur? Jamais!
otre Majesté ne se laisse persuader de faire la paix. Ils br?lent de combattre et de
e remerciant du regard. Vou
et garda quelques
ne pensent, poursuivit l'Empereur en s'animant de plus en plus, mais si jamais il était écrit dans les décrets de la divine Providence, ajouta-t-il en levant au ciel ses yeux pleins de douceur, que ma dynastie d?t cesser de régner sur le tr?ne de mes ancêtres, alors, après avoir épuisé tous les moyens qui sont en mon pouvoir, je me laisserais cro?tre la barbe, et j'irais manger des pommes de terre
nous nous le rappellerons avec plaisir. Napoléon et moi, nous ne pouvons pl
es traits du Souverain, Michaud, ?quoique étranger, mais Russe de c?ur et d'am
signe en ce moment la gloire de l
ls, mais ceux du peuple russe, dont il se regardait à cette heure