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La tombe de fer

Chapter 3 No.3

Word Count: 1726    |    Released on: 30/11/2017

leur petit sauvage. Mes idées avaient pris une certaine gravité, et il était bien rare qu'un de ces cris sans nom qui m'échappaient si souvent autrefois, sort?t de ma bo

on qui me souriait, me serrait la main et murmurait amicalement

es enfants du village. Penser à elle était l'unique occupation de mon espri

e coeur d'un enfant se laisse toucher plus facilement et plus profondément que celui d'une personne chez qui la raison et l'expérience ont émoussé plus ou moins la sensibilité. Il est vrai que les émotions de l'enfant sont ordinairement plus fugitives; mais, moi, l'absence de la parole me pla?ait dans u

ue ce f?t l'orgueil, la reconnaissance, ou une secrète sympathie qui me troublat-toujours est-il que, soir et matin, et même pendant la nuit

ent considérés par mes parents comme de facheux sympt?mes, et ils ne

is alors je criais et je hurlais comme auparavant. Cela ne faisait qu'augmenter leur peine; et, comme mes propres cri

t on ne s'occupa presque plus de moi; et, pour épargner autant que possible à mon père la vue pénibl

la nuit tombante me rappelat à la maison. Mais je ne passais pas mes journées dans l'oisiveté, ma b

acilement l'accomplir; mais l

effrayait et à laquelle, pourtant, je voulais o

ni plus ou moins mal articulé.-Chose étonnante, j'entendais bien, et je pouvais même juger de la justesse et de la valeur des sons produits; il n'y avait aucun mouvement de la voix humaine que je fusse incapable d'exécuter quelquefois par hasard, aucune lettre que je ne pusse prononcer. Mais on e?t dit que les nerfs de l'appareil vocal s'étaient brouillés

suis arraché les cheveux, et que je me suis roulé convulsivement par terre avec u

moi la compassion de Rose m'avait fait croire un instant que j'aurais la force de me tirer de l'abaissement. Cette consolante, cette radieuse perspective s'était refermée devant mes yeux. Un nuage sombre

lorsque la dernière étincelle d'espérance fut éteinte en moi, j'accepta

guer en quelque point des autres enfants; non, je n'étais m? que par un sentiment passif de reconnaissance et de devoir

cs, quoiqu'elles ressemblassent toutes singulièrement les unes aux autres; il y avait aussi des maisons, des églises, des oiseaux et des hommes; mais ce qui me plai

s-d'oeuvre, pour ne les en retirer qu'au moment où Rose reviendrait à Bodeghem. Personne ne pouvait voir ces produits d

t, ainsi vint l'hiver qui

A force de prières et de supplications, je la décidai à prendre avec elle la figurine du gar

envoi? Dans tous les cas, ma mère lui parlerait de moi, et, de son c?té, elle dirait quelque chose à mon adresse. Il me semblait, dans mon attente anxieuse, que j'entendais Rose prononcer mon nom;-car ce ne pouvait êt

i ma mère ne revenait pas encore. Dès que je l'aper?us, je courus à sa rencontre, et lui demandai

faite et m'avait fait remercier de mon cadeau; elle avait ajouté qu'au printemps prochain, elle viendrait au

r mon émotion, je me mis à sauter et à

ie. Rose avait demandé si le pauvre Léon ne savait pas encore parler. Cette quest

'étais toujours aussi muet que lors de sa visite chez nous. J'eusse sacrifié la moitié de ma vie pour pouv

mère par la main, et, bien que, pour relever mon courage, elle me racontat beaucoup

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