La tombe de fer
e dans la rue Haute, non loin de la Grand'Place, à Anvers. Comme ils n'avaient pas d'enfants, leur maison était beaucoup trop grande pour eux, et plus d'une chambre
nner ou de me le procurer à ma première demande, aussi longtemps qu'ils n'auraient pas re?u d'autres
ance silencieuse. Ils accomplissaient avec une scrupuleuse exactitude ce qu'ils étaient cha
domestique de M. Pavelyn m'avait conduit à l'Ac
ments, et je dus commencer par
s se divisa
sseur fran?ais. Nous passions le reste de la journée, jusqu'à l'heure des cours de l'Académie, à jouer et à causer, et parfois nous nous amusions au piano. Rose, qui savait déjà un peu de musique, essayait de m'apprendre les chansons qu'elle avait retenues. Elle ne chantait pas volontiers, cela lui fatiguait la poitrine; et d'ailleurs sa voix, quoique douce et pure, était très-faible. Moi, au contraire, j'avais une forte voix et des po
mes parents. Ma mère, qui voyait bien que je la chérissais toujours autant, et que j'aim
bienfaiteurs, m'asseoir à table à c?té de Rose
me rappeler toujours quelle distance il y avait entre mes protecteurs et moi.-Je ne l'e
s qui lui rendaient visite, en leur disant que j'étais l'enfant d'un sabotier et qu'il avait résolu néanmoins de faire de moi un artiste distingué. Il y mettait son orgueil, il avait sous sa protection le fils d'un paysan,-une pauvre créature i
e m'aimait parce que son enfant jouiss
lait du beau pays près de la mer Bleue, disant que l'air de Marseille seul pouvait la guérir de sa maladie; mais, d'
ame Pavelyn empira d'une fa?on inquiétante. Rose, constamment enfermée dans la mai
ait également, croyait-il. Et, pour ne pas interrompre son éducation, on la mettrait pendant ce temps dans un des meilleurs pensionnats de Marseille. Une fois que cette décision fut bien arrêtée dans l'esprit de M. Pavelyn, il n'y eut plus à en revenir. Rose et moi, nous pleur
e mes yeux pleins de larmes virent partir la chaise d
liantes, et je demandai ardemment à