La tombe de fer
tinée, j'aper?us avec stupéfaction le doux visage de Rose, qu
éon!? m'avait réveillé de mon long sommeil. Et d'un coup d'oeil rapide, j'
t je regardai ma protectrice avec stupeur, comme pour lui
e, tu seras bient?t guéri; mais nous n
out à coup; et un cri triomphant souleva ma poitrin
vivez!...
ent mes parents en accourant au
et je tins la bouche close, de crainte qu'un second effort ne v?nt de nouve
embrassa av
re, pour que je puisse remercier le bon Dieu,
ard de Rose, je murmur
l'eau.... Pas morte..
de mots sans signification et sans suite, uniquement pour entendre encore le son de ma voix et m'assurer que, cette fois, le don de la parole m'était définitivement acquis. Ceux qui m'entouraien
le jardin du chateau, comment j'avais sauté dans l'étang, et comme
joutèrent quelques explications au récit de Rose, et
de mon courage. Je m'étais rendu digne de la protection de M. Pavelyn; cet événement m'avait rapproché de Rose ... et, eu outre, Dieu, sans doute pou
nfus. Je savais bien dire les substantifs, les noms des choses et des pe
tartine. Ma mère m'apporta un peu de pain émietté dans du lait, et il fallut me contenter de cela, quoique j'eusse assez grand'faim, me semblait
fait guéri, nous irions jouer encore dans le beau jardin du chateau; mais je ne devais plus avoir peur de l'eau, parce que le jardinier étai
nouvelle de ma guérison. Elle revint dans l'après-midi, et m'apporta deux ou trois verres de gelée de frambois
ui dit que je pouvais me lever et commencer à manger pe
le giron de ma mère et sur les genoux de mon père, et je dus parler
un dernier baiser sur les lèvres, je m'assoupis tout doucement, et le
j'avais rêvé du beau couteau que Rose m'avait donné. Je me rappelai que M. Pavelyn me l'avait fait mettre de c?té. Le couteau me trottai
ente, je sortis de la maison et je me promenai
qui me faisait de loin des signes d'une joie extraordinaire. Quand elle fut
bonheur. Moi-même, j'en suis si contente pour toi, que je sens battre mon coeur. Sais-tu
e au chateau! mu
et en baissant la voix, comme si s
paysan, un pauvre homme qui doit, toute sa vie, faire des sabots ou travailler dans les champs. Mon père a dit que tu méritais un meilleur sort, parce q
t pas bien toute l'importance de cette n
mme remarquable dans le monde.... Et vois-tu, Léon, reprit-elle après une pause, j'aime beaucoup à jouer avec toi; cependant je regrette que tu ne sois qu'un petit paysan. Mon père te fera étudier; alor
s sur mes joues; alors seulement, l'avenir promis s'ou
écriai-je, Rose, ma soeu
t avec calme en me parlant comme une protectrice pl
avec de belles images: le Petit-Poucet, Peau-d'ane, Gulliver dans la lune. Si tu n'apprends pas bien, je te mettrai dans le coin; mais, si tu fais bien attention et si tu es bien sage, je te donnera
vie qu'elle me dépeignait, et où je voyais plus loin qu'elle, me pa
ne vaut rien. Il veut faire de toi un sculpteur. Un sculpteur est un homme qui fait des statues pareilles à ce dieu Mercure que tu as v
votre frère!... m'écriai-je
quitta de son message. Mes parents s'habillèrent en toute hat
ardent désir de posséder le beau couteau et d'essayer tout de suite mon talent. J'en parl