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Leone Leoni

Chapter 2 No.2

Word Count: 1811    |    Released on: 30/11/2017

lissait le panneau, me permettait de voir son visage. Elle était pale comme la mort, et ses yeux étaient fermés comme dans le sommeil; il y avait plus de fatigue encore que de douleu

mme si sa mémoire perdait la faculté de conserver les faits en

it-elle, et pourqu

'ai offensée, pardonne-le-m

je serais enfermée dans une maison de fous. Je sais tout cela. Mais souviens-toi, Bustamente, que tu as fait tout cela malgré moi, que tu m'as prise à demi morte, et que tu m'as secourue sans que j'eusse le moindre désir de l'être; souviens-toi que je voulais mourir et que tu as passé bien des nuits à mon chevet, tenant mes mains dans les tiennes pour m'empêcher de me tuer; souviens-toi que j'ai refusé longtemps ta protection et tes b

dans sa vie? C'est à moi de me justifier si je puis, car c'est moi qui ai tort. Je sais combien ta fierté et ton désespoir m'ont résisté: je ne devrais jamais l'oublier. Quand je prends un ton d'autorité avec toi, je suis un fou qu'il faut excuser; car la passion que j'ai pour toi trouble ma ra

cruelle; et cependant ne croyez pas qu'elle soit incurable. Votre bonté et votre amour finiront par la vaincre. J'aurais un coeur ingrat si je n'acceptais l'espérance que vous me montrez. Nous parlerons de mariag

uliette! Craignez-vous

pas, je ferai ce que tu voudras; m

faveur à la place de celle-là:

passé; c'est le dépit ou la folie qui me fait parler ainsi! Le passé! juste ciel! ne sais-tu pas combien j'ai d

n parlant ainsi; mais je n'étais pas convaincu: elle ne m'avait fait aucune r

son rauque des gondoliers avinés, tant?t les huées des masques sortant des cafés et aga?ant les passants, tant?t le bruit de la rame sur le canal. Le canon de la frégate souhaita le bons

étendue sur le sofa et roulée dans l'hermine et dans la soie, me semblait une morte enveloppée dans son linceul. Les chants et les rires du dehors me faisaient l'effet de cris de détresse, et chaque gondole qui glissait sous le pont de marb

e dans l'impuissance de mon affection. Il faut, pensai-je, que mon caractère lui inspire quelque répugnance insurmontable qu'elle n'ose m'avouer. Peut-être la vie que je mène lui est-elle antipathique, et pourtant j'ai conformé mes habitudes aux siennes. Leoni la promenait sans cesse de ville en ville; je la fais voyager depuis deux ans sans m'attacher à aucun lieu et sans tarder un instant à quitter l'end

mes anxiétés. Juliette s'était soulevée sur un bras; et, p

les jours, quand tous les jours j'aurais d? la soigner et l'adoucir. J'ai eu tort, Juliette. Il faut montrer ta douleur, il faut la répandre dans mon sein; il faut me parler de tes maux passés, me raconter ta vie à chaque instant, me nommer mon ennemi; oui, il le faut. Tout à l'heure tu as dit un mot que je n'oublierai

, je crois que je souffrirais moins. Mon mal est comme un parfum qui se garde éternellement dans un vase fermé; qu'on ouvre le vase, et le parfum s'échappe bien vite. Si je pouvais parler sans cesse de Leoni, te raconter les moindres circonstances de

tes ta vie tout entière. En connaissant mieux tes maux, j'apprendrai peut-être à les mieux adoucir. Dis-moi tout, Juliette; dis-moi par quels moyens ce Leoni a

et ne m'interromps par aucun signe de chagrin ou d'emportement; car je dirai les choses comme

ondis-je. Je fis apporter de nouvelles boug

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