Leone Leoni
sait que jamais il n'avait été si heureux, que j'étais la seule femme qu'il e?t jamais aimée, qu'il voulait renoncer au monde po
de puissants motifs l'engageaient à se cacher, du moins il est certain qu'il se trouva heureux dans sa retraite et que j'y fus aimée. E?t-il pu feindre cette sérénité durant six mois sans qu'elle f?t altérée un seul jour? Et pourquoi ne m'e?t-il pas aimée? j'étais jeune, bel
ait à rester; il voulait faire des provisions et braver l'ennemi; mais Jeanne assura que notre perte était certaine si nous ne battions en retraite au plus vite; que depuis dix ans on n'avait pas vu un pareil hiver, et qu'au dégel le chalet serait balayé comme une
? Je serai reconnue et découverte tout de suite;
répondit Leoni en souriant; nous en trouverons bien un
us? lui demandai-je en m'e
mais qu'importe? nous serons ensemb
serons-nous jamais a
rester? d
s plus; en présence du danger, nous seri
sentier par lequel nous devions partir. Pendant la nuit il m'arriva une aven
ignais que Leoni n'e?t encore été au secours de quelques malheureux perdus dans les neiges, comme cela était arrivé peu de nuits auparavant, et j'étais résolue à le chercher et à le suivre. J'appelai Jeanne et sa femme; ils dormaient d'un si profond sommeil qu'ils ne m'entendirent pas. Alors, dévorée d'inquiétude, je m'avan?ai jusqu'au bord de la petite plate-forme palissadée qui entourait le chalet, et je vis une faible lueur argenter la neige à quelque distance. Je crus reconna?tre la lanterne que Leoni portait dans ses excursions généreuses. Je courus de ce c?té aussi
tamé la terre avec sa bêche; il était jusqu'au
re. Il me sembla qu'il allait me tuer s'il me trouvait là. Toutes les histoires fantastiques et folles que j'avais lues, tous les commentaires bizarres que j'avais faits sur son secret, me revinrent à l'esprit; je crus qu'il venait déterrer un cadavre, et je faillis m'évanouir. Je me rassurai un peu en
is aussi vite que je pus. Je me hatai de jeter dans un coin mes hardes humides et de me recoucher, résolue à feindre un profond somme
sans effort. C'étaient peut-être des papiers d'où dépendait son existence entière. Ce qui me frappait le plus, c'est qu'il me semblait déjà avoir vu ce coffre quelque part; mais il m'était impossible de me rappeler en quelle circonstance. Cette fois, sa forme et sa couleur se gravèrent dans ma mémoire comme par une sorte de nécessité f
ut serait fini entre nous; et quoiqu'il me rend?t grace à deux genoux d'avoir cru en lui aveuglément, il me faisait souvent comprendre que la moindre
désert de la ville. Il me dit que c'était la demeure d'un de ses amis absent; il me pria de ne pas trop m'y déplaire pendant un jour ou deux; il ajouta que des raisons importantes l'
squ'un homme mal mis, d'une figure désagréable et d'un teint
ec précipitation; soyez le bienvenu, et passons dans une a
il avait l'air agité, mais content, comm
dit-il; je vais faire préparer ton nouv
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