Nouvelles lettres d'un voyageur
MALE D'éQ
turelle n'est pas un critérium applicable à tous les jugements humains, le public lui-même, qui n'est pas spécialement renseigné sur toutes les matières possibles, risque fort d'être regardé comme le plus incompétent de tous les juges; et comme il n'est guère disposé à souf
Par le comte d'A
t le Traité sur l'industrie chevaline. A ceux qui ont suivi ces travaux et lu ces ouvrages, l'importance du sujet est suffisamment démontrée, soit qu'ils s'occupent de l'équit
les populations. Il s'agit de revenir à ce que l'on faisait autrefois, c'est-à-dire former des hommes en état de dresser et de mettre en valeur nos chevaux de luxe, et des consommateurs en état de s'en servir. A quoi ont abouti toutes les dépenses du gouvernement pour régéné
uestion de jeu qu'une amélioration de race; il suffit, pour être édifié à cet ég
de vitesse. Si, en agissant ainsi le joueur peut y trouver son compte, l'amélioration de l'espèce doit-elle y trouver le sien? Je ne le pense pas. Du reste, tous les hommes sensés et spéciaux de l'Angleterre reconnaissent que l'adoption d'un pareil système apporte la dégénérescence de leurs
uit de cette vente doit servir de dédommagement aux frais énormes faits pour leur éducation. Avec de semblables résultats, bien rares en exceptions, le jeu devient une conséquence; ne faut-il pas se couvrir des frais exorbitants de l'entra?nement et de toutes les chances
tropiés par les exercices prématurés, il a trouvé, depuis quatorze ans, à acheter, à des prix souvent trop élevés, une cinquantaine d'étalons dont la plupart ont encore des qualités fort contestables comme reproducteurs. Cependant, si l'on fait le relevé des fonds versés par l'état depuis quatorze ans
lus
nd il ne joint pas à cette qualité une bonne construction et de belles allures? Repoussé pour la reproduction, ne trouvant pas même
En tout état de cause, à quoi sert d'obtenir un degré de plus grande vitesse parmi les indivi
nce pour faire prévaloir un de ces deux systèmes; mais ici tout le monde est d'accord; et l'on tient si fortement à l'être, que, dans les concours, on n'admet
s pour certains chevaux, voudrait cependant aussi que des primes, des encouragements fussent accordés à des chevaux qui ne peuvent et ne doivent pas être achetés comme étalons, et qui sont destin
core parler
à le mettre en valeur, une grande concurrence s'établirait alors pour obtenir un prix, et, si on ne l'obtenait pas, on disposerait, en tout état de cause, le cheval à une vente facile et avantageuse.
able. Quand bien même nous enlèverions à l'équitation son importance sous le point de vue d'économie industrielle,
qu'il possède à fond la physiologie du cheval; faute de quoi, il est exposé à demander violemment à certains individus ce que leur conformation, des défauts naturels ou des tares peu apparents leur interdisent de faire avec spontanéité. L'ignorance d
in, est un instrument à perfectionner. Une main brutale ne saurait en tirer parti; un artiste habile en développe la délicatesse et la puissance. Dans ce noble et vivifiant exercice, l'écuyer expérimenté sent qu'il y a là, comme dans tous les arts, un progrès continuel à faire, une perfection de plus en plus difficile à atteindre, de plus en plus attrayante à cherch
le. Une femme délicate, un enfant, peuvent manier un cheval vigoureux s'il est convenablement dressé, et s'ils ont l'instruction nécessaire. Les qualités naturelles sont: la prudence, le sang-froid, la patience, l'attention, la souplesse, l'intelligence des moyens et la délicatesse du toucher, car ce mot de pratique instrumentale peut très-bien s'appliquer au maniement de la bo
nne, aux applaudissements et aux sifflets d'une salle de spectacle, avait obtenu des résultats en apparence merveilleux, tout en ressuscitant et en exagérant des procédés à la mode sous Louis XIII. Le cheval réduit à l'état de machine entre ses mains et entre ses jambes, entièrement dénaturé, raidi là où la nature l'avait fait souple, brisé là où il devait être ferme, déformé en réalité et comme cri
usement le public s'imagina que c'était là de l'équitation, et qu'un spécimen de l'exagération à laquelle on pouvait parvenir en ce genre était la vraie, la seule base de l'é
énéral; 2° ce qu'est en particulier l'individu soumis à l'éducation. Nous avons dit comment la connaissance de l'individu était indispensable lorsqu'on ne voulait pas s'exposer à lui demander autre chose que ce qu'il pouvait exécuter. Quant au cheval en général, nous disons que c'est un être énergique, irritable, généreux, par conséquent. On pourrait presque dire de lui, que c'est, après l'homme, un être libre, puisqu'il est susceptible d'abjurer la liberté naturelle de
cette race d'êtres un cachet de beauté et des aptitudes particulières que l'homme, appelé à gouverner les créatures secondaires, ne peut fausser sans contrarier et gater l'oeuvre de la nature; c'est là une loi inviolable dans tous nos arts, dans tous nos travaux, dans toutes nos inventions. Le cheval est fait pour s
cipes sur l'équitation. M. d'Aure est un praticien sérieux qui a étudié sa spécialité sous ses rapports les plus profonds. Il a porté dans ses études et dans sa pratique une vér
à substituer les machines à l'emploi abusif qui a été fait et qui se fait encore des forces vitales. Mais, tandis qu'on se préoccupe aujourd'hui de supprimer par les machines la dépense qu'exige l'entretien de ces forces vitales, on ne s'aper?oit pas qu'on les laisse se détériorer et se perdre, lorsque, pour longtemps encore, on en a un besoin essentiel. On oublie que, pour des siècles encore, le cheval sera indispensable au travail humain, au service des armées, à l'agriculture, aux transports de fardeaux, aux voyages, etc.; et, lorsque cette noble espèce ne sera plus
déjà dit, une classe d'éducateurs spéciaux, sans laquelle le producteur ne peut donner au cheval la valeur d'un instrument complet, mis en état de service et de durée; sans laquelle aussi le consommateur ne saura jamais entretenir les ressources de sa monture. Nous en avons dit assez au commencement de cet article pour prouver que, sans l'éducation, le cheval est d'un mauvais service, et qu'entre les mains d'un bon éducateur et d
cheux résultats de la concurrence aveugle et inintelligente, l'absence d'encouragements bien entendus
démonstrations arrivent à prouver la nécessité de l'initiative sociale dans la question qu'il traite. Si l'on apportait sur toutes les spécialités possibles des travaux aussi complets et des calculs aussi certains, tous ces travaux d'analyse aboutiraient à la même con