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Confession de Minuit / Roman

Confession de Minuit / Roman

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Chapter 1 No.1

Word Count: 2547    |    Released on: 04/12/2017

ituation, voyez-vous? Mais je n'en veux pas à M. Sureau. Il était dans son droit et je ne sais trop

n pesé, j'ai mieux fait de ne rien expliquer. Et puis, M. Sureau ne m'a pas laissé le temps de me ressaisir, de me justifie

r. Il sait que je ne suis pas un homme extraordinaire. Il me conna?t. C'est-à-dire qu'à bien juger il ne me conna?t guère. Enfin! Il aurait pu prononc

ns faites, je ne lui en veux pas non plus. Ces gens ne sont pas obligés d'avoir des vues sur certaines choses. Il y a eu là un ensemble de circonstances très pénibl

x avoir oublié quelques détails. Je dois vous faire remarquer que je n'avais vu M. Sureau que trois fois. En l'espace de cinq ans, c'est peu. Cela tient à ce que la maison Socque

e d'une sonnerie électrique dans l'endroit où je me tiens suffit à troubler ma vie! Pour cette seule raison, il y a des moments où je me félicite d'avoir quitté les bureaux. Une sonnerie, ce n

'air. La sonnerie s'arrête, et on attend. Je ne suis pas plus nerveux qu'un autre, mais cette

trois coups doivent être pour Oudin, qui, de mon temps était à quatre coups. Oudin! Il n'est pas nerveux non plus, celui-là! Dès le premi

davantage. Un grand coup long, d

eval de course dans son box. Il vient décrocher l'appareil et, selon sa coutume, il S'acco

avec le néant, et qui lui sourit, qui lui fait des graces, un bonhomme qui, tout à coup, re

, il avait pris un air gêné, puis il était devenu tout rouge, puis il avait baissé les yeux et il

Jacob qui balbutiait: ?Mais monsieur, mais monsieur...? et je pensais au fond de moi-même: ?S'il répète enco

Je n'en continuais pas moins à casser ma mine et à me salir le Bout des doigts. M. Jacob me rappelait ces spirites qui prétendent s'entretenir avec les ombres et qui finissent par leur communiquer un

et avant de le rencontrer. J'étais au comble de la fureur; mais ?a ne se voyait certainement pas. Je venais enfin de fai

ouvre des cartons, froisse de

Venez voir

Jacob en train de s'arracher les poils du nez, ce qu

. Vous le trouverez dans son cabinet, à la direction.

oil qu'il venait de se tirer de la narine; il pose le poil sur son buvard et il ajout

avin, et dé

ent. En été, quand les fenêtres sont ouvertes et que les portes baillent à la fra?che

evant, circulent, sur des galeries aériennes, deux ou trois gar?ons qui ont un air affairé de mouches à miel. Parfois, on entend un grésillement, un bruit de friture, et on entre dans une grande salle où les dactylographes pianotent comme des aliénées: une musique d'orage, piquée de petits coups de timbre. Ailleurs,

e et en bas blancs. Il me demande le numéro de mon service et

deux autres fois M. Sureau dans notre section. Je vois des tentures gros-bleu, des tableaux couleur de raisiné

taille, avec les cheveux ras, la moustache en brosse et une barbiche rude; tout le poil passablement

arde de travers

la rédaction? Qu

st sou

? Do

trop s'il vaut mieux garder les talons réunis, le corps bi

n prince de l'industrie. Je maudissais M. Jacob et préparais, à son intention, quelques-unes de ces phrases bien mijotées, qu'en définitive je ne dis jamais. J'étais d'ailleurs inquiet de mon corps dont je ne savais que faire. Je sentais tous m

tripotait le cahier que je lui avais remis. Il

le nez, il écrase un i

ible.... Qu'est-ce qu

ter, à haute voix: ?surérogatoire?. Cette manoeuvre m'avait plac

oils et des taches lie-de-vin. Je ne sais pourquoi je me mis à regarder ce coin de peau avec une attention extrême, qui devint bient?t presque douloureuse. Cela se trouvait tout près de moi, mais rien ne m'avai

se. Je l'aper?us penchée derrière M. Sureau et l'embrassant là, précisément, derrière l'oreille. Je pensais toujours: ?Eh bien! c'est de la chair humaine; il y a des gens qui l'embrassent. C'est naturel?. Cette idée me paraissait, je ne sais pourquoi, invraisembla

de place. J'en fus, à la fois, furieux et soulagé. Mais il se remi

nt, il me devenait nécessaire de toucher l'oreille de M. Sureau, de me prouver à moi-même que cette oreille n'était pas une chose interdite, inexistante, imaginaire, que ce n'était que de la

ne saurait excuser; néanmoins, Damiens a fait un petit peu de mal au roi. Pour moi, je vous affirme que je n'ai fait aucun mal à M. Sureau et

t son fauteuil, un bond en arrière. Je devais être un peu blême; quant à lui, il devint bleuatre, comme

avais l'impression d'avoir fait une chose

emblait si fort que le revolver fit, en touchant le meuble

'ai été saisi par dix gar?ons de bureau, tra?n

étouffer l'affaire, mais que je devais quitter immédiatement la maison. On m'a conduit jusqu'à

s à la raconter, parce que je ne peux le fai

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