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Confession de Minuit / Roman

Chapter 7 No.7

Word Count: 1631    |    Released on: 04/12/2017

ouceur et de honte. Je songe à ce temps-là comme à un immense sommeil. Rien de surprenant, car j'ai fait al

matériel de scribe. Je rangeai tout cela dans un coin de la chambre, en attendant

vais un plaisir particulier et je me disais que, n'ayant rien à faire, au dehors, de si grand matin, il m'était complètement inutile de sortir du lit. Cette réflexion agréable était en général suivie d'une foule d'autres pensées moins heureuses: je songeais à ma situation perdue et à la nécessité d'en trouver une autre.

les choses qui étaient moi demeuraient refoulées circulairement, dans l'ombre. Je les percevais ainsi qu'un peuple d

rme de mon ame, il y avait l'image bleue et rectangulaire d'une fenêtr

par un songe. C'était un songe bousculé, haletant, com

eversée pour plusieurs jours. Je rêve très souvent; je rêve des rêves vagues et forts. C'est-à-dire que je vois des images dont le contour n'est pas net

errible, incohérent, magnifique. Souvent je suis en plein travail, par exemple, j'écris, sous mon petit abat-jour et, tout à coup, crac, j'ai à peine le temps de sentir que mon ame change d'allure et me voilà dans une autre vie.

ppelais rien, au réveil, de ces songes du matin, ils m'imprégnaient tellement qu'ils donnaient

s ma pauvre maman, arrivait l'ar?me du café, insidieux et pénétrant comme une pensée. Je me

quelque juste observation, qu'elle allait me reprocher mes sommes interminables et ces grasses matinées qui ménageaient

ai fait griller un

omme une destinée. Je tournais le dos au jour avare de la petite cour et, calé, soutenu, étayé par toutes les ch

ccoutumés à la pénombre. Je comprenais que je devais être défiguré par le sommeil; je me sentais les traits épais, bouffis, les yeux pochés, les cheveux secs et emmêlés; mais

ions avec beaucoup d'irrégularité et de négligence. Il m'arrivait ainsi, certains jours, de parvenir au soir ayant remis d'heure en heure le soin de

comment en parler sans colère? Pendant treize ans j'avais, chaque matin, disposé de vingt minutes environ pour veiller à la propreté de mon corps, et je vous assure que ces

en me reprochant, au fond, amèrement tous ces délais. Pendant cette période remarquable, il m'arriva de rester quinze jours de suite sans me laver les pieds, et cela parce que j'avais dix fois le temps de le faire. Et

, dans les fleurs du papier mural, montraient un oeil et sortaient doucement, comme des démons. Ils reprenaient possession de la chambre et de moi-même. Ils nouaient et tortillaient autour de mon ame une farandole tourbillonnante et, dès lors, le temps s'arrêtait au mil

man, veux-tu que j

ais-je en me ha

assez de temps pour me raser. Je passais, au galop, ma v

te place d'expéditionnaire. T

plumes et le traversin, comme si ces objets n'eussent pas été habité

émarche, fait observer que, pour un employé, la canne donnait une allure ?

étaient là. Ils m'attendaient, comme des chiens qui veulent être emmenés à la promenade. Ils m'entouraient en jappant, me léchaient les mains, sau

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